Demain j'arrête la clope (ou pas), 10 kg de + humeur massacrante (ou pas) Options

[Miss Kiki]

fais voir les poumons chez un pneumologue
faites un bilan respiratoire
des radios
et fais toi prescrire un traitement adapté a ta toxicologie ...

arrêter de fumer d'un coup c'est hyper violent, je l'ai fait trois fois, et le corps jongle
grave pendant la première année ainsi que les nerfs et bien sûr l'entourage.

Aujourd'hui je ferai un truc doux.

Mais il faut que ta tête soit d'accord, c'est pas qu'une histoire de volonté (on peut être très volontaire mais faire de mauvais choix) mais de descision que tu prend très profondemment, une vraie descision quoi...

c'est comme couper un cordon ombilical

Ce message a été modifié par miss kiki - ven. 20 janv. 2006, 10:28.

[benji]

EJAD, il y a un point sur lequel je ne suis pas du tout d'accord avec toi: LE GOUT DES NICORETTES.... soyons francs, c'est DEGUEULASSE ces machins !!!!!!

Bon, soyons sérieux !!

Pour Lantenac c'est sûr que c'est radical, on n'est tous égaux d'un point de vue santé...

Ben malheureusement, je n'en suis pas si sûr. D'une part, nous ne sommes pas tous égaux devant l'addiction, tant sur un plan psychologique que physionomique. C'est valable avec toutes les dépendances, de la cigarette aux médicaments, qui sera très forte chez certains individus, et quasiment absente chez d'autres. Pour ma part, je n'ai jamais ressenti de manque physique à la nicotine. En revanche, la tentation, le changement identitaire que cela implique, ça j'y suis très sensible. Et je suis un assez gros fumeur (1 paquet et demie par jour).

D'autre part, il en est de même pour les soucis de santé qui en découlent. Sans même parler de maladies graves, ou de crises cardiaques, rien que dans la vie de tous les jours, le désagrements du fumeur ne sont pas de la même intensité d'un fumeur à l'autre, même à quantité égale. Je connais des gens qui fument bien plus que moi, et sont en meilleure forme. Ils ne ressentent d'ailleurs pas le besoin d'arreter, puisque ils n'ont pas le souffle court, ne toussent pas, et ont les moyens de financer leur vice, etc.. Quant à moi, j'appartiens à la catégorie de ceux qui ne devraient pas se le permettre. En effet, ayant une facheuse tendance aux allergies de tout genre, affectant ma respiration, la fumée ne m'aide vraiment pas, et je le ressens au quotidien. J'ai le souffle court, aucune condition physique (d'un autre coté je ne fais pas du tout de sport), n'ai bientôt plus les moyens de m'acheter mes clopes (mais ça c'est un autre problème). Magré tout, cela ne permet certainement pas de dire qui sera le plus exposé à développer un cancer ou autre truc grave. N'empeche que je reste persuadé ques nous ne sommes pas égaux face à cela.

L'idéal serait de pouvoir sereinement se faire plaisir et sereinement accepter les conséquences éventuelles, sinon on cesse d'être victime du tabac pour devenir victime du sentiment de coupabilité.

Tu soulèves une question très pertinente sur la culpabilité. Pour ma part je pense que cette dernière est le pire ennemi du fumeur, et encore plus de celui qui envisage d'arreter. La décision d'arreter de fumer, ne doit pas etre motivée par la culpabilité, mais par l'envie d'arreter. Et de faire table rase sur le passé (de fumeur), sans se dire que l'on a commis une erreur, sans chercher à réparer quoi que ce soit. Simplement aller de l'avant. Et sur ce point, le discours actuel des autorité et autres "bien penseur" n'est pas pour arranger les choses. Malgré tout il est évident que les fumeurs n'ont pas à imposer "leur danger" aux autres. bref la question est complexe, et je comprend les opinions des deux partis.

Bon je m'étale un peu, mais ça contribue à me conditioner pour mon arret futur et proche.

D'ailleur quand qq me dérange avec la fumée je lui demande si ça ne le gêne pas que je pète. Franchement, pourquoi pas?

Tu demandes l'autorisation avant de peter toi ? Ben dis donc, t'es vraiment un mec bien elevé. Moi en général je pete en regardant ma victime d'un air provocateur et fier.... J'adore ça