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le chômage des intermittents, je ne suis pas d'accord |
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sam. 11 mars 2006, 16:27
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QUOTE (damos @ Mar 11 2006, 15:05) Salut, Comme c'est bizarre tous ces gens qui crachent sur les intermittents.. Personne ne parle du travail au noir, des subventions européennes qui devraient en partie être atribuées à la culture et qui sont détournées par le les grands lobbits agricoles français.. On marche sur la tête, les intermittents sont en général là pour faire le sale boulot alors mince quant on voit toutes ces catégories qui sont chouchoutées par nos gouvernements Par contre rien à la tv sur les métiers du batiment (hausse de l'immobilier) ou sur le montant des sub accordé aux agriculteurs c'est tabou Alors bon ça me fait rire même aux usa que je connais les zicos sont plus protégés On n'a pas donné des sous aux studios parisiens qui étaient dans la mouise pas l'ombre d'une sub on est aux pays du saucisson.. et de la nomenclatura pas étonnant que nôtre ministre aime la chine J'ai vu personne cracher sur les intermittents ici. D'ailleurs personne ne souhaite que le statut soit supprimé, mais réformé c qui n'est pas la même chose. De même, je ne pense pas que tu aies une quelconque connaissance du monde agricole sinon tu n'aurais pas écrit cela. La plupart des agriculteurs français vivent des des condtions minables et la subvention est la seule issue pour que ces derniers vivent decemment face aux prix du marché. Comme toujours, y'a des gros exploitants qui ramassent la timbale, mais faut pas généraliser. Si tu peux concevoir qu'on puisse aider par une assurance chomage les intermittents, j'ose espèrer que tu puisses tolérer qu'on aide d'autre secteurs sinistrés dont l'agriculture fait partie. Quand aux intermittents qui font le sale boulot, y'a personne qui fait du marteau piqueur ou coule du goudron ici me semble-t-il... Aux usa, les zicos ne sont pas plus protègés, tu peux demander à notre représentante américaine. Leur métier est mieux défendu ce qui n'est pas la même chose, notamment les prix des séances, mais pour la protection, nada. C'est à la trash.
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sam. 11 mars 2006, 17:45
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Tikophobe forever…
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Je suis d'accord avec la majorité des choses écrites depuis deux ou trois pages. Un des problèmes, et pas seulement dans la Culture, est que tout fonctionne à coups de subventions, distribuées généralement par des bran*eurs notoires, donc tous les abus sont permis... Un autre problème, et de taille, est qu'il n'y a presque plus de frontières entre le monde des amateurs et celui des pros, par la faute des annonceurs, des diffuseurs et des politiques démagos de certaines collectivités territoriales. Il n'est pas possible de parler du statut de l'intermittence sans que ça tourne aux règlements de comptes entre pro-syndicalistes, politiques de gauche ou de droite, MEDEF, ec, etc... Le truc, c'est que tous ces couil*ons n'ont pas encore compris, ou plutôt ne veulent surtout pas le dire, que c'est une question de politique générale culturelle qu'il faut règler, pas en s'attaquant à un statut, mais en se demandant une bonne fois pour toute, que faire de l'argent donné sous forme de subvention. Il faut aussi règler définitivement le rôle des écoles de musique, en faisant comprendre aux collectivités territoriale que ce ne sont que des musiciens amateurs qui se produisent, pas des pros, et qu'il y a un monde entre les 2. Et effectivement, le prix d'un cachet est dérisoire, à moins de 3 fois ça, je sors pas mon sax ou mon basson pour un concert. Le truc, c'est que j'en ai pas besoin pour pouvoir vivre, et nos grands décideurs ont bien compris que vu le nombre de personnes concernées, ils pouvaient très bien leur demander tout et n'importe quoi, ce sont les intermittents qui en ont besoin, pas eux. Le parrallèle avec l'agriculture est très bon : l'agriculture française ne fonctionne que grâce aux subventions européennes, sans ça, il n'y a plus rien. Les agriculteurs sont devenus tellement assistés par obligation que certains arrivent à produire à perte, uniquement pour toucher des subventions et pouvoir manger. Dans le domaine de la culture, on en est pas si loin, et si rien ne se passe d'ici 10 ans, on va direct dans le mur. Et encore une fois, en écrivant ceci, il ne s'agit pas de dire qu'il faut cesser l'intermittence, juste placer le débat au dessus en enlevant l'idéologie qui généralement prends le dessus dans ce genre de débat, je comprends très bien la situation précaire dans laquelle se retrouve nombre d'intermittents...
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sam. 11 mars 2006, 18:02
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QUOTE (uilean @ Mar 11 2006, 14:41) QUOTE (Plus30 @ Mar 11 2006, 14:34) . La vérité se situe simplement au milieu.
