Les Intermittents Dans La Rue. |
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lun. 16 sept. 2002, 16:37
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Salut à tous, La discussion sur le statut des intermittents du spectacle est très intéressante. Entre ceux qui sont pour, ceux qui sont mitigés, ceux qui sont contre, ceux qui s'en tapent, il y a place pour un vrai débat. Il est certain qu'au nom de la rentabilité, le MEDEF ne peut être d'accord avec un système dont la caisse est en perpétuel découvert (je peux retrouver les chiffres si cela intéresse quelqu'un). D'autre part, on ne peut passer sous silence les divers abus dont les producteurs (qu'ils soient du secteur de la musique ou d'autres secteurs : spectacle vivant, prod. audiovisuelle, cinoche, etc...) se rendent régulièrement coupables. Et cela, parfois, avec la complicité des salariés (exemples nombreux). En cela, voir des "patrons" et des salariés défiler ensemble dans les rues de Paris m'a toujours semblé suspect. Il me semble que le statut d'intermittent mériterait que l'on se mette autour d'une table et que l'on en discute sérieusement : le statut actuel n'est pas réaliste. S'il doit permettre à des artistes et à des techniciens de pouvoir vivre de leur métiers, il me semble délicat que se soit sous la forme d'un subventionnement de leurs activités par une caisse à laquelle cotisent l'ensemble des salariés français. D'autres ressources doivent être trouvées pour faire vivres les compagnies, les groupes musicaux, les artistes corégraphes, les productions audiovisuelles et les techniciens qu'ils emploient. L'un des principaux partenaires est bel et bien le Ministère de la Culture, mais on ne l'entend pas beaucoup. Les politiques ont une lourde responsabilité dans cet état de chose qui ont permis (à bon ou à mauvais escient ?) la multiplication des endroits de production.
Pour revenir à aujourd'hui, il y a 3000 personnes qui défilent en ce moment entre les Invalides et le Palais Royal. On ne peut pas ne pas en tenir compte. Sellières et ses acolytes ne peuvent pas ne pas les voir. Mais M. Aillagon devrait lui aussi sortir de sa torpeur (et de son ministère !), sinon, le bâton pourrait lui revenir à la figure.
Pour ce qui concerne la pétition dont il a été question ces derniers jours, voici ce que j'ai trouvé à son sujet :
Auteur: FNSAC-CGT (---.abo.wanadoo.fr) Date: 12/09/2002 07:00
Chers amis,
La circulation de la pétition par émail intitulée "Pétition de soutien aux intermittents du spectacle" est très louable et ce geste de solidarité sera grandement apprécié. Toutefois le texte est complètement obsolète au regard de la situation telle qu'elle a évolué ces derniers mois.
Puisque vous connaissez notre site www.fnsac-cgt.com, consultez plus particulièrement la rubrique "actualité, communiqués de presse". Nos différentes communications vous permettront de suivre les évènements qui se sont déroulés depuis plus de deux ans.
Vous pouvez également vous abonner à notre revue bimestrielle "Spectacle et communication" pour 15 euros annuels.
Nous ne pouvons que vous conseiller d'adhérer à un syndicat professionnel correpondant à votre métier. Ces syndicats en lien avec notre fédération pourront vous donner les informations nécessaires qui vous seront utiles pour solliciter vos collègues et vous permettront de les renseigner plus exactement. Vous trouverez les adresses dans la rubrique "organisations et syndicats fédérés".
Amicalement.
FNSAC-CGT
Bien sûr, il s'agit du point de vue d'une f"dération de syndicats qui reste discutable. Il reste que se sont des gens qui sont à la croisée des chemins et qui peuvent encore être très utiles.
Pardon pour cette contribution un peu longue (et qui semblera peut-être off-topic à certains). Cependant, si nous voulons pouvoir encore vivre quelques années de nos métiers, il va falloir tenir compte de ce qui est en train de se passer.
Bien à vous, Daniel.
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Réponse(s)
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mer. 4 déc. 2002, 15:25
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Moderator (et à travers !)

