Un Éditeur Ça Fait Quoi Pour Un Aci? |
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sam. 6 déc. 2003, 21:35
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Bonjour, Je m'occupe d'un artiste autoproduit, non distribué, non édité. Toutes ses compos sont déposées à la SACEM et il est ACI. Or je vais avoir affaire pour la 1ère fois à un éditeur. (On n'a pas de producteur rien quoi) Est-ce que c'est un interlocuteur intéressant dans mon cas où bien pour l'instant ce n'est pas du tout utile dans l'immédiat. Et la question cruciale c'est : En fait il va me proposer quoi l'éditeur? Plus personne n'achète de partitions papier si ce n'est des têtes d'affiches donc... J'ai lu pas mal de topics où vous décrivez l'éditeur comme prenant une partie des droits pour lui. Je n'ai pas bien saisi quelle part de ma création artistique il voulait s'octroyer et quel pouvait être mon intérêt. je n'ai pas non plus saisi quels droits il peut toucher ni ce qu'il peut apporter financièrement. Si c'est à moi d'avancer de l'argent pour qu'il touche ensuite des droits...là j'comprends plus rien. Si quelqu'un pouvait se pencher sur mon ignorance... je me sentirai mieux. merci d'avance.  Miss Cat
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Réponse(s)
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sam. 6 déc. 2003, 22:04
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SuperHero
       
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bienvenue à bord Miss Cat,
De nos jours l'éditeur a essentiellement une mission de "communication de l'oeuvre" au public, c'est assez large et ca ne veux pas vraiment dire grand chose..
Dans les faits il est censé être obligé de faire un "format papier" (qui n'a souvent aujourd'hui qu'une fonction d' "archivage légal"), il est également le "premier en ligne" pour discuter avec producteurs (que très souvent il connait, quand il ne l'est pas lui-meme) , distributeurs etc etc , il participe souvent pour les personnes sous contrat d'édition aux frais de réalisation, de studio, de promotion, il devient souvent un acteur incontournable à un certain niveau (et pas forcément un niveau élevé).
Ca peut etre une chance puisque c'est un peu " l'agent de l'oeuvre"
D'un autre côté, pour quelqu'un en autoproduction ou qui se débrouille seul pour se faire diffuser...si un éditeur "arrive" et ne fait rien (il y en a pas mal)....il prendra 1/3 des droits (car en sacem grosso-modo tu ne touches pas 3 tiers pour toi, tu touches 2/3 d'acte de création + 1/3 d'acte d'édition puisque sans éditeur tu es considéré comme étant ton propre éditeur, donc ce "tiers en plus" n'est pas à la base le tient).
j'espere n'avoir pas été trop brouillon....
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dim. 7 déc. 2003, 11:40
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Bonjour Clouvel, QUOTE Dans les faits il est censé être obligé de faire un "format papier" (qui n'a souvent aujourd'hui qu'une fonction d' "archivage légal") Je me dis que le format papier "full score" on l'a édité sous ordi et déposé à la SACEM donc passage sous silence de cet intérêt pour nous. QUOTE il est également le "premier en ligne" pour discuter avec producteurs (que très souvent il connait, quand il ne l'est pas lui-meme) , distributeurs etc etc , il participe souvent pour les personnes sous contrat d'édition aux frais de réalisation, de studio, de promotion, il devient souvent un acteur incontournable à un certain niveau (et pas forcément un niveau élevé). Ca peut etre une chance puisque c'est un peu " l'agent de l'oeuvre" Il faudrait donc que je négocie avec l'éditeur davantage son rôle.... marketing, promotion du groupe auprès des maisons de disques et des distributeurs? Ecrire noir sur blanc dans le contrat ce qu'il s'engage à faire. Voir aussi qui est cet éditeur exactement, s'il a vraiment pignon sur rue ou s'il se fait mousser et veut juste m'ajouter au catalogue pour gonfler son book. QUOTE D'un autre côté, pour quelqu'un en autoproduction ou qui se débrouille seul pour se faire diffuser...si