L'industrie Du Disque En Danger ? 1/3, Débat en direct Options

[Mr.T]

Nan mais vous faites c'que vous voulez les garçons...
C'est juste que j'ai eu des poussées de loggorhéite aigue moi aussi et qu'on m'avait fait remarquer à l'époque que ça pouvait être un peu saoulant pour les lecteurs... Et je crois que c'est pas faux... Du coup, depuis je travaille sur la concision... et c'est pas inintéressant, vous verrez... L'essayer c'est l'adopter (enfin presque... y'a des jours, j'avoue, je rechute...).

[Messensib]

J'ai plein de vilains défauts:
1° Je lis peu les dernières nouvelles
2° J'essaye de réfléchir tout seul, ce qui est très fatiguant, et fait vieillir trop vite.
3° Je suis très tenace.
4° Je prétends que RIEN n'est gratuit.( exemple: vous pensez que TF1 est gratuit, ERREUR, c'est nous tous qui le payons)
5° Je prétends que l'argent récolté par les "conglomérats" ne va pas aux bonnes personnes.

De quoi s'agit-il ? Des "oeuvres" transitent par des tuyaux sous forme numérique. Que les conglomérats de disques soient en danger, on s'en fout, ça les obligera peut-être à changer de politique. Il s'agit simplement que les auteurs, les interprêtes, les éditeurs et ces conglomérats soient rétribués à une juste mesure à chaque "transit".

Or, dites moi si je me trompe, le transit ne s'effectue jamais directement de particulier à particulier. L'oeuvre peut comporter un code qui la définit parfaitement.( Y-m semble que la SACEM réfléchissait à ce pb, et est-ce qu'il n'y a pas déjà un code- voir CDBB- ?) Dans les clubs de rencontre style ex Napster, Y paraît qu'il n'y a pas de serveur (?) Or donc, il faudrait que les "compteurs" qui collationnent les chargements soient chez les FAI (qui percevraient un pourcentage), sous le contrôle en France de la SACEM, et ailleurs des Stés d'auteurs, quand il y en a. La SACEM collationne et perçoit déjà sur tout ce qui passe en TV et Radio.

Bon d'accord, y-a déjà la FNAC, Apple, qui proposent un autre système. Mais mon utopie s'appelle "concurrence".

Je ne parle pas ici du vrai piratage industriel, ni de la "copie" domestique autorisée puiqu'on paye pour ça une taxe sur les supports vierges.

D'accord, Mathieu, on peut repasser en analogique puis renumériser, mais qui va se faire ch*er avec ça ?

" Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit" (Pilate)

Ce message a été modifié par Messensib - dim. 9 nov. 2003, 09:55.

[blek]

Chercher des freins sur l'autoroute de l'information ! Tout ce qu'on pourra trouver ne fera qu'emmerder l'acheteur, le client, le renforcer dans l'idée qu'il n'est qu'un cochon de payant. Les contraintes, c'est que pour lui et en plus : il raque ! "C'est comment qu'on freine ?"
Ben… voilà… Y a pas de freins !

[Mr.T]

Or, dites moi si je me trompe, le transit ne s'effectue jamais directement de particulier à particulier. L'oeuvre peut comporter un code qui la définit parfaitement.

Ben si j'ai bien tout compris (ne pratiquant pas personnellement le P2P), si, c'est justement parceque ça se passe entre particuliers que c'est incontrolable. Le fait qu'il faille passer par des interfaces comme Kaaza ou Limewire n'intervient que pour organiser tout ça, classifier les serveurs et disques durs dispo. Un pote m'a récemment montré des sites dans ce goût là et c'est hallucinant: y'a une belle page d'acceuil, un outil de recherche performant et on trouve presque tout. Tu tape le nom de l'artiste et Pouf t'as la liste des serveurs qui proposent des titres de cet artiste et tu vois de suite les serveurs accessibles et ceux qui ne sont pas "connecté". Et en route pour le "shopping".
Mais tous ces titres sont sur des disques durs de particuliers. Alors mettre des codes, des balises ou autres, pourquoi pas, ça doit être possible de les mettre à la source sur les CDs (faut bien qu'à un moment ou un autre un premier pirate ait acheté le CD pour le mettre à la dispositon des autres). Mais est ce que ces balises tiendront après extraction du CD, conversion en Mp3 et copies à tire la rigot?...
C'est un peu comme le Copy Control... Pour certains disques protégés, il suffit que tu extracte, que tu fasse un nouveau CD gravé et ce disque copié marchera mieux (sur n'importe quelle platine) que l'original...
Ironique au possible. Tout ça parceque la technologie n'est pas au point... Il faut donc voir si les "petits génies" travaillant sur ces modes de protection réussiront à sortir un truc fiable (qui ne corromp pas les Cds) et efficace (incrackable)... Perso, j'en doute et pense que la solution n'est pas à chercher de ce côté.

[djodjo]

Bonjour
Dans le Parisien d'hier, la liste complète de ce qu'a rapporté le dernier Starac. Entre autres:
130 millions d'euros de bénéfice "net".
Les chanteurs, eux, touchent le smig.
Chaque semaine, il y a eu 300.000 appels téléphoniques et 300.000 sms, à 1euro 35 l'appel, pour voter; mais le gagnant, parait-il, était déjà choisi depuis longtemps.