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DUR DUR !!! un communiqué de la Fédération CGT du Spectacle sur le rapport des inspecteurs de l'IGAS sur le chiffrage UNEDIC des annexes 8 et 10 : IL EST DESASTREUX POUR NOUS !!!
il va nous falloir réagir très vite, la prochaine commission UNEDIC se tient les 18 et 19 décembre, le temps de nous plumer avant d'aller plumer les dindes !!!
ANNEXES 8 ET 10 : NOUS NOUS OPPOSERONS A LA " TRIPLE PEINE "
La mission confiée à J. Roigt et R. Klein, respectivement inspecteurs généraux des Affaires Sociales (IGAS) et de l’administration des Affaires Culturelles (IGAC) sur l’assurance chômage des salariés intermittents du spectacle vivant et enregistré par les ministres des Affaires Sociales et de la Culture, a fait l’objet d’un rapport qui vient de nous être communiqué.
A l’examen de ce document de 106 pages -hors annexes- et bien que les rapporteurs se prononcent pour " le maintien d’un régime spécifique dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle ", il ressort que l’économie générale des réformes avancées se solderait ni plus ni moins par l’application d’une triple peine aux salariés intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel. C’est ainsi que :
ß La dégressivité des allocations serait pérennisée alors qu’elle ne s’applique plus dans l’ensemble du régime d’assurance chômage ; ß En l’état, le doublement des cotisations Assedic des intermittents et des entreprises du spectacle serait maintenu ; ß Les droits à l’indemnisation seraient sévèrement amputés pour le plus grand nombre de professionnels, qu’ils soient artistes, réalisateurs, techniciens ou ouvriers.
Emprunt d’une logique purement assurantielle et excluant toute notion de solidarité, la mise en application des préconisations des rapporteurs se traduirait par l’exclusion d’un grand nombre de professionnels de toute indemnisation chômage, tout en améliorant de façon très sensible l’indemnisation de ceux -les moins nombreux- ayant eu une forte activité professionnelle et des revenus élevés.
De telles orientations sont pour notre Fédération et ses syndicats inacceptables. Sans attendre, la Fédération CGT du Spectacle demande l’ouverture d’une concertation sur le contenu de ce rapport avec le gouvernement. La Fédération CGT du Spectacle appelle, plus que jamais, les artistes et techniciens à se mobiliser partout en France.
Pour Paris, une assemblée générale aura lieu le 16 décembre à 19h à l’annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff, 85 rue Charlot Paris 3e (métro République).
Un premier rendez-vous est donné le mardi 17 décembre à 14h devant le MEDEF, 31 avenue Pierre 1er de Serbie (métro Iéna ou Alma Marceau).
D’ores et déjà, de nombreuses assemblées générales sont programmées comme l’indique le document ci-joint. Pour plus d’informations, se rapprocher de votre syndicat local ou professionnel ou consulter le site internet de la Fédération www.fnsac-cgt.com.
Nous joignons également à la présente déclaration une note plus détaillée sur les mesures avancées dans le rapport IGAS/IGAC.
Paris, le 4 décembre 2002
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
NOTE RELATIVE AUX PROPOSITIONS DES INSPECTEURS IGAS/IGAC SUR LES ANNEXES 8 ET 10
En premier lieu les annexes seraient reconfigurées. La première annexe regrouperait tous les techniciens et ouvriers du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel. La seconde concernerait tous les artistes et tous les réalisateurs.
Pour l’annexe " ouvriers/techniciens " :
Le champ d’application serait resserré, la liste annexée des métiers réduite. L’entrée dans cette annexe serait conditionnée, à défaut de diplôme ou de carte professionnelle, à la justification de 2 ans d’expérience professionnelle minimum.
S’agissant de l’affiliation, la première ouverture de droits serait fixée à 507 heures au cours des 12 derniers mois ou 606 heures, c’est à dire 4 mois sur 18 mois (il s’agit là de la condition d’ouverture de droits du régime général), celle-ci n’ouvrirait plus que 6 mois d’indemnisation (au lieu de 12 actuellement).