un éditeur "arrive" et ne fait rien (il y en a pas mal)....il prendra 1/3 des droits (car en sacem grosso-modo tu ne touches pas 3 tiers pour toi, tu touches 2/3 d'acte de création + 1/3 d'acte d'édition puisque sans éditeur tu es considéré comme étant ton propre éditeur, donc ce "tiers en plus" n'est pas à la base le tient). Lorsqu'on signe avec un éditeur, peut-on récupérer ses droits en fin de contrat? Est-ce qu'il touche 1/3 sur l'ensemble des créations de l'ACI au jour de la signature où bien est-ce qu'on peut limiter le champs du nombre d'oeuvres sur lequel il a un droit de regard? Par exemple lui donner les droits uniquement pour le prochain CD pour lequel il va mettre des fonds par exemple en prenant part à la SDRM et en essayant de faire la promo de ce nouveau CD !:D là c'est intéressant et équitable à mon sens. Parce que on a plus d'une centaine de titres déposés en SACEM sur plusieurs années et c'est pas en 5 mn qu'un éditeur va mettre la main dessus.  D'un autre côté, si l'éditeur ne fait rien je ne vois pas comment il ferait pour toucher des droits d'édition. Je veux dire par là : D'où proviennent exactement les droits d'édition que la SACEM redistribue? D'une partie des droits SDRM? Des feuilles jaunes Sacem qu'on complète après chaque concert? Quoi d'autre? je suis assez ignorante là-dessus. Non non Clouvel tu n'as pas été brouillon... tu m'as mis sur la piste pour demander des éléments détaillés auxquels je n'aurai pas pensé.  Merci pour ta réponse et ton signe de bienvenue. J'ai mis trois ans à débarquer... c'est pas rien.  Cordialement Miss Cat
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dim. 7 déc. 2003, 12:43
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concernant les droits d'auteurs, l'éditeur n'est pas considéré simplement comme un "vil commerçant" mais presque comme faisant partie du processus de création, puisque c'est lui qui assure la conservation et la diffusion de l'oeuvre, donc il l'a fait "vivre" "exister", il ne touche donc pas de "droits d'édition" via la sacem mais il touche bien des droits d'auteurs. (ne pas oublier que le "E" de sacem veut dire éditeurs, et que ces messieurs ayant été pour beaucoup à l'origine de la création de la société, ne se sont pas oubliés au passage tu t'en doutes).
Donc pour chaque oeuvre déposée pour laquelle il y a un contrat d'édition et l'éditeur apparaissant sur la feuille de dépôt, l'éditeur va percevoir un tiers des droits d'auteurs. Il les touchera sur l'ensemble des droits, execution pubiique dont concerts, passages radio/télé, reproduction mécanique, exactement comme un auteur "normal", donc ca englobe "tout" y compris sdrm. Et il n'y a pas à négocier sur ce point de la répartition.
Bien sur qu'il faut ne pas s'engager à la légère
C'est vrai que les temps ont changés et que son rôle est devenu de plus en plus flou, d'ailleurs certaines maisons de disques ont un "pool" édition, dont le travail consiste essentiellement à ..toucher les droits (je caricature mais pas tant que ça).
Franchement et ca n'engage que moi : quand on me dit qu'avoir un éditeur c'est le début de la "professionnalisation", je veux bien mais a depend dans quelles domaines. pour moi, quand je vois le "poids" et le "professionnalisme" des éditeurs de musique contemporaine, je peux te garantir que souvent je fais pas le travail d'édition moins bien qu'eux....
D'autre part, bien avoir en tête que si tu juges que l'éditeur ne fait pas son boulot correctement, il sera tout à fait en droit de te répondre : "j'ai présenté ses oeuvres aux radios, aux prods, aux organisateurs de concert, c'est pas de ma faute si personne n'en veut".
De ttes façons, si c'est un "gros" éditeurs sérieux, tu vas vite t'en rendre compte..Donc ne pas s'engager à la légère selon moi, si tu juges que tu fais déjà assez bien le boulot d'édition, continue. D'un autre côté ca peut être une opportunité géniale si le mossieur (enfin la société de mossieur) a du poids, et si tu passes à côté, et bien adieu les gros cigares, les gucci (ottes) et les maga-teufs à St-trop...
