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L'industrie Du Disque En Danger ? 1/3, Débat en direct |
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dim. 9 nov. 2003, 21:00
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Hero
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Blek,
Je me doute que ca ne date pas d'hier, mais les partiques se sont accélérées et il y a 20 ans, les radios médiacontrols n'étaient pas aussi puissantes. Marité et Gilbert Carpentier ne produisaient que leur emmissions, pas les artistes qu'ils invitaient. J'ai 33 ans donc je connais pas le vieux showbiz, mais pour fréquenter quelques "vieux" brisquards, y'a une une méchante accélération dans le pathos !!
je fais pas de showbiz, que de la musique à l'image, donc c'est plus sur la partie édition que je rale parce que ce sont les producteurs qui me la prenne (l'edition...) et je trouve que c'est pas toujours justifié (voire jamais). En plus, certains ne veulent même pas financer les copies et les feuilles de timbres. Cela dit, personne ne m'a demandé de co-signer,donc j'evite le pire. C déjà pas mal.
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dim. 9 nov. 2003, 21:14
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Ned Teach
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QUOTE (brian holden @ Nov 9 2003, 16:49) ouais , voulaient faire de moi une star ! j'ai dit non, pensez hein ! puis quoi encore ! à 5 % ! et puis sont pas obligés de te faire enregistrer , hein ! tu peux te débattre ! non non ! je ne veux pas aller dans le studio avec le vilain mnsieur Tony visconti ,là, non non ! non, faut faire gaffe ! tu baisses la garde et poum tu te retourne, t'es David Bowie ! la galere ! aujourd'hui, je vends du poulet congelé a Auchan et je me dit que je l'ai quand même échappe belle ! Et bien non, Brian, ça ne s'est pas du tout passé comme ça. sinon, effectivement, ça aurait été drôle
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mer. 12 nov. 2003, 13:18
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Maniac Member
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Ouaip, donc le débat est encore plus vaste. Cinéma, téléphonie, tout est une affaire de tuyaux. Et de ce qui se trimballe dans les tuyaux.
Le plus calamiteux reste encore cette fragilité psychologique du citoyen face au rouleau compresseur marketing des multinationales. Le marché des portables en est le porte-drapeau : à partir d'un outil de travail (le portable a débuté dans les mains de cadres sup, puis des commerciaux), on décline maintenant une pléthore de gadgets d'une utilité inversement proportionnelle au prix. Portable-console de jeux, portable-appareil photo, portable connecté au web... c'est à se demander comment on communiquait avant les années 90. Par signaux de fumée ?
Nous avons comme résultat (global, c'est pas que la faute au portable) un lien social complètement délité, où n'existent plus que des rassemblement tribaux, que ce soit autour d'idéologies ou de parts de marché. Le teufeur du Technival se fout royalement des problèmes de l'éleveur de porcs, qui se contrefiche de l'intermittent du spectacle, dont les velléités aristiques échappent au spectateur de Star'Ac. Peu importe ! Est-ce que tout la monde a bien son portable ? Zat is ze question.
Je me sens de plus en plus Brianholdenisable ces jours-ci. L'article du Nouvel Obs m'a rappelé le bon temps où je me faisais des compils sur K7 avec un simple poste, et où la visite à la Fnac des halles était quelquechose d'agréable, quand les bacs à disques contenaient des pochettes quatre fois plus grandes qu'aujourd'hui.
Pareil pour ce séquenceur, qu'il s'appelle - BIIP - , - TUUT - ou - GNOK - , je les ai tous. J'ai beau prôner la défense des programmeurs, que tout travail mérite salaire, je suis comme tout le monde, quand c'est gratos et qu'il n'y a qu'à se pencher... Mais alors pourquoi je pondais le triple de compos siplement avec mon M1 et son séquenceur intégré, et un Porta-One 4 pistes ? Est-ce que j'ai vraiment besoin de toutes ces options à la con ? De perdre une heure à quantiser un pattern merdique plutôt que d'apprendre à jouer la partie correctement, en une seule prise (et tant mieux s'il y a erreurs heureuses) ?
J'en viens à me dire qu'un ordinateur, c'est juste bon pour la retouche. Photoshop ou le son, c'est kif-kif. Que pour ce qui est du processus de création, la génèse du morceau, rien ne peut remplacer le contact organique avec un instrument. Ou alors, c'est de la musique électronique PURE ou du Rap à la rigueur. Le reste est de la daube, de la sonorisation ou le dernier spot Vivagel.
Mon dernier essai sera une surface de contrôle. Si après ça, la relation avec la machine reste toujours aussi froide, ce sera 8 pistes à bande, 1 seul synthé et une batterie (vous savez, ce truc encombrant et bruyant).
Et pourtant, tous ces instruments virtuels sont renversants. Et pourtant, je perds mes idées parce qu'il faut 2 minutes si je suis rapide pour régler quelque chose, quand ce n'est pas ouvrir le manuel. Sans parler du risque de perdre complètement le fil du morceau parce qu'on essaye un nouveau filtre.
Mais non, je ne suis pas si off-topic que ça... Un des problèmes de l'industrie, c'est aussi que les prétendants au contrat (nous) ne savent plus faire décrocher les mâchoires des dirigeants (eux) par la simple évidence d'un talent inopposable. Si la musique que nous continuons à produire est formatée pour ce système, je ne vois pas comment en sortir.
Et c'est pas la peine de la ramener avec vos poulains à défendre, on l'a fait il y a quelques pages de cela : le dernier single des Strokes m'a fait pitié, celui de Coldplay m'a fait doucement rigoler, et le problème anyway c'est aussi un peu nous, les français.
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