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	 |  Les Paradoxes De La Musique "pour" Films. , On verra bien...... |  |  |  
	
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				  mar. 25 sept. 2007, 12:11 |  
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				QUOTE (telaim @ mar 25 sep 2007, 01:48)  ... pour le sujet traité ici autour de la musique"hollywoodienne" ,la meilleure connaissance possible de Wagner, Malher et même Debussy ou Ravel est évidemment plus qu'utile. Bien sûr, mais n'oubliez pas Puccini et l'Opéra italien de la fin du 19e et début 20e...  C'est un fondamental de toutes les orchestrations des comédies musicales....    
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 Plombier, DéZingueur de HP, ferblantier   |  
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				  mar. 25 sept. 2007, 14:40 |  
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				Avertissement: Je suis aussi inculte en histoire de la musique que dans celle du cinéma (parlant)Avec  le DVD du film de John Ford : "Le Mouchard" ( "The Informer - 1935), il y a une interview de Samuel Fuller qui dit en substance que c'est le 1er film pour lequel on a fait de la musique originale. Auparavant et depuis la naissance du "parlant", on pouvait mettre ce qu'on voulait, "même du  Verdi", mais de la musique en boite (déjà composée, quoi).
 Fuller rajoute que la musique de Max Steiner, oscarisée, a ouvert la voie à une sorte de musique de film que certains (dont lui-même) appellent méchamment de la musique " Mickey Mouse", c'est à dire qui accompagne tout.
 En l'occurrence Max Steiner en fait assez peu, et c'est terriblement efficace ... Je vous recommande ce film. Il faut du talent  pour savoir ne pas faire de pléonasme. Et selon moi, savoir faire entrer et sortir la musique "à l'insu" du spectateur.
 
 Que les Korngold, les Waxman, Newman, Roszas, etc ... aient écouté  les Wagner, Malher ou Puccini, Debussy et Ravel, c'était bien normal.
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				  mer. 26 sept. 2007, 08:53 |  
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				QUOTE (Messensib @ mar 25 sep 2007, 14:40)  Avertissement: Je suis aussi inculte en histoire de la musique que dans celle du cinéma (parlant)Avec  le DVD du film de John Ford : "Le Mouchard" ( "The Informer - 1935), il y a une interview de Samuel Fuller qui dit en substance que c'est le 1er film pour lequel on a fait de la musique originale. Auparavant et depuis la naissance du "parlant", on pouvait mettre ce qu'on voulait, "même du  Verdi", mais de la musique en boite (déjà composée, quoi).
 Fuller rajoute que la musique de Max Steiner, oscarisée, a ouvert la voie à une sorte de musique de film que certains (dont lui-même) appellent méchamment de la musique " Mickey Mouse", c'est à dire qui accompagne tout.
 En l'occurrence Max Steiner en fait assez peu, et c'est terriblement efficace ... Je vous recommande ce film. Il faut du talent  pour savoir ne pas faire de pléonasme. Et selon moi, savoir faire entrer et sortir la musique "à l'insu" du spectateur.
 
 Que les Korngold, les Waxman, Newman, Roszas, etc ... aient écouté  les Wagner, Malher ou Puccini, Debussy et Ravel, c'était bien normal.
 Plus que normal : obligatoire ! Par ailleurs, il y a parmi ces compositeurs pas mal d'élèves de l'école de Vienne exilés (fuyant le petit moustachu), qui trouvent à Hollywood un drôle de débouché à la musique atonale : une musique "psychologique", à mon avis beaucoup plus audacieuse et intéressante que pas mal de grands succès actuels (immérités, les citer leur feraient trop d'honneur)     
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				  mer. 26 sept. 2007, 09:45 |  
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				QUOTE (belabartok0 @ mer 26 sep 2007, 09:53)  Par ailleurs, il y a parmi ces compositeurs pas mal d'élèves de l'école de Vienne exilés (fuyant le petit moustachu), qui trouvent à Hollywood un drôle de débouché à la musique atonale : une musique "psychologique", à mon avis beaucoup plus audacieuse et intéressante que pas mal de grands succès actuels (immérités, les citer leur feraient trop d'honneur)   Je suis bien d'accord. Quoique le terme "psychologique" peut être interprété péjorativement. Je dirais plutôt de la musique avec rien à la clef , car la tonalité, changeante, n'est pas précisée. Ma définition n'est pas très exacte, il y a sûrement mieux. Avec les compositeurs, li y a eu aussi beaucoup de musiciens d'Europe de l'est (fuyant le petit moustachu), et employés à l'année par les studios, il me semble. Je pense avoir retrouvé chez Amazon, un bouquin décrivant le fonctionnement de la musique à cette époque Hollywoodienne. Lettre suit.
				
				
				
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				  ven. 28 sept. 2007, 10:41 |  
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				QUOTE (Messensib @ mer 26 sep 2007, 09:45)  QUOTE (belabartok0 @ mer 26 sep 2007, 09:53)  Par ailleurs, il y a parmi ces compositeurs pas mal d'élèves de l'école de Vienne exilés (fuyant le petit moustachu), qui trouvent à Hollywood un drôle de débouché à la musique atonale : une musique "psychologique", à mon avis beaucoup plus audacieuse et intéressante que pas mal de grands succès actuels (immérités, les citer leur feraient trop d'honneur)   Je suis bien d'accord. Quoique le terme "psychologique" peut être interprété péjorativement. Je dirais plutôt de la musique avec rien à la clef , car la tonalité, changeante, n'est pas précisée. Ma définition n'est pas très exacte, il y a sûrement mieux. Avec les compositeurs, li y a eu aussi beaucoup de musiciens d'Europe de l'est (fuyant le petit moustachu), et employés à l'année par les studios, il me semble. Je pense avoir retrouvé chez Amazon, un bouquin décrivant le fonctionnement de la musique à cette époque Hollywoodienne. Lettre suit.... pour ma part je viens de retrouver "Musique de cinéma", publié en 1944 en anglais, puis en 69 en allemand, et enfin en 72 en français (L'Arche, Paris) par deux poids lourds de la musique et de la philosophie : Hans Eisler et Theodor W. Adorno. Les deux lascars ont passé quelques années de guerre (fuyant le petit moustachu) à Hollywood, dirigeant chacun un centre de recherche (Film Music Project & Princeton Radio Research Project), financés par la fondation Rockefeller     Très recommandable, édifiant même, notamment les premières pages.
				