Les autres filières sont les suivantes : ß 8 mois travaillés sur 12 (1203 h) ouvriraient, selon les options proposées, entre 15 et 24 mois ; ß 14 mois travaillés sur 24 (2123 heures) ouvriraient entre 30 et 48 mois d’indemnisation ; ß 15 mois (2272 heures) sur 30 mois, ouvriraient entre 30 et 45 mois d’indemnisations ; ß 24 mois (3336 heures) sur 36 mois ouvriraient entre 45 et 60 mois ; ß 27 mois (4095 heures) sur 36 mois ouvriraient entre 48 et 63 mois.
Pour le calcul de l’allocation, le taux passerait de 31,3 % à 40,3 %, sachant que la franchise serait supprimée.
Pour l’annexe " artistes et réalisateurs " :
Les activités salariés des artistes pour des particuliers ne seraient prises en compte dans l’annexe qu’au-delà d’une ouverture de droits, c’est-à-dire au-delà de 43 cachets.
Tous les cachets quels qu’ils soient seraient comptés pour 12 heures (1,5 jour de travail). Rappelons qu’actuellement les cachets sont pris à raison de 16 heures pour la sécurité sociale. La recherche pour l’affiliation demeurerait sur 1 an de date à date, tout comme les durées d’indemnisation.
S’agissant de l’indemnisation : ß pour 43 cachets (ou 3 mois) effectués sur 12 mois, ou bien 50 cachets sur les 18 derniers mois, le taux d’allocation serait fixé à 18 % au lieu de 31,3 %. ; ß Pour 63 cachets (5 mois) sur 12 mois, le taux d’allocation serait de 31,3 %. Autrement dit pour maintenir le niveau d’allocation actuel, il faudrait effectuer 20 cachets de plus, (ou + 2 mois) ; ß Pour 75 cachets (6 mois) sur 12 mois, le taux passerai à 40,4 %. La franchise serait maintenue moyennant une réforme pour son application.
Enfin, il convient de noter que les rapporteurs ont cru bon de tresser des louanges à la carte professionnelle (qui fleure bon le gouvernement de Vichy) ainsi que le label, à l’instar de celui qui a été mis en place pour les prestataires des variétés et qui est géré par une organisation patronale.
S’agissant du chiffrage de l’UNEDIC, ce ne sont pas les circonvolutions des rapporteurs qui favoriseront la transparence, et donc la pertinence des chiffres utilisés par le MEDEF.
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mer. 4 déc. 2002, 22:34
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Je n'arrive pas a mettre la main sur le rapport de MM J. Roigt et R. Klein. Le premier (ou la première) qui le trouve nous le dit et nous donne l'adresse, hein ! Merci. Et en effet, rendez-vous le 16 décembre à 19h à l’annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff, 85 rue Charlot Paris 3e (métro République). On va pas se laisser faire, non mais ! A lire : http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.p...rubr=1&id=55928Après on peut débattre. Et pour finir, d'accord avec la Miss, le 11 décembre : votez pour qui vous voudrez, mais votez ! Nous avons la chance de pouvoir élire les juges (enfin, la moitié) qui règlerons nos éventuels conflits avec nos employeurs, alors, votons ! A+
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jeu. 5 déc. 2002, 10:15
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AUX AAARMES !
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Ah.
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dim. 15 déc. 2002, 11:55
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La madame est partie.
       
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On remet son bonnet et sa parka lundi 16 et mardi 17 :
chtite piqûre de rappel :
Une assemblée générale aura lieu le 16 décembre à 19h à l'annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff, 85 rue Charlot Paris 3e (métro République). Un premier rendez-vous est donné le mardi 17 décembre à 14h devant le MEDEF, 31 avenue Pierre 1er de Serbie (métro Iéna ou Alma Marceau).
