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Après L'autoprod, L'autodistribution ?, Devenir tous distributeur de notre musique ? |
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mar. 11 nov. 2008, 23:12
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Grognon à l'essai
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Citation (blek @ mar 11 nov 2008, 23:20) Mouais… Il se pourrait qu'Iza soit un sous-marin : 32 messages depuis le 5 mai dernier uniquement sur ce topic. Et quand on lit ces messages à la suite… En tout état de cause, ce soft est beaucoup trop cher pour ce qu'il propose et le look lavabo Novotel à la iWeb est d'une tristesse à pleurer. J'ai été le premier à faire remarquer que la pub de ce logiciel s'avançait bien rapidement sur le sujet de la légalité. Il n'y a pas de dialogues de sourds et d'ailleurs pas de dialogue du tout : beaucoup de cabrioles et de pirouettes pour répondre à des arguments posés qui auraient mérité un autre sort que l'esquive et les allégations de mauvais aloi. Pour se faire connaître, il faut proposer quelque chose à voir et surtout à écouter. Si on le fait gratuitement, on est accusé de concurrence déloyale, si on essaye de vendre, c'est aussi de la concurrence déloyale. Trop fort, non ? Tout ce que j'ai pu dire sur la Sacem sont des faits avérés et relatés sans excès. Il faut savoir qu'en France, on ne peut pas presser un CD de sa propre musique même en quelques centaines d'exemplaires sans obtenir l'aval d'une société privée même si on en n'est pas sociétaire. Je suis très ignorant bien sûr, mais je ne connais pas de cas similaire de monopole attribué en toute légalité à une société privée. Vous allez peut-être m'en sortir des dizaines d'autres, mais j'en n'ai rien à battre. La solidarité, avant les cotisations, elle pourrait commencer par des conseils avisés plutôt que des moqueries et des oukazes en tous genres. J'en bave des ronds de chapeau en essayant de faire tout bien, quelques-uns ici ont essayé de m'aider en me renseignant mais il a plu des vannes et des suspicions déplacées, beaucoup de légèreté. Tout ça parce que je rêve de sortir enfin un album, le plus chouette que je puisse faire, et d'avoir la sotte prétention de le proposer aux autres. Belle idée la solidarité… Y t'faut combien, pour ton album amateur juste pour le plaisir de communiquer? Je te le produis si tu arrête de pleurnicher.
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Serendipity Moi, le wiki de MM c'est deux fois par jour après les repas. Et vous?Power Mac 2x1.8 2GB - Motu 828 Mk II - Logic Express 7 - Tapco S5
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mar. 11 nov. 2008, 23:34
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SuperHero
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Si tu as les tunes, je serais d'accord que tu produises le mien...
Ce message a été modifié par melenko - mar. 11 nov. 2008, 23:35.
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MacPro dual 2.66 - 8 Go - SL10.6.6- DP 7.2.1 - RME FFCE 800 - URS, Sonnox, Stilwell, Nomad Factory, Kontakt 4.2.2, Trillian, Stylus, EZ drummer, SD2, UVIworkstation, Altiverb - KRK - JBL Neve 8801 - Brauner - Roland A-37, etc.
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mer. 12 nov. 2008, 12:26
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Maniac Member
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Comment se faire connaître, telle est la question ! Quelques mots très fragmentaires sur le contexte, et ceci n'a rien d'un hors sujet. Comment vivre en est une autre, les surprises dans le métier sont de taille par les temps qui courent.
Pour se faire connaître, il faut qu'il y ait de la place. Les disques durs de ces petites choses que personnellement je déteste (ipod itruc timachin) regorgent de musiques entassées, compressées, maltraitées. Cette manière de collectionner ne ressemble à rien, qu'en est-il de l'écoute dans ces conditions ?
La nostalgie est omniprésente, les références aux artistes des temps anciens quasiment incontournables, ça rassure par les temps qui courent. Une bonne révolution culturelle serait la bienvenue (dixit Boulez, ce matin sur France Culture, ce ne sont pas ses termes exacts). La nécessité économique de ressasser des choses accessibles immédiatement accessibles, divertissantes bien entendu et de préférence du passé jusqu'à l'écoeurement nuit gravement à nos oreilles, à nos sens.