Le principal syndicat est "politisé" et c lui qui fout la merde, d'une manière générale. Si ca c'est le milieu ,j'ose pas imaginer les extrèmes Cite moi un syndicat francais non politisé Oui Je voulais dire que c'était pas utile de partir dans de grandes idées, que la vérité est simplement humaine et bassement matériel, rien que pour moi et Dieu pour tous. On est bien d'accord sur les syndicats ils sont tous politisés est c'est pas normal, à l'origine ils ne doivent pas. Ils sont là pour défendre le boulot et rien d'autre. Au lieu de ça ils veulent le pouvoir, ils organisent des actions pour montrer qu'ils l'ont plus grande que les copains. C'est un gouvernement de Droite, y a de bonnes idées, tant pis, on va leur montrer comment on met la merde. Le peuple on s'en fout, les musicos pareil, les agriculteurs rien à battre, voila ce qu'ils pensent nos dirigeants tant politiques que syndicalistes. Moi je sais pas mais je préférerais vivre de mon métier que de subventions ou de chômage même intermittent. Artistes et Agriculteurs mêmes combat.... ... TOUS A LA FERME
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sam. 11 mars 2006, 18:45
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QUOTE (uilean @ Mar 11 2006, 14:46) both of them Ok Dans un premier temps, je crois que si les collectivités territoriales et la fonction publique jouait le jeu du code pénal, a savoir pas de prises d'intérets illégales, on donnerait un souffle énorme aux comédiens, musiciens et danseurs professionnels. Si les structures de productions para-étatiques arretait leur concurence deloyale, y'aurait un max de studios et de techniciens qui seraient au charbon, sans besoin de subventions. Bref, je pense qu'à ce niveau, le potentiel est enorme !! Cela n'empecherait pas le surnombre, en meme temps le statut jouerait mieux son role à ce moment là. Parce qu'au fond la volonté la dedans, c'est d'avoir du travail, pas de toucher des assedics Après, le copinage est aussi la résultante du manque de taf. La encore, quand y'a du travail à la pelle, cette notion s'amoindrie fortement car les productions ont besoin de compétences similaires en même temps, donc y'a pas d'autres choix que de diversifier.Et des rencontres se font à ce moment là. Je l'ai vécu dans les années 95 quand le multimédia a explosé, mon téléphone sonnait sans arret, sans grand besoin de me faire connaitre.Aujourd'hui, faut se la donner au tél pour essayer de se faire connaitre (et le plus souvent jeter ) Le travail au noir reste effectivement une plaie mais comme je l'ai dit avant, il est aussi la résultante d'un marché faussé, le chat qui se mord la queue en somme. La encore, si les règles etaient plus clean, je crois que ça pourrait rentrer dans l'odre. Il y aura toujours des filous mais la base c'est d'avoir des règles du jeu similaires.
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sam. 11 mars 2006, 20:22
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QUOTE PAPYNATOR Ecrit le Mar 11 2006, 19:51 Quand Moliere a demarré avec sa troupe de theatre, il a dû s'endetter.
Il n'y avait pas a l'epoque d'ASSEDIC pour les intermittents.
Il a fini en prison à cause de ses factures impayées.
Aujourd'hui, vous avez une protection sociale
que beaucoup de pays nous envient.
Essayez de l'ameliorer au lieu de vous plaindre....
Y EN A MARRE DES ASSISTES QUI CRACHENT DANS LA SOUPE ! C'est mignon... mais t'as rien compris ! Quand Molière jouait ou écrivait, il était, déjà à l'époque et durant une partie de sa vie, "subventionné" par le Roi. Il est mort couvert de dettes, tout comme peut mourir un "producteur" actuellement... Comme quoi, l'Histoire est un éternel recommencement... Que tu considères les intermittents comme des assistés, c'est ton droit, je serais quand même curieux de savoir ce que tu fais, mais là, pour une fois, on avait les prémices d'une discussion "normale" autour de ce statut, et on vient de retomber dans le "madelinisme de comptoir" (copyright Mr.T) C'est bien dommage d'arriver à de tels propos extrémiste, en sachant que si tu est sur ce site, tu dois être sensible un minimum à la vie culturelle de ce pays, et que tu le veuille ou non, les intermittents en font partie.
Ce message a été modifié par marsu - sam. 11 mars 2006, 20:53.