ANNEXES 8 ET 10 : NOUS NOUS OPPOSERONS A LA " TRIPLE PEINE " La mission confiée à J. Roigt et R. Klein, respectivement inspecteurs généraux des Affaires Sociales (IGAS) et de l'administration des Affaires Culturelles (IGAC) sur l'assurance chômage des salariés intermittents du spectacle vivant et enregistré, par les ministres des Affaires Sociales et de la Culture, a fait l'objet d'un rapport qui vient de nous être communiqué. A l'examen de ce document de 106 pages -hors annexes- et bien que les rapporteurs se prononcent pour " le maintien d'un régime spécifique dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle ", il ressort que l'économie générale des réformes avancées se solderait ni plus ni moins par l'application d'une triple peine aux salariés intermittents du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel. C'est ainsi que : * La dégressivité des allocations serait pérennisée alors qu'elle ne s'applique plus dans l'ensemble du régime d'assurance chômage ; * En l'état, le doublement des cotisations Assedic des intermittents et des entreprises du spectacle serait maintenu ; * Les droits à l'indemnisation seraient sévèrement amputés pour le plus grand nombre de professionnels, qu'ils soient artistes, réalisateurs, techniciens ou ouvriers. Emprunt d'une logique purement assurantielle et excluant toute notion de solidarité, la mise en application des préconisations des rapporteurs se traduirait par l'exclusion d'un grand nombre de professionnels de toute indemnisation chômage, tout en améliorant de façon très sensible l'indemnisation de ceux -les moins nombreux- ayant eu une forte activité professionnelle et des revenus élevés. De telles orientations sont pour notre Fédération et ses syndicats inacceptables. Sans attendre, la Fédération CGT du Spectacle demande l'ouverture d'une concertation sur le contenu de ce rapport avec le gouvernement. La Fédération CGT du Spectacle appelle, plus que jamais, les artistes et techniciens à se mobiliser partout en France. Pour Paris, une assemblée générale aura lieu le 16 décembre à 19h à l'annexe de la Bourse du Travail, salle Eugène Hénaff, 85 rue Charlot Paris 3e (métro République). Un premier rendez-vous est donné le mardi 17 décembre à 14h devant le MEDEF, 31 avenue Pierre 1er de Serbie (métro Iéna ou Alma Marceau). D'ores et déjà, de nombreuses assemblées générales sont programmées en régions. Voir également à la présente déclaration une note plus détaillée sur les mesures avancées dans le rapport IGAS/IGAC. Paris, le 4 décembre 2002
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La Miss est partie sur Second Life et se prélasse sur du sable fin, entourée de créatures de rêves dans une végétation luxuriante... enfin une retraite bien méritée !!!
Yodelhihoo. ;-)
NB : ne laissez pas de messages dans ma bal, je n'y suis plus...
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dim. 15 déc. 2002, 23:03
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Voilà ce que j'ai reçu et fait tourner. J'ai pas eu l'idée  de vous le faire passer. Mais je pense que ca peux encore servir: Cher collègue et ami artiste; suite à la diffusion d'un reportage par France 2 au JT de 20 h animé par David Pujadas concernant les intermittents du spectacle je te convie à signer la petite bafouille suivante, indiquer le nom de ta ville et à l'envoyer au médiateur info de France 2, mediateurinfo@france2.fr Puis fais passer à ton voisin et dis-lui d'en faire autant. ----------------------------------------------------------------------------------------------- Bonjour, je suis artiste et intermittent du spectacle, et je déplore vigoureusement la manière avec laquelle France 2 a traité en moins de trois minutes l'information sur le statut des intermittents du spectacle le lundi 2 décembre au Jt de 20h où David Pujadas faisait état des "privilèges" qui nous sont octroyés. Tout d'abord qu'est ce qu'un privilège ? Toutes les professions qui bénéficient d'aides publiques ne sont- elles pas privilégiées ? A savoir : l'agriculture, l'enseignement (privé), l'industrie, les transports, le presse etc... Les différents types d'exonérations fiscales accordées aux grandes entreprises nationales voire étrangères, enfin toute aide qui favorise ou pérennise un secteur d'activité et qui permet au final de garantir les salaires, l'emploi ou l'indépendance nationale ne serait-elle pas facteur de privilège ? La provenance des fonds et leur attribution est toujours discutable, et le patronat est le premier à bénéficier des