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dim. 7 déc. 2003, 21:16
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Bon alors je ne suis pas sûre de bien te comprendre : les titres déjà déposés pour 3/3 par mon ACI préféré  restent acquis pour lui puisque on a fait le dépôt complet de la partition et qu'il a signé 3/3 à la SACEM? L'éditeur il co-signe les réalisations suivantes non ? Tu vois je suis déjà perdue! Grrrrr Sinon tout ce que tu m'expliques ne me donne franchement pas des ailes pour foncer vers l'éditeur en question. De toute façon j'attends qu'il se manifeste et je serai méfiante et essayerai de le tester sur ses compétences et ses promesses.... ça va être dur!  C'est moi qui m'occupe de faire tourner le groupe et d'annoncer l'événement auprès des médias et pros, sans toucher un sous pour l'instant. Ça me ferait mal qu'un intrus vienne légiférer sur mes plates bandes sous prétexte qu'il sait mieux faire (ce qui est certainement vrai car je n'ai que deux bras, deux jambes et une tête)  mais le risque est là, d'être déçue et que je continue sous sa coupe à faire tout le boulot!  Merci de tes explications. A+ Miss Cat P.S. : Ah j'oubliai les Gucci (ottes) et St Trop.. pour moi c'est pas le top, donc de ce côté y'aurait rien à regretter;)
Ce message a été modifié par Miss_Cat - dim. 7 déc. 2003, 21:21.
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dim. 7 déc. 2003, 22:17
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Bien vu Eric, Ça me redonne le moral donc on traite sur les chansons précisément. Et la SDRM... c'est l'éditeur qui la paye du coup?  Miss Cat
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lun. 8 déc. 2003, 07:56
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si je puis me permettre, tu mélanges tes fonctions ACI : c'est trois métiers et pour chacun il y a des professionels attitrés. pour un auteur/compositeur, l'éditeur "édite" son "oeuvre" (dans ton cas ta chanson) sous forme d'un support (partition, disque etc.) et la diffuse (radio, TV) mais aussi eventuellement faire connaitre ta chanson à d'autres interpretes (c'est le cas de la chanson amsterdam de J.Brel chanté par D.Bowie, c'est le fruit du travail de l'éditeur) l'éditeur s'occupe de l'oeuvre pas de l'interprete…donc tu signe un contrat oeuvre par oeuvre quand elle est fini, jamais avant. pour l'interprete il y a le producteur (disques ou spectacles), l'agent(ou manager) pour les dates, l'attaché de presse, etc. ce n'est pas le boulot d'un éditeur de te trouver des dates, et c'est pas le boulot du manager de te faire passer à la radio…
mais, comme pour les aci, certains professionnels se regroupent…les majors… mais dans tous les cas, tu auras plusieurs contrats et plusieurs interlocuteurs.
pour un disque il y a trois étapes production, edition (éventuellement) et distribution. Celui qui paye la SDRM, c'est celui qui paye la fabrication (graphiste, films et pressage donc sdrm). pour la fabrication c'est la "patate chaude", chacun se la renvoie, tout les cas de figures existent.il faut négocier ça dans le partage des pourcentages du prix de vente, mais ça ne te concerne que si tu est productrice, en tant que ACI c'est pas tes oignons !
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lun. 8 déc. 2003, 14:44
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Miss Cat, si ton poulain est à la SACEM, je te signale que celle-ci a un Service Juridique et Fiscal gratuit (c'est le Mercredi). Prenez RV avec Yves Quérol, qui m'a sauvé bien des coups, qui n'est pas marié avec les éditeurs, et est sûrement au courant des arnaques. Je suis un vieux schnoque qui n'a fait que de la musique de film. Pour qques éditeurs "sérieux" qui payaient convenablement la fabrication de ces musiques, et qui en retour, touchaient 1/3 de DEP (droits d'exécution publique) et 1/2 de DRM (droits de reproduction mécanique), il y a des "gredins" profitant d'une position dominante pour toucher cette part éditoriale, sans avancer un clou, et sans rien faire. Bon courage Pour les disques, je n'y connais rien.
