Bonjour
J'ai tourné durant prêt de 7 ans avec un spectacle (théâtre) nécessitant -entre autre-
un piano à queue sonorisé. Mais selon les budgets et la taille des salles,
nous sommes parfois passés du bosendorfer au simple piano droit...
Cette sonorisation consistait juste en un "gonflage" car je souhaitais conserver
autant que possible la source scénique du piano. De plus, je ne souhaitais pas
être trop tributaire d'une sonorisation parfois douteuse selon les lieux. Car si les
micros sont une chose, la diffusion en est une autre...
En ce sens, je déséquilibrais toujours l'image stéréo ainsi obtenue en salle, pour
la "recentrer" sur l'image scénique du piano, afin que cette amplification soit la
plus discréte et la plus réaliste possible. D'ailleurs, la diffusion "public" était assez peu
poussée comparée à celle des retours, toujours dans le soucis de préserver la crédibilité
visuelle. La face servant juste de "rattrapage harmonique".
Mais attention, cela va souvent à l'encontre de tout principe de sonorisation "massive" de
concert, et dans le cadre de ce que tu souhaite (un rattrapage), il faudra être parfaitement clair
et précis avec les équipes technique que tu rencontreras ! Car avec tout le respect que je dois
à ces équipes -qui par ailleurs sont la plupart du temps admirables et parfaitement à l'écoute- il peut arriver
-je dis bien "il peut"- de tomber sur un jeune loup axé sur la "Mégalowatt" et là : il faudra être très, très clair
En ce qui nous concerne, le seul effet que nous utilisions sur les instruments, consistait juste en un ajout de reverb.
Malheureusement, à cette époque, je n'étais pas aussi intéressé par le matériel qu'aujourd'hui,
et je n'ai pas noté les références de tous les micros statiques que nous avons eus entre les mains.
Par contre ces micros fonctionnaient toujours par paires : graves, aigus (Nicofago, loin de moi l'idée de
mettre en doute les compétences de ton illustre théâtre
), car outre une utilisation classique, nous utilisions
aussi tout un tas d'effets de cordes pincées et préparées dans l'extrême grave et aigu, en ce sens, il m'a toujours
semblé plus juste de demander une paire sur la fiche technique.
Sur les pianos droits, les micros étaient toujours placés à l'arrière, face à la table d'harmonie.
Pas de problèmes de larsen.
Ceci dit, sur un autre spectacle avec piano droit, et parfois en plein air, il m'est
arrivé de placer une paire de statiques devant les cordes d'un piano droit "désossé"
-sur lequel j'utilisais aussi les cordes de le harpe- et d'obtenir de très bons résultats.
À tester selon les moyens de diffusion...
Ce message a été modifié par macgort - mar. 14 juin 2011, 10:52.