aides publiques mais celui ci dénonce et attaque régulièrement ce statut depuis plusieurs années. Alors pourquoi vouloir, encore une fois, jeter l'opprobre sur une profession qui a déjà du mal à exister et qui résiste tant bien que mal à la culture et aux loisirs prêts-à-consommer dont nous inondent les Anglo-saxons. L'immense majorité des intermittents travaille, beaucoup, avec passion et sérieux. De plus, nombre d'entre eux à l'obligation d'assumer des frais professionnels importants, frais de transport, de locaux de travail et de répétition. Les musiciens et plasticiens doivent acquérir leur outil de travail, s'adapter à des technologies en constante évolution, donc réinvestir régulièrement dans un parc de matériel adapté, dont les coûts sont exorbitants et qui viennent en déduction de salaires en régression constante depuis dix ans. Est-ce que la rédaction de France 2 s'est inquiétée de savoir où et dans quelle condition vit un intermittent du spectacle, quel en est le salaire moyen, combien d'heures, d'années de travail sont nécessaires pour proposer une prestation artistique de qualité ? Résumer le temps de travail d'un intermittent du spectacle à une prestation scénique d'une heure trente reviendrait à dire qu'un animateur JT tel David Pujadas ne travaille effectivement que cinq fois une demi-heure par semaine, soit dix heures par mois à lire un prompteur, et ce pour vingt à trente fois le salaire d'un intermittent de base. Réglé rubis sur l'ongle, fin de mois avec l'argent public. A t'on entendu parler à la rédaction de France 2 de mandat administratif ? Le règlement pratiqué par la plupart des collectivités locales, pour les prestations artistiques, dont les délais de paiement peuvent atteindre six mois. Connaît-on les difficultés administratives à reconduire chaque année un dossier d'intermittent dont le délai s'étale aussi de deux à six mois ? Autant de problèmes qui n'ont pas été abordés et qui pourtant sont notre quotidien. Alors où sont les privilèges, qui sont les privilégiés ? France 2, service public, a proposé un reportage tronqué, dont les omissions et la subjectivité de traitement lui confère un caractère mensonger qui n'a pas échappé à la profession. Etait-ce une volonté délibérée, une faiblesse face à des pressions de lobbying ou une légèreté professionnelle, de nombreux intermittents attendent avec moi la réponse de la rédaction. Enfin que dire d'un service public qui préfère développer pendant plus de cinq minutes un sujet sur "la dernière compilation remasterisée des Pink Floyd" ou la sortie de la "X box de Microsoft" comme on l'a vu récemment plutôt qu'un reportage sur des créations d'artistes ou produits nationaux et régionaux.
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dim. 15 déc. 2002, 23:14
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La madame est partie.
       
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mon rêve : que la france tsoin tsoin se reveille un matin avec plus rien dans ses postes de télé , plus rien à la radio, plus rien au supermarché arrghhl! .....plus un son , plus un bruit, rien , fini, terminé... hahahahaaaaaa!
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La Miss est partie sur Second Life et se prélasse sur du sable fin, entourée de créatures de rêves dans une végétation luxuriante... enfin une retraite bien méritée !!!
Yodelhihoo. ;-)
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lun. 16 déc. 2002, 04:06
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Moderator In Chief (MIC)

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ça sent la grêve générale ça (bon je sais j'ai le nez bouché, je carbure à l'aspirine, j'ai des gouttes dans le nez et je prend du sirop contre la toux mais c'est pas une raison). Ce n'est pas en vidant les ANPE qu'on élimine le chomage, de même ce n'est pas en limitant les indemnisations qu'on résout un problème général des caisses. Ah j'oubliais que saltibanque n'était pas un vrai métier  et puis ça s'enterre la nuit à la fosse commune aussi  t'as raison Kiki, un peu de silence ferait du BIEN
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lun. 16 déc. 2002, 12:23
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QUOTE t'as raison Kiki, un peu de silence ferait du BIEN Ouais, l'opinion public ne sera conscient du problème que s'il leur est impossible de regarder Star Academy ou le Hit Machine...
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Ah.
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