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mar. 9 déc. 2003, 13:51
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QUOTE (elebuhe @ Dec 8 2003, 11:40) ... tu peux dénoncer le contrat d'édition estimant que l'éditeur ne fait pas son travail l.... Ca Rico c'est quand t'as le pognon pour payer l'avocat Miss_cat, si tu fais déjà le boulot d'un agent, tu dois toucher un pourcentage sur les "affaires" dont tu t'occupes, même avec des copains, à un moment il faut apprendre à discuter des choses vulgaires, ca evite les facheries et éclaircie les rapports.. Le premier pas c'est de trouver un producteur, pas un editeur... Si l'editeur se prétend aussi producteur et que l'ACI est déjà auto-produit, le producteur doit prouver sa bonne fois (et qu'il y croit), soit en payant une partie de ce que vous estimez avoir deja dépensé, soit en participant aux frais de production à engager... L'interet du co-producteur exterieur c'est le potentiel de ce qu'il peut apporter (par ex son carnet d'adresse et ses relations avec les diffuseurs et circuits de distribution...) L'edition, c'est la cerise sur le gateau, un argument pour discuter avec le producteur-diffuseur ... l'editeur, intervient plus souvent (today) après que l'oeuvre soit produite... et diffusable Pendant des années (jusqu'à la fin des années 80), les oeuvres enregistrées durant les concerts de l'IRCAM n'ont pas (ou peu) été exploitées ni editées ni diffusées... Personne n'y avait pensé, trop mercantil !
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mar. 9 déc. 2003, 16:47
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Exemple personnel En 1975, je créé une chanson que j'édite chez "Rideau rouge", les éditions de Gilbert Bécaud. Rideau rouge envoie cette chanson à son sous-éditeur en Hollande. Cette chanson devient un gros succès en Hollande. Quelques années après, Rideau rouge vend son catalogue à BMG international ( sans que je sois prévenu). En 2000, en me balladant sur internet, je m'aperçois que ma chanson a été enregistrée par 18 autres artistes hollandais, entre 1997 et 2000!!! J'appelle BMG Hollande pour avoir un exemplaire de ces CD. BMG Hollande me répond qu'ils ne sont pas au courant qu'il y a eu d'autres "covers". J'appelle BMG France, qui bien sûr, ne sont pas au courant non plus. On me promet de m'envoyer les CD demandés.... Aujourd'hui, je n'ai toujours rien. Ce n'est donc pas l'éditeur hollandais, ni encore moins français qui est à l'origine de ces covers. (seule la notoriété de la chanson a fait que d'autres interprètes ont voulu l'enregistrer) cependant, bien sûr, ils touchent la moitité (ou le tiers) des droits d'auteurs. En 2000, je leur ai demandé d'essayer au moins de promouvoir cette chanson dans les autres pays. A ce jour, rien n'a été fait: aucune nouvelle de leur part, à ce sujet. Je leur ai demandé alors de me rendre l'édition afin que je m'occupe moi-même de l'étranger, puisque eux ne faisaient rien. Là, enfin , une réaction: ils refusent de me rendre l'édition. Conclusion: Si vous signez avec un éditeur, limitez le contrat dans le temps: 10 ans, 20 ans???
Résumé: J'ai une chanson qui est un gros succès en Hollande. Elle est bloquée dans tous les pays du monde, car éditée par BMG, qui ne s'en occupe pas dans les autres pays (aucune nouvelle à ce sujet). Et moi je ne peux m'adresser à d'autres éditeurs dans d'autres pays, puisque elle "appartient" à BMG!!!
C'était juste un exemple...
PS: Le dépot du titre en hollandais avait été mal fait à l'époque, et une partie des droits ont été bloqués par la Sacem jusqu'en 1998. Quand je m'en suis aperçu, en 1998, (par hasard), la Sacem a accepté de remonter 5 ans en arrière, mais pas plus. J'ai donc perdu définitivement une partie de ces droits sur 18 ans.
C'est tout, j'ai fini.