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sam. 11 mars 2006, 20:32
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Les syndicats français sont politisés! Non seulement cette phrase ne veut pas dire grand chose, mais surtout il faut se poser la question pourquoi les syndicats français manquent cruellement d'adhérents... Pour des raisons historiques, dont l'une est le refus quasi systématique du patronat, pas seulement le grand, mais surtout le petit dans ce cas, de discuter autrement que sous la contrainte, que le fait d'être syndiqué vous fait perdre tout espoir d'avancement quelque soient les qualités que vous pouvez développer au sein de l'entreprise, quand on ne vous fout pas à la porte (par des moyens détournés depuis la libération et 1968 avec les lois protégeant les représentants syndicaux), donc le seul moyen de faire aboutir quelques réformes est de passer par le politique... Par contre les salariés votent en grand nombre à chaque élection pour les représentants, les prud'hommes, etc, ce qui veut dire qu'ils se sentent relativement bien représentés... Etant nordique, je connais un petit peu ce qui se passe là-haut où les syndicats seraient pas politisés... Depuis la grande grève des années trente, le patronat a compris que la négociation est positive, pas la "concertation à la française", son intérêt à réellement se réunir régulièrement avec ses employés... Pourtant le plus grand syndicat est affilié au parti socialiste depuis toujours...! Le medef n'est-il pas politisé, tout comme la cgpme encore plus à droite? Pour avoir été moi-même des deux côtés de la barrière, salarié, puis profession libérale, puis patron non salarié, puis patron salarié, ayant fréquenté différents syndicats "salariés" et "patronaux", je peux dire que ceux les plus politisés étaient les "patronaux", tout comme ceux où régnaient le plus grand copinage, la plus grande corruption, de très loin, non seulement en matière quantitative (les avantages en jeu...), mais aussi moralement... Bien sûr, j'ai rencontré des gens "honnêtes" dans ces milieux "patronaux", mais ils étaient une minorité... Pour ce qui est de l'administration française, j'ai eu de nombreuses bonnes surprises concernant la compétence et la disponibilité des fonctionnaires de "base", par contre dés qu'on monte chez les "hauts fonctionnaires", le plus souvent il m'a fallu passer par des "réseaux" pour pouvoir les atteindre, et leurs compétences laissaient souvent à désirer en dehors du fait d'obtenir un passe droit! Là encore il ne faut pas en tirer de généralités, j'en connais certains très efficaces et disponibles... Les syndicats non politisés, c'est une vielle idée, les syndicats "corporatifs", cela ne vous dit rien? Je laissent chercher ceux qui n'ont pas de mémoire... Effectivement les bonnes idées ne viennent pas seulement de la gauche, mais la droite se souvient-elle de son comportement lorsqu'elle était dans l'opposition?! Aussi, c'est drôle de la voir se morfondre de l'opposition actuelle! De toute façon je préfère une véritable confrontation des idées, qu'un consensus mou qui ne fait qu'alimenter les extrémistes de tous poils! QUOTE Etre payé à sa juste valeur est un argument de manipulateur ? Pris seul non, mais après avoir fait un tableau ultra sombre des autres intervenants, les accusant de tous les maux, là oui cela le devient! Pour finir maintenant, je vis de mes seules ventes "d'œuvres" picturales, sans filet puisqu'à 99% à l'étranger, donc sans l'aide d'un quelconque syndicat, mais avec l'aide d'un réseau d'amis, de relations commerciales que je me suis faits au fil du temps, à ce sujet, je peux dire que mes plus fidèles soutiens viennent de ceux qui ne sont pas intéressés financièrement à la "chose"... Mais ce n'est pas pour autant que je crache sur ceux qui peuvent avoir besoin de protections collectives, ni de leurs représentants... Ceci dit amicalement, sans attaquer les personnes, mais certaines idées développées ces derniers temps dans ce forum...
Ce message a été modifié par Franerik - sam. 11 mars 2006, 20:34.
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LE PRINTEMPS DES AMOUREUXVIVE LA LUMIÈRENe perdez pas votre vie à la gagner, ne vous prenez pas au sérieux, d'autres le feront bien mieux pour vous !EN VACANCES DÉFINITIVES DE MAC MUSIC POUR DÉFAUT DE LANGUE DE BOIS
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sam. 11 mars 2006, 21:35
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La madame est partie.
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QUOTE (PAPYNATOR @ Mar 11 2006, 20:51) Quand Moliere a demarré avec sa troupe de theatre, il a dû s'endetter.
Il n'y avait pas a l'epoque d'ASSEDIC pour les intermittents.
Il a fini en prison à cause de ses factures impayées.
Aujourd'hui, vous avez une protection sociale
que beaucoup de pays nous envient.
Essayez de l'ameliorer au lieu de vous plaindre....
Y EN A MARRE DES ASSISTES QUI CRACHENT DANS LA SOUPE ! Je vois pas le rapport avec la choucroute ! On arrive a un niveau de débat rarement égalé sur ce sujet... je veux bien qu'on se dise que tout le monde peut intervenir sur un forum, mais à un tel niveau d'incompréhension du problème posé, je crois qu'il vaut mieux s'abstenir ... le comptoir est au bar ... et encore ... chais pas si Bhl va aimer !
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La Miss est partie sur Second Life et se prélasse sur du sable fin, entourée de créatures de rêves dans une végétation luxuriante... enfin une retraite bien méritée !!!
Yodelhihoo. ;-)
NB : ne laissez pas de messages dans ma bal, je n'y suis plus...
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