				
				
			 
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				QUOTE (belabartok0 @ ven 28 sep 2007, 11:41)  ... pour ma part je viens de retrouver "Musique de cinéma", publié en 1944 en anglais, puis en 69 en allemand, et enfin en 72 en français (L'Arche, Paris) par deux poids lourds de la musique et de la philosophie : Hans Eisler et Theodor W. Adorno. Les deux lascars ont passé quelques années de guerre (fuyant le petit moustachu) à Hollywood, dirigeant chacun un centre de recherche (Film Music Project & Princeton Radio Research Project), financés par la fondation Rockefeller     Très recommandable, édifiant même, notamment les premières pages.Pour moi, c'est un peu tard (!!!), mais je vais essayer de trouver ce bouquin. Les 2 que j'ai commandés sont:celui-ci  et celui-là. Si c'est bien l'un d'eux que j'avais, il y a des photos de séances et pleins d'histoires sur les compositeurs,  arrangeurs et autres intervenants. Je suis très admiratif de ces compositeurs de l'"Age d'or". Il y a des musiques de film bien plus récentes qui ont très mal vieilli.
				
				
				
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				  ven. 28 sept. 2007, 17:14 |  
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				QUOTE (Messensib @ mar 25 sep 2007, 15:40)  "Le Mouchard" ( "The Informer - 1935), il y a une interview de Samuel Fuller qui dit en substance que c'est le 1er film pour lequel on a fait de la musique originale y a au moins "carmen" de feyder....1926.....dont le compositeur qui a ecrit la partition est mort il y a peu. bien que la musique fut composée pour le film, il fallait bien sur faire jouer l'orchestre en direct live. je crois savoir qu'il y a eu une interpretation de daniel tosi (perpignan) sur une copie restaurée pour la cinematheque française.  à noter, que lors du prochain festival mediterranéen, nous pourrons voir une projection de ce film avec une musique composée par bernard ariu.
				
				
				
			 
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				  dim. 30 sept. 2007, 10:52 |  
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				QUOTE (heral @ ven 28 sep 2007, 18:14)  y a au moins "carmen" de feyder....1926.....dont le compositeur qui a ecrit la partition est mort il y a peu.bien que la musique fut composée pour le film, il fallait bien sur faire jouer l'orchestre en direct live.
 Ouais Christophe, mais passons au déluge ....      On peut lire les 5 1ères page du bouquin cité par belabartocO, "Composing for the films":là C'est tout à fait passionnant, quoique écrit en anglais littéraire pas toujours bitable. Le bouquin en français est réédité et trouvable à la FNAC par ex. Je vais enfin savoir ce qu'est et comment on fait de la musique de film       Je ne résiste pas à citer un certain Mario Litwin (de Positif). .....lorsqu'on écoute parler les musiciens entre eux, on constate que la place qu'ils revendiquent est souvent disproportionnée par rapport aux nécessités dramatiques du film [4]. Adorno et Eisler (pourtant deux figures prestigieuses) demandent, dans "MUSIQUE DE CINÉMA" [5], des moments cinématographiquement austères afin que le spectateur puisse se concentrer sur la musique sans être gêné par les images (!). Mario Litwin (Positif)
				
				
				
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				  dim. 30 sept. 2007, 11:11 |  
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				QUOTE (Messensib @ dim 30 sep 2007, 11:52)  Je ne résiste pas à citer un certain Mario Litwin (de Positif)......lorsqu'on écoute parler les musiciens entre eux, on constate que la place qu'ils revendiquent est souvent disproportionnée par rapport aux nécessités dramatiques du film [4]. Adorno et Eisler (pourtant deux figures prestigieuses) demandent, dans "MUSIQUE DE CINÉMA" [5], des moments cinématographiquement austères afin que le spectateur puisse se concentrer sur la musique sans être gêné par les images (!).
 Mario Litwin (Positif)
 ça c'est des ragots    Parce que bien des metteurs en scène ont fait le constat dès le début du parlant  par exemple un article de Robert BressonSight and Hearing 
 To know what business that sound (or that image) has there.
 
 What is for the eye must not duplicate what is for the ear.
 
 If the eye is entirely won, give nothing or almost nothing to the ear. One can not be at the same time all eye and all ear.
 And vice versa, if the ear is entirely won, give nothing to the eye.
 
 When a sound can replace an image, cut the image or neutralize it. The ear goes more toward the within, the eye toward the outer.
 
 A sound must never come to the help of a image, nor an image to help the of sound.
 
 If a sound is the obligatory complement of an image, give preponderance either to the sound or to the image. If equal, they damage or kill each other, as e say of colors
 
 Image and sound must not support each other, but must work each in turn through a sort of relay.
 
 The eye solicited alone makes the ear impatient, the ear solicited alone ,makes the eye impatient. Use these impatiences. Power of the cinematographer who appeals to the senses in governable way. Against the tactics of speed, of noise, set tactics of slowness, of silence
 
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