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mer. 10 déc. 2003, 00:19
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QUOTE (djodjo @ Dec 9 2003, 17:47) ...J'appelle BMG .... BMG France a donc hérité du passif... Tant que t'es gentil, ils te promènent.... Recommence LR avec AC, non agressif, genre: Je decouvre avec stupeur que vous avez racheté le catalogue de Rideau Rouge et que ma chanson a été exploitée avec succes en Hollande par BMG Hollande à l'epoque sous-editeur de Rideau R etc.... Qu'en est-il de mes droits.... il n'y a pas de prescription tant que les droits editoriaux courent... Il ne peuvent pas dire: on est pas au courant... Ils sont obligés de repondre, et s'il y a de la tune, existent des avocats spécialistes de la chose qui pourront t'aider à trouver un terrain de conciliation...
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mer. 10 déc. 2003, 00:57
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QUOTE (djodjo @ Dec 9 2003, 16:47) Exemple personnel En 1975, je créé une chanson que j'édite chez "Rideau rouge", les éditions de Gilbert Bécaud. Rideau rouge envoie cette chanson à son sous-éditeur en Hollande. Cette chanson devient un gros succès en Hollande.
.../...
Conclusion: Si vous signez avec un éditeur, limitez le contrat dans le temps: 10 ans, 20 ans??? Djodjo, Rideau Rouge 1975, rue de Longchamp(s) si je ne m'abuse. Tu ne peux être que Rachid Barhi, Romain Didier ou Christian Ravasco. En tout cas, pas Gilbert Bécaud. ;-) Si on continue, on passe en Open bar. Bhl
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mer. 10 déc. 2003, 20:35
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Bonjour à tous, Un petit truc au passage, je suis bien inscrite pour suivre le sujet mais je ne reçois plus rien dans ma BAL qui m'indique des nouvelles réponses. Haureusement que je revenue traquer les commentaires!  J'avais pas vu tout le tread ces derniers jours!  pour wfplb : QUOTE Miss_cat, si tu fais déjà le boulot d'un agent, tu dois toucher un pourcentage sur les "affaires" dont tu t'occupes, même avec des copains, à un moment il faut apprendre à discuter des choses vulgaires, ca evite les facheries et éclaircie les rapports.. Pas de soucis, je suis agente et interprète aussi dans le groupe, donc j'me plains pas pour les sous, trop heureuse qu'on puisse se produire un peu partout mais c'est surtout dans le cas où un olibrius oserait toucher des sous sur mon boulot que je serai offensée!  pour djodjo : L'édition rideau rouge m'évoque surtout mes manuels complexes de solfège de l'époque du conservatoire... quelle corvée à travailler!  Bon mais là je suis hors sujet. Sinon effectivement cette histoire de succès à l'étranger semble assez rageante. Je ne sais pas avec quelle maison de disque c'était, mais j'ai connu un groupe qui lui, ne pouvait pas vendre ses CD en fin de concert si il n'y avait de représentant de sa maison de disque..... et comme pour les petits concerts ils n'envoyaient personne ils avaient un mal de chien à obtenir des exemplaires à vendre! C'est ce genre de témoignage qui me rend ultra frileuse concernant les professionnels de la production artistique! pour MessensibQUOTE Miss Cat, si ton poulain est à la SACEM, je te signale que celle-ci a un Service Juridique et Fiscal gratuit (c'est le Mercredi). Prenez RV avec Yves Quérol, qui m'a sauvé bien des coups, qui n'est pas marié avec les éditeurs, et est sûrement au courant des arnaques. Je suis un vieux schnoque qui n'a fait que de la musique de film. Pour qques éditeurs "sérieux" qui payaient convenablement la fabrication de ces musiques, et qui en retour, touchaient 1/3 de DEP (droits d'exécution publique) et 1/2 de DRM (droits de reproduction mécanique), il y a des "gredins" profitant d'une position dominante pour toucher cette part éditoriale, sans avancer un clou, et sans rien faire. Je note ton sage conseil. Mon "poulain" est effectivement à la SACEM et si j'ai bien compris s'ils signe toutes ses créations auteur/compositeur/interprète de ses chansons c'est parce qu'on n'a pas de partenaires qui rentre dans une des catégories. Bon mais en fait on ne s'en plaind pas. le seul truc c'est que je ne veux pas être prise au dépourvu si un beau parleur débarque dans notre aventure.  