La robinetterie itunes est néfaste, il est tout à fait exact qu'Apple se fout de la musique, peu leur importe le contenu, l'essentiel est qu'ils vendent le contenant. Si l'on pense que cette manière de commercialiser une pièce musicale est néfaste, la moindre des choses est de boycotter ce type de commercialisation et d'en faire part à son entourage. Vous êtes seul à pratiquer ce type de boycotte, félicitations, d'autres avant vous se sont trouvés très isolés dans des conditions autrement plus dramatiques. Il est préférable d'avoir raison dans la plus grande solitude que tort avec le nombre.
Je vais encore me répéter mais ceci est tout aussi néfaste : ces propos sont tenus par Petitgirard, président du conseil d'administration de la SACEM :
"L. P. : Les promoteurs de Deezer sont des gens qui se sont tout de suite posé le problème du droit d'auteur et sont venu voir les ayant droit. C'est à saluer. Mais il y a encore une disproportion énorme entre ce que représente Internet en termes d'efficacité et de facilité pour les internautes et son retour financier vers la filière, les créateurs. Avec Deezer, on est à sept millièmes d'euros au titre écouté par un internaute. Il faudrait donc qu'un titre ait été écouté des dizaines de milliers de fois pour rapporter quelques euros qui se partagent entre l'éditeur, les compositeurs et les auteurs. A force de vouloir concurrencer la gratuité, le piratage, on arrive à une dévalorisation de la musique. La comparaison avec la radio est limitée. Pour gagner avec Deezer l'équivalent sur de ce que rapporte un passage sur RTL, il faudrait qu'une chanson soit écoutée des centaines de milliers de fois..."
Si l'on pense que cette manière de diffuser une pièce musicale est néfaste, la moindre des choses est de boycotter ce type de diffusion et d'en faire part à son entourage. Consommer est aussi un acte politique. Ce qui se génère sur le net n'est en rien un modèle économique viable pour les artistes. Les discours sur le partage, les bons sentiments me sont insupportables.
Il est de bon ton de critiquer la SACEM, alors qu'il est vital de prendre sa défense. C'est le dernier rempart avant l'ère du "encore beaucoup plus de n'importe quoi" en matière de droits d'auteurs. Nous sommes déjà pratiquement nus, à quand le bal des écorchés !
Ce message a été modifié par pval - mer. 12 nov. 2008, 12:28.
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mer. 12 nov. 2008, 14:28
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Junior Member
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La vache ça barde !!!!!
Bonjour les amis....
Nous sommes dans un forum "business", donc je vais vous parler "business" et essayer de laisser de côté (si j'y arrive !) les considérations philosophico-internetico-musicales. Je vais essayer aussi de ne pas faire d' attaques personnelles, si certains se sentent visés, je m'en excuse d' avance.
Donc, si il y en a que le mot "business" fait gerber, faut pas lire la suite .... ça va vous faire du mal !
Je tente quand même ma chance avec les propos qui suivent.....
Donc, bonjour, disais-je je m' appelle Olivier et je suis sociétaire de la Sacem (ça commence comme une réunion d' AA).
Cela signifie que je gagne ma vie avec les droits d' Auteur versés par cette Société civile de Gestion collective (pas association).
Et le mot collectif est important.
Je veux donc, en confiant mandat à la Sacem, que toutes les utilisations de musiques, faisant partie de son répertoire, soient soumises à paiement de droits par les utilisateurs quels qu'il soient (y compris moi le cas échéant) et que les sommes collectées soient mises en répartition.
Ceci doit être valable pour TOUS les membres de la Sacem, gestion collective oblige, et TOUS les utilisateurs.
Le fait de créer du business autour du droit d' Auteur, achat, vente, négo. est productif, puisque ça génère du deal et des richesses.
Là où cela se complique, c'est lorsqu'on est à la fois, auteur, interprète, producteur et pourquoi pas utilisateur. Suivant la situation, parfois on paie, parfois on touche. En plus s'ajoute à la question déjà compliquée des droits, tous les coûts périphériques de gestion de structure, de cotisations sociales etc... là aussi, parfois on paie, parfois on touche.
