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Où Sont Boney M ?, Et les rubettes ? |
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sam. 10 déc. 2005, 17:21
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QUOTE (EJAD @ Dec 9 2005, 11:36) Musique, du Disco excrémental et de la pop vulgaris à la vraie musique, à l'authenticité, aux vraies valeurs... De celles qui ravissent les bergers. J'étais pour ma part à soulever des considérations sur la notion de qualité en général et du fossé creusé dans la codification du goût entre ceux qui créent et ceux qui consomment. De là à vouloir vivre de sa musique et des concessions que cela implique. Le musicien, le compositeur où autre intervenant, tend en général, à complexifier son travail, à le rendre techniquement plus complexe voire opaque et à l'écart de toute facilité apparente. Il travaille en pensant à l'opinion de ses semblables et non à l'opinion souvent profane de la cible potentielle visée. Il s'est ainsi fabriqué une oreille qui le maintient dans une sphère extérieure à son improbable public et qui le conforte à penser qu'il donne de la confiture à des cochons. Il se gausse, tout comme une frange de son public "spécialisé" d'être plutôt dans l'élite et refusera toute concession pouvant le faire descendre de son piedestal. Il se prive donc lui même d'une reconnaissance tant chérit dans ses rêves les plus fous. J'entend par concession une remise en question de l'être tout entier ce qui inclut tout ce qui a fait son éducation, musicale et autre, sa personnalité qui en découle etc... Mission le plus souvent impossible. Je ne dis pas non plus qu'il faut que tout le monde fasse du disco qui n'est vraiment pas mon style de prédilection mais simplement que de baver sur tout et n'importe quoi, n'apporte que frustration et aigreur passé le moment d'euphorie transhumante. La résultante de tout ça grandit rarement son auteur. Que ce soit Picasso pour la peinture ou Satie avec les Gymnopédies et les gnossiennes ou encore Eno, il me semble que ces gens là ont réussi ce que j'appellerais la remise en question perpétuelle et qu'ils se sont libérés de la technique souvent au prix d'un gros travail, et du même coup, ont rendu leurs oeuvres dans leur plus simple et plus pur appareil. Tout ça pour dire que quel que soit le style, toute musique ou autre oeuvre recélant une forme de magie et capable de traverser les années sans perdre son pouvoir émotionnel me force au repsect et qu'il me semble extrêmement présomptueux de pouvoir qualifier de matière fécale certaines de ces oeuvres qui ont eu le pouvoir de fédérer et de procurer de l'émotion.
Ce message a été modifié par EJAD - sam. 10 déc. 2005, 17:45.
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sam. 10 déc. 2005, 17:40
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Ned Teach
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QUOTE (EJAD @ Dec 10 2005, 16:21) Que ce soit Picasso pour la peinture ou Satie avec les Gymnopédies et les gnossiennes ou encore Eno, il me semble que ces gens là ont réussi ce que j'appellerais la remise en question perpétuelle et qu'ils se sont libérés de la technique souvent au prix d'un gros travail, et du même coup, ont rendu leur oeuvres dans leur plus simple et plus pur appareil. Ce n'est pas toujours facile de te suivre, Ejad, mais là, je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis.
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