QUOTE 1/attention:les signatures d'edition sont tres contraignantes:si tu sais pas ce que tu fais, lui oui! 2/En général, si tu discutes un peu €uros (il peux te verser une avance par exemple) tu vois plus vite ou tu vas.... 3/ y'a pas le feu..a moins que tu vises une sortie pour noel(petit papa noel version RnB chanté par la staracc),tu as du temps pour chercher d'autres pistes. 4/demande lui son catalogue( a t-il sorti des artistes ces derniers temps?) y'a surement 100 autres trucs auquels j'ai pas pensés mais c'est un début. Tout ça sont de très bonnes suggestions de discussions pour tester l'éditeur. Bon je ne vais pas citer- toutes vos réponses, J'imprime le tout et je me fais un dossier spécial "Les réponses de Macmusic". Merci à vous tous. Miss Cat
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jeu. 11 déc. 2003, 11:35
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Tu ne peux être que Rachid Barhi, Romain Didier ou Christian Ravasco[QUOTE]
Je les ai bien connus, mais je ne suis ni l'un, ni l'autre. Rideau Rouge était une véritable et très bonne édition, dirigée par Bertrand de Labbé qui maintenant dirige la célèbre agence de comédiens "Artmedia". A l'époque, les directeurs de ces sociétés d'éditions avaient un goût artistique, et ils aimaient l'artiste et l'artistique. Bref, c'était aussi des êtres humains. Mais je suis sûr que ça reviendra: ça dépend de nous tous.
Il faut courage et confiance Les "robots-financiers-éditeurs" n'existent que parce qu'il y a des créateurs
Ce message a été modifié par djodjo - jeu. 11 déc. 2003, 11:41.
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jeu. 11 déc. 2003, 15:42
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[quote=djodjo,Dec 11 2003, 11:35] Tu ne peux être que Rachid Barhi, Romain Didier ou Christian Ravasco[QUOTE] Je les ai bien connus, mais je ne suis ni l'un, ni l'autre. Rideau Rouge était une véritable et très bonne édition, dirigée par Bertrand de Labbé qui maintenant dirige la célèbre agence de comédiens "Artmedia". A l'époque, les directeurs de ces sociétés d'éditions avaient un goût artistique, et ils aimaient l'artiste et l'artistique. Bref, c'était aussi des êtres humains. Mais je suis sûr que ça reviendra: ça dépend de nous tous. Il faut courage et confiance Les "robots-financiers-éditeurs" n'existent que parce qu'il y a des créateurs [/quote] Bon, bien ,on ne saura pas qui tu es. Moi à cette époque là, je faisais les claviers avec le patron. Même que Celmo faisait les choeurs. Bhl
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ven. 12 déc. 2003, 10:03
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QUOTE (-BHL- @ Dec 11 2003, 16:42) à cette époque là, je faisais les claviers avec le patron. Même que Celmo faisait les choeurs. Mais qui donc était l'électricien ? J'ai oublié
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ven. 12 déc. 2003, 15:12
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QUOTE (wfplb @ Dec 12 2003, 10:03) QUOTE (-BHL- @ Dec 11 2003, 16:42) à cette époque là, je faisais les claviers avec le patron. Même que Celmo faisait les choeurs. Mais qui donc était l'électricien ? J'ai oublié C'est vrai que pour les gram(m)ophones, c'était toi. Bhl PS: Hé, on arrête, on va se faire engueuler. Bhl
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sam. 13 déc. 2003, 02:07
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Tout d'abord un petit détail : le taux sacem entre éditeur et compo/auteur concernant l'exécution publique est fixé de manière statutaire par la sacem (1/3 éditeur, les deux autres tiers à 50/50 compo/auteur). En revanche la répartion pour le droit mécanique se fixe librement et n'est soumise à aucune règle : la pratique courante est 50% compo/auteur, 50% éditeur mais il est bon de rappeler que cela peut etre l'objet d'une négociation : ca peut etre 70/30 80/20 0/100 !!!!
L'engagement avec un éditeur est un acte très important pour au compo ou auteur et il ne faut pas y aller à la légère Miss Cat. Je n'ai aucune leçon à donner mais l'edition est devenu un métier squatté par des personnes peu scrupuleuses et respectueuses du travail de l'artiste. Il s'agit de nos droits et non des leurs, et c'est l'artiste qui décide de céder une parti du revenu de son oeuvre, il ne faut pas l'oublier. Bon ca c'est la théorie, la réalité est moins poétique et simpliste que cela.
L'édition est devenu un lieu de bataille important car c'est encore ici qu'il y de l'argent à prendre dans la musique : exécution publique, notament télé et radio, qui réprésente un pourcentage astronomique des revenus de la sacem.
Dans la mesure du possible, je trouve ca prudent de ne pas s'engager sur l'ensemble de son travail et de laisser venir un peu.... La demande d'une avance est bien souvent le meilleur test pour connaitre la volonté d'implication de l'interlocuteur comme l'a souligné un post ici.
En revanche, un éditeur qui fait bien son métier (et il y en a) peut etre un vrai moteur de développement et faire vivre une oeuvre existante au delà de ce que l'on imagine et surtout developer une carrière et le métier sur le long terme. Ca peut etre l'objet de belles rencontres. Dans l'ordre des choses, il vaut mieux s'entourer d'un bon éditeur avant de passer chez les producteurs. Voilà.
Pour élargir le débat, je trouve la pratique de l'édition systèmatique dans l'audiovisuel une abberration, notament la position diffuseur ou producteur audiovisuel faisant accesoirement éditeur, ou l'exécution publique est squattée sans contrepartie tangible. Je te confie la musique du projet donc je te prend l'édtion. C'est ca ou j'en trouve un autre. L'édition est même devenu un mode de financement de la production audiovisuelle, un CNC improvisé sur le dos des compositeurs. Ce problème peut faire l'objet d'un sujet à lui tout seul, je voulais juste en toucher un mot, c'est fait.
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mer. 28 juil. 2004, 07:05
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Au vu de tout ça, est-ce qu'une des solutions pour éviter de voir ses sous partir dans d'autres poches n'est pas de devenir éditeur soi-même ?
Quels sont les pré-requis ?
Je suppose qu'il faut monter une S.A.R.L., et puis évidemment une structure avec un minumum de compta de geston de redevances, etc.
Ceci parce que si le département marketing ou promo de la maison de disques fait son boulot, quel serait le rôle de l'éditeur ? Par exemple, lorsque j'étais chez Trema, il me semble que Matmatah s'"auto-éditait" via une boîte montée de pair avec leur manager. Or, les services promo de Trema assuraient la promotion auprès des radios, le service marketing itou, Sony (le distributeur) se chargeant de la mise en place dans les bacs.
Keski lui restait nà foutre à l'éditeur ?
Si je comprends bien, si l'éditeur n'a pas d'exclusivité sur les titres composés (à moins que le contrat ne stipule le contraire), il est possible à un ACI, une fois que ça commence à rouler pour lui, de choisir comme éditeur une boîte dans laquelle il aurait des parts... ou la SACEM y trouverait-elle à redire ?
Il me semble que des gars comme Prince, s'est dès le 1er album auto-édité (encirp music, Controversy Music par la suite).
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ven. 17 déc. 2004, 01:56
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Moderator

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QUOTE (martiniqueboumboum @ Dec 14 2004, 17:30) Le manager peut t il faire lboulot de l'éditeur qd on déjà un producteur? Pour le savoir, il faut lire le contrat entre l'artiste (et auteurs, compositeurs) avec ledit producteur.... Si l'artiste a signé un contrat type sans le lire et le comprendre Alors là il est dans la mouise, bien qu'en général, ce genre de contrat est souvent Léonien
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Plombier, DéZingueur de HP, ferblantier 
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jeu. 17 mars 2005, 09:11
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Newbie
Groupe : Members
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Lieu : Hyeres - FR
Membre no 62,522

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Bonjour a tous... je tombe avec joie sur ce forum qui aborde un sujet chaud quelqu'un ourrait il definir les termes de - manager - editeur - producteur et surtout comment se payent ils ? j'ai bien compris que l'editeur est paye sur les droits sacem je crois savoir que le producteur se paye sur les disques mais si on a un editeur a quoi sert le manager ou si on a un manager a quoi ser l'editeur ??? sinon j'ai pas reussi a ouvrir l'emission proposee ci dessus cordialement bernard
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