Le métier ayant beaucoup changé, et moi-même ayant un mode de fonctionnement qui s'est construit au fil des années, je suis très souvent co-producteur ou producteur, des projets auxquels je collabore.
C'est souvent la clé pour que le projet se fasse.
Je dois donc faire en sorte de sauvegarder les intérêts et ceux de mes co-producteurs.
Je prend un peu le temps de recadrer, pardonnez-moi, mais c'est pour bien montrer que, par exemple, vouloir faire un disque et le diffuser commercialement, n'est pas anodin ! (On est dans un forum "business" ...)
Donc producteur de disque, c'est une profession qui, comme d'autres profession obéit à des règles économiques, sociales, fiscales etc.... Lorsque j'investit dans une production, je dois avoir un modèle économique qui conduit à la fin, une fois payés les frais, à avoir de quoi acheter des nouilles ou mieux.
Donc, c'est partit pour les comptes, recettes-dépenses, valorisation du temps passé, droits à venir, un vrai taf qu'il faut faire cohabiter avec celui de création, ce qui n'est pas toujours facile.
Il faut donc bien comprendre, que, lorsque l'on voit quelqu'un qu'on identifie pas, (musicien? , graphiste?, internauteporfessionnel?, blogger ???) venir expliquer des modèles économiques de vente, expliquer que le principe du droit d'Auteur est un combat d'arrière garde, que la Sacem c'est des "pourris" et des "incapables" (personnel et sociètaires), que les majors sont des "crétins", et que les musiciens français attachés à leurs privilège, devraient prendre modèle sur NinInchNails ou RadioHead pour vendre leurs disques ...... moi, parfois ça m'agace. (en fait ça m'agace à chaque fois, pour être honnête)
Ces visions sont un peu simplistes (quoi que pour les maisons de disques...... !!!! je BLAGUE)
Je crois, enfin même j'affirme, qu'il est possible de gagner sa vie avec son travail dans la musique, en faisant les choses "comme elles doivent être faites", qu'en plus, ça tire vers le haut et ça va dans le sens de profiter à tout le monde, contrairement au système qui vise à dé-professionnaliser le métier, au profit d'une économie "au black", ou bien encore en laissant se propager tout et n'importe quoi, sous le prétexte d'accès à la culture pour tous, au détriment de ceux qui font les choses dans les règles.
Ce qui ne veut pas dire que la musique, internet, le disque soient réservés à une catégorie, une caste de pro, non, mais dans cas il ne faut pas vouloir en faire commerce.
Voilà pour les généralités.
Concernant la distribution numérique, il y a 2 options, soit on fait soi-même, via un logiciel maison, soit en achetant une licence de logiciel tout fait, auquel cas, il faudra prévoir des coût de développement et de pub/promo. Voici mon expérience du budget à prévoir, grosso-modo : - nom de domaine et herbergement pour un an, 150€ - infrastructure et programmation, pour l'administration des ventes, compte paypal tout le toutim , je dirais 1000-1500€ suivant la personne qui fait cela, ou logiciel clé en mains, la license est à 250€ il me semble (mais faut bien la lire, la license....comme tous les contrats qu'on ne lit pas assez) - un site web alimenté régulièrement, simple avec des photos etc... le travail du graphiste, la mise en ligne, le debuggage, la maintenance, 2000€, à la vue du travail nécessaire, me semble un minimum compte tenu des compétences requises. - Le travail de référencement, capital pour être présent et visible sur le web, il y a des offres assez efficaces à partir de 250€ - et puis du travail, non quantifiable et régulier de vérifications, rédaction de news etc... ça prend beaucoup beaucoup de temps
L'autre solution est de passer par un agrégateur de contenus, mais il faut quand même à mon sens - Le site web "artiste" de référence - de la promo
Les gains, maintenant, environ 0,2€ par fichier téléchargé sur une plate-forme style itunes et ce qu'on veut si on est proprétaire de sa propre plate-forme, faut juste voir si on s'adapte au prix du marché ou pas.
Me concernant, j'ai renoncé à ces solutions de vente au titre via internet, pour les aspect discographiques de mon activité. Trop de temps pour pas assez de gains et surtout très peu de satisfaction artistique. Je vais faire autrement pour vendre des disques.
Voilà, ces propos n'engagent que moi, ils sont le reflet de mon expérience, cette expérience qui dit également que très souvent quand le choses se montent trop à l'arrache, finalement tous le monde en ressort perdant. Ce qui est valable pour moi ne l'est certainement pas pour d'autres, et réciproquement.
Je souhaite donner une valeur à mon travail, ce qui me permet de gagner ma vie avec, ce qui est déjà énorme, et qui permet aussi sur certains projets, de m'investir économiquement, faisant apport de mon travail, sans en retirer de paiement mais en le valorisant en terme de production, c'est un investissement qui parfois se montre rentable, parfois pas.
heu bon bah voilà.... si c'est quelques lignes peuvent clarifier et aider certains.
Dernière chose, ce métier est compliqué et difficile, mais beaucoup de métiers sont comme ça, ça va même étre de + en + dur, mais moi j'y crois toujours.
Merci et courage.
O.
(on peut aussi parler de tropools si vous voulez...)
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mer. 12 nov. 2008, 15:10
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Moderateur Bouffon
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Citation (overdrive @ mer 12 nov 2008, 14:28) Je vais faire autrement pour vendre des disques. O, tu peux , tu sais, si tu le desires, nous parler de ton projet. nous t'ecoutons.....O (special dedicace aux AA)
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le heral, parce que je le vaurien
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mer. 12 nov. 2008, 15:12
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R.I.P.
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Membre no 32,928
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Citation (overdrive @ mer 12 nov 2008, 14:28) Les gains, maintenant, environ 0,2€ par fichier téléchargé sur une plate-forme style itunes et ce qu'on veut si on est proprétaire de sa propre plate-forme, faut juste voir si on s'adapte au prix du marché ou pas. Pardon, mais je voudrais revenir sur la légende des 2 centimes par titre. Mes disques sont dispos sur l'iTunes Store via CDBaby. Chaque album vendu en europe me rapporte environ 6€, chaque album vendu aux Etats-Unis me rapporte environ 6$. Pour les ventes au titre, c'est 0,60 €/$ la chanson, après la com de CDBaby. Je ne vois aucune autre voie de distribution qui soit aussi rentable pour le musicien auto produit. Avant, j'étais signé sur un petit label qui était distribué par Mozaic Distribution et c'était très loin de ce genre de rentabilité. Soit, le label se chargeait de la communication, mais avec si peu de moyens que je me demande si je ne fais pas mieux tout seul.
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mer. 12 nov. 2008, 15:55
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Junior Member
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Citation (mrleon @ mer 12 nov 2008, 16:12) Citation (overdrive @ mer 12 nov 2008, 14:28) Les gains, maintenant, environ 0,2€ par fichier téléchargé sur une plate-forme style itunes et ce qu'on veut si on est proprétaire de sa propre plate-forme, faut juste voir si on s'adapte au prix du marché ou pas. Pardon, mais je voudrais revenir sur la légende des 2 centimes par titre. Mes disques sont dispos sur l'iTunes Store via CDBaby. Chaque album vendu en europe me rapporte environ 6€, chaque album vendu aux Etats-Unis me rapporte environ 6$. Pour les ventes au titre, c'est 0,60 €/$ la chanson, après la com de CDBaby. Tu as raison, il faut être précis et annoncer les bons chiffres.... moi, je parlais de 0,2€, soit 20 centimes de royauté reversée sur les ventes. C'est ce que je connaissais, et je parle d'un montant HT, ton deal est meilleur que celui qu'on m'avait proposé. Concernant les 0,02€, deux centimes, c'est ce que rapporterait (dit la légende) en Droits de reproduction mécanique, pour un titre acheté sur une plate-forme de téléchargement, en réalité, se serait plutôt 0,08€, huit centimes pour tous les ayants droits. 0,60€ par titre, c'est pas mauvais comme deal ! bravo. Surtout via itunes. Sur un titre vendu 1€, ça fait 40% pour le distributeur, on est dans des taux très proches de la distribution physique. O.
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