[lionel2p]

La Star'ac rapporte forcément.

La ou je rejoins 100% Messensib concerne la redistribution et c'était le sujet dans mon premier post en fait. Un contrat d'artiste type major est une aberration absolue de 3 à 7% du prix de gros ht, c'est scandaleux.

L'edition est un autre souci. Je me fais prendre l'édition sur tout ce que je fais sans contrepartie, aujourd'hui c'est devenu un mode de finnacement.

C'est là qu'un nouveau mode de distribution peut jouer un role dans une meilleure répartition de l'argent.

Le salut ne peut venir que des auteurs-compositeurs, a condition de nous fédérer (la Sacem est censé jouer ce role), mais j'ai parfois le sentiment qu'elle aussi est à la solde des multinationales :
-etre producteur-editeur-diffuseur ne pose aucun souci à personne. J'ai toujours vu des textes ou cela est interdit et c'est justement ce principe qui tue la création aujourd'hui. Dans la mesure ou l'on donne des points sur un album à un responsable radio (Pratique plus que courante !!!), que l'on diffuse que les artistes ou l'on prend l'édition ou des royalties, on pourra pas se sortir de ce merdier.

[blek]

Cher lionel2p, tu sais, il y a 20 ans, c'était la même chose. Quand tu débutes, les contrats sont léonins. J'ai refusé de signer des contrats de ce type, genre 5 % du prix de gros, y sont pas obligés de te faire enregistrer mais toi, faut lever le doigt pour aller faire pipi, et il peuvent te virer pour 1000 F, t'abandonnes tous tes droits dès qu'il s'agit de grosse distribution (clubs de VPC, etc.). Quant à l'édition… "Ils s'arrachent le mégot comme on défonce un klaxon…" Avant même d'écouter ton titre, les radios importantes négociaient des points d'édition… J'ai assisté à nombre de ces hallucinantes séances de dépeçage dont on sort rincé dans tous les sens du terme

[Messensib]

Or, dites moi si je me trompe, le transit ne s'effectue jamais directement de particulier à particulier. L'oeuvre peut comporter un code qui la définit parfaitement.

Ben si j'ai bien tout compris (ne pratiquant pas personnellement le P2P), si, c'est justement parceque ça se passe entre particuliers que c'est incontrolable. Le fait qu'il faille passer par des interfaces comme Kaaza ou Limewire n'intervient que pour organiser tout ça, classifier les serveurs et disques durs dispo. Un pote m'a récemment montré des sites dans ce goût là et c'est hallucinant: y'a une belle page d'acceuil, un outil de recherche performant et on trouve presque tout. Tu tape le nom de l'artiste et Pouf t'as la liste des serveurs qui proposent des titres de cet artiste et tu vois de suite les serveurs accessibles et ceux qui ne sont pas "connecté". Et en route pour le "shopping".

Donc, il y a des "serveurs" qui peuvent être repérés et règlementés (?) S'ils sont au Bengladesh ou aux Iles Caïman, d'accord, c'est dûr. Mais tt de même, comme je vois qu'on peut entrer dans le PC de ma femme comme dans un moulin, moi, je pense que c'est pas mission impossible.
Pour lionel2p et blek:
C'est sûr que les éditeurs qui sont à la fois producteurs et diffuseurs, c'est les loups dans la bergerie à la SACEM.(et même les autres d'ailleurs...)
Et c'est pas facile de refuser de céder la part éditoriale, même s'ils n'ont pas payé un clou.
C'est un truc qui pourrait être discuté à la SACEM (sérieux). Il y a bcp plus d'auteurs que d'éditeurs. Aux Armes les djeunz !!!!!!!!!!

[brian holden]

Cher lionel2p, tu sais, il y a 20 ans, c'était la même chose. Quand tu débutes, les contrats sont léonins. J'ai refusé de signer des contrats de ce type, genre 5 % du prix de gros, y sont pas obligés de te faire enregistrer mais toi, faut lever le doigt pour aller faire pipi, et il peuvent te virer pour 1000 F, t'abandonnes tous tes droits dès qu'il s'agit de grosse distribution (clubs de VPC, etc.). Quant à l'édition…  "Ils s'arrachent le mégot comme on défonce un klaxon…" Avant même d'écouter ton titre, les radios importantes négociaient des points d'édition… J'ai assisté à nombre de ces hallucinantes séances de dépeçage dont on sort rincé dans tous les sens du terme 

ouais , voulaient faire de moi une star ! j'ai dit non, pensez hein ! puis quoi encore ! à 5 % ! et puis sont pas obligés de te faire enregistrer , hein ! tu peux te débattre ! non non ! je ne veux pas aller dans le studio avec le vilain mnsieur Tony visconti ,là, non non !
non, faut faire gaffe ! tu baisses la garde et poum tu te retourne, t'es David Bowie ! la galere !
aujourd'hui, je vends du poulet congelé a Auchan et je me dit que je l'ai quand même échappe belle !

Ce message a été modifié par brian holden - dim. 9 nov. 2003, 17:52.

[theone]

Les chanteurs, eux, touchent le smig.

oui! c'est vrai! les malheureux... un smig! par soir de gala!

comme je les plains!