MacMusic.org  |  PcMusic.org  |  440Software  |  440Forums.com  |  440Tv  |  Zicos.com  |  AudioLexic.org
Loading... visiteurs connectés
> Les Villes Et Départements Pris Au Piège Des Emprunts Toxiques
pval
posté mar. 21 oct. 2008, 07:49
Message #1


Maniac Member
******

Groupe : Banned
Messages : 671
Inscrit : 14 juin 04
Lieu : Paris - FR
Membre no 45,095




Pour information : lu sur le site de Marianne :

http://www.marianne2.fr/Les-villes-et-depa...d91cd119efbc863

"Les villes et départements pris au piège des emprunts toxiques
Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. A leur tour, certaines villes et départements sont touchés par la crise. La raison? Ces collectivités locales avaient contracté des prêts adossés à des produits «complexes», croyant que cela signifiait «sérieux»!"


"A leur tour les collectivités locales sont touchées par la crise financière. Ainsi, Saint-Etienne ou Lille, ou encore le département de la Seine-Saint-Denis sont pris au piège des emprunts toxiques. Le problème est très simple : les collectivités locales ont contracté des prêts adossés à des produits « complexes », qui sont souvent des contrats d'options très risqués. Combien représentent-ils dans la dette des collectivités, qui s'élève environ à 67 milliards d'euros ? Difficile à dire... 20% ? 40% ? Selon le ministère de l'Intérieur, le ministère de tutelle des collectivités territoriales, c'est moins ; selon certaines agences de notation c'est plus.

Bien entendu cela dépend des villes. Selon le quotidien Les Echos et le site d'information Rue 89, 57% de la dette de Lille serait adossée à des « produits complexes », c'est-à-dire des produits spéculatifs, indexés sur des valeurs incertaines et volatiles comme les variations de change, les écarts de taux d'intérêts, voire le baril de pétrole. Qui propose ce genre de produits « complexes » (on dit aussi des produits «structurés») ? Nos amies les Caisses d'épargne, dont on a pu apprécier le flair spéculatif récemment, Dexia, la banque des collectivités territoriales, qui n'est pas dans une excellente santé, c'est le moins qu'on puisse dire ; et d'autres bonimenteurs et marchands de tapis à crédit qui ont séduit les élus locaux. Tulle, Marseille seraient concernés par ces prêts dynamiques, on dit aussi « exotiques ».

Et c'est au tour de la Seine-Saint-Denis de sombrer dans l'exotisme... D'après les Echos, Claude Bartolone aurait découvert que 97% de la dette de son département serait composée de produits toxiques, dette qui lui a été léguée par la précédente mandature. Donc il va falloir payer des intérêts élevés.



Des prêts « compliqués »… donc « sérieux » !
Ce qui est amusant, c'est l'argument avancé par les maires et conseillers généraux pour justifier leur naïveté vis-à-vis des banquiers : « On n'y comprenait rien, c'était très compliqué, donc ça paraissait sérieux. » Pas une seconde nos nigauds d'élus ne pouvaient imaginer que les banquiers non plus n'y comprenaient rien. Car les « fameuses innovations financières », qui justifieraient la liberté des marchés financiers, ne sont pas des innovations, mais des moyens de dissimuler les créances pourries au milieu des créances saines. Elles ajoutent de l'opacité et non de l'efficacité au jeu économique.

Et les conséquences sont graves, à deux égards :
1) il faudra augmenter les impôts locaux pour payer.
2) il faudra réduire la dépense publique.
Or les dépenses des collectivités territoriales sont essentielles dans la part de l'investissement public en France.

La phrase du jour : « La vérité arrive toujours trop tard et toujours la dernière, parce qu'elle a pour guide un boiteux qui est le Temps » (Balthasar Gracian, L'Homme de cour) "

Ce message a été modifié par pval - mar. 21 oct. 2008, 07:49.
Go to the top of the page
 
+Quote Post
 
Start new topic
Réponse(s)
Franerik
posté mar. 21 oct. 2008, 21:53
Message #2


SuperHero
********

Groupe : Members
Messages : 2,724
Inscrit : 17 déc. 01
Lieu : Genève - CH
Membre no 2,714




Vive la crise! Vous avez vu la remontée des cours en bourse des banques ayant obtenu 10,5 milliards du gouvernement, là aussi, il s'agit de produits complexes qui en gros seront compté comme des actifs des banques sans pourtant en être pour le gouvernement, mais seulement des obligations de remboursement donc sans aucun pouvoir pour l'état... On fait même moins que le pourtant très libéral Godon Brown 1er ministre britanique...! Ah oui, le Sarko a de gros biceps en envollées lyriques, mais dans les faits....! Le capitalisme financier est loin d'être mort, d'ailleurs il ne veulent pas le tuer, simplement le sauver de la noyade tout en profitant pour lui faire un ravalement de façade.... Quel cirque les journalistes télé relaient en toute complaisance, c'est pitoyable!
angry.gif laugh.gif

Ce message a été modifié par Franerik - mar. 21 oct. 2008, 21:53.


--------------------
LE PRINTEMPS DES AMOUREUX


VIVE LA LUMIÈRE

Ne perdez pas votre vie à la gagner, ne vous prenez pas au sérieux, d'autres le feront bien mieux pour vous !

EN VACANCES DÉFINITIVES DE MAC MUSIC POUR DÉFAUT DE LANGUE DE BOIS
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pval
posté mar. 21 oct. 2008, 23:09
Message #3


Maniac Member
******

Groupe : Banned
Messages : 671
Inscrit : 14 juin 04
Lieu : Paris - FR
Membre no 45,095




Saint-Etienne: le maire en appelle à l'Etat
Source : AFP
21/10/2008 | Mise à jour : 22:08 |
"Le maire PS de Saint-Etienne, Maurice Vincent, a sollicité mardi l'intervention de l'Etat pour permettre à la municipalité d'échanger les produits à risques qui composent l'essentiel de la dette de sa ville contre des emprunts traditionnels. Le premier magistrat de la ville, dont 60% des 401 millions d'euros de dette sont constitués de swaps spéculatifs, bâtis sur des taux dits "structurés", demande, dans un communiqué, l'intervention des ministères concernés "pour qu'une table ronde soit organisée rapidement avec les organismes prêteurs, afin d'obtenir de leur part l'échange de ces produits risqués contre des emprunts traditionnels". "A défaut, je sollicite la création d'une structure de défaisance permettant à notre ville de désamorcer la véritable bombe à retardement qui pèsera, dès 2011, sur les générations futures", déclare Maurice Vincent, élu en mars dernier."

Et bien les générations futures risquent de regarder leurs aînés avec le mauvais oeil.
Par exemple, les enfants de ces gens qui récemment, se précipitaient en hurlant à l'ouverture d'un Apple Center aux USA.


Go to the top of the page
 
+Quote Post



Reply to this topicStart new topic
9 utilisateur(s) sur ce sujet (9 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

 

Version bas débit - lundi 3 févr. 2025, 12:03
- © 440 Forums 2011