Les Fameuses Lettres De Quinze Mètres De Haut Qui Épellent "hollywood" Sont Menacées Par D'éventuels Projets Immobiliers. |
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mar. 11 mars 2008, 09:21
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Maniac Member
     
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Lu dans le monde.fr, et comme Hollywood est aussi une ville de compositeurs :
AFP/HECTOR MATA Les fameuses lettres de quinze mètres de haut qui épellent "HOLLYWOOD" sont menacées par d'éventuels projets immobiliers. LOS ANGELES CORRESPONDANCE Les fameuses lettres blanches de quinze mètres de haut qui épellent "HOLLYWOOD" en majuscules sur une colline de Los Angeles, et figurent parmi les images les plus connues de la mégalopole, sont menacées par le développement urbain. Le terrain adjacent est en vente, au prix total de 22 millions de dollars, avec la possibilité d'une division en cinq lotissements et permis de construire. Les aménagements de voirie et raccordements sont déjà prévus.
La ville frémit à la perspective de voir le symbole de l'usine à rêve américaine, aujourd'hui entouré de verdure et classé monument historique depuis 1973, bientôt cerné de pavillons de luxe ! Le promoteur immobilier Fox River Land Co. a racheté, en 2002, ce terrain d'environ 56 hectares, à 600 mètres d'altitude, avec vue imprenable sur la ville, aux héritiers d'Howard Hughes. L'aventurier milliardaire y avait obtenu, dans les années 1940, un permis de construire afin de bâtir une maison pour l'actrice Ginger Rogers, qu'il fréquentait alors. La villa n'est jamais sortie de terre, mais le permis est resté valable et le terrain constructible... La nouvelle d'une prochaine opération immobilière a scandalisé certains élus, qui ont ainsi découvert que ce paysage de carte postale appartient à des investisseurs privés. "Si on construit des maisons sur cette colline, alors fini la vue. Ce serait obscène !, s'est offusqué Tom LaBonge, qui siège au conseil municipal. Cette montagne ne doit pas être encombrée. La ville devrait acquérir le terrain." Mais la municipalité n'a jamais pu rassembler les fonds nécessaires.
Ironie de l'histoire, les fameuses lettres vantaient à l'origine un programme immobilier. En 1923, l'enseigne "Hollywoodland", ornée de 4 000 ampoules électriques, faisait la publicité d'un lotissement de luxe situé en contrebas, dans le quartier où s'installaient les studios de cinéma. Depuis, le symbole a connu bien des déboires. Il a été abandonné, puis restauré, sans ses quatre dernières lettres. Il est même entré dans la rubrique des faits divers quand une jeune aspirante actrice de 24 ans s'est jetée du haut du "H", en 1932.
Le signe est resté décrépit jusqu'en 1978, quand Hugh Hefner, l'éditeur du magazine Playboy, a lancé une collecte de fonds pour restaurer l'emblème de la ville. Il a financé le "Y", tandis que le musicien Alice Cooper a subventionné le deuxième "O". Aujourd'hui, la municipalité pourrait faire appel aux stars de Hollywood pour sauver le monument.
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ven. 14 mars 2008, 14:47
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QUOTE (jrozen @ jeu 13 mar 2008, 07:46)  QUOTE antoanto : Je suis plus inquiet pour la vallé des temples en sicile, ou des maisons abusives au milieu des temples grecs ont été abatues par le gouvernement de gauche et risquent de resurgire avec le gouvernement de droite qui voit ça d'un oeuil .... plus compréhensif. Bien sûr, mais les US n'ayant que 250 ans d'existence, ne peuvent avoir des symboles aussi anciens. Et ces lettres sur la colline sont devenu un symbole et la signature de la ville.... Comme la tou eiffel, construite en 1889 - donc assez récente - a supplanté tous les autres symboles de Paris... C'est fachant ça à la longue, et les autochtones qui habitent les USA depuis des millénaires t'en fait quoi? Il y en a des symboles, sont seulement pas autant médiatisés et entretenus. Ils font aussi partie de l'histoire du pays. Les 2 plus grands bouddhas géants de Bamiyan en Afghanistan vieux de 1500 ans d'histoitre ont été explosés par les Talibans en 2001... Aujourdhui on parle de les refaires, les Hazaras (isolé en montagne et longtemps persécutés ... et subissent encore maintenant) veulent reconstruire leur passé. Peut être que les states pourraient ''spliter'' en deux les efforts et leur filer un coup de main là dessus en même temps...
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La musique c'est du bruit qui pense V.Hugo
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sam. 15 mars 2008, 10:32
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QUOTE C'est fachant ça à la longue, et les autochtones qui habitent les USA depuis des millénaires t'en fait quoi? Il y en a des symboles, sont seulement pas autant médiatisés et entretenus. Ils font aussi partie de l'histoire du pays. Tu as raison , miemie, les autochtones sont les grands oubliés, mais on ne peut refaire l'histoire. Je n'oublie pas le génocide effroyable que les Amérindiens ont subi, mais ici on parle d'Hollywood, et pas de Wounded Knee ou de Pocahontas.... Et Hollywood a fortement marqué la société "Américaine" (et mondiale) qu'on le veuille ou non.
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Quand le sage montre la lune, l'imbécile invente un proverbe chinois
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dim. 16 mars 2008, 10:43
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Gatam, merci d'avoir attiré notre attention sur ce point d'histoire, que j'ignorais personnellement. A propos du Mont Rushmore et des sculptures géantes des quatres fondateurs des USA, on peut lire dans Wikipédia ceci : "Le Mont est un sujet de controverse parmi les Amérindiens Lakotas car ceux-ci perdirent leurs terres suite à la guerre les opposant au gouvernement américain entre 1876 et 1877. Le traité de Fort Laramie en 1868 avait en effet laissé la région à cette tribu. Les Lakotas considèrent ces collines comme sacrées même si les historiens pensent que les Lakotas avaient également conquis la région précédemment par la force en chassant les tribus Cheyennes en 1776. Des membres des mouvements indiens occupèrent le monument pour protester en 1971 en le baptisant « Mont Crazy Horse ». Le chaman John Fire (dont le nom indien est Cerf Boiteux) y réalisa une prière sur la montagne pour remémorer la promesse non tenue des Blancs suite à la rupture du traité. Le monument a pour certains un caractère raciste car il pourrait être interprété comme une indication d'une supériorité des Blancs sur la nation indienne par le fait que les quatre présidents étaient en fonction durant l'acquisition des terres ancestrales amérindiennes. Ces collines étaient en effet sacrées pour les indigènes et la construction d'un tel monument est choquant pour ceux-ci tout comme le serait la profanation d'une église chez les catholiques... Gutzon Borglum lui-même est sujet à la controverse car il fut en relation avec le Ku Klux Klan lors de ses travaux. Le monument reste encore de nos jours un sujet de discorde bien qu'un directeur d'origine amérindienne ait été nommé en 2004 à la tête du parc. En réponse à ce monument, un autre mémorial («Crazy Horse Memorial») est actuellement en construction un peu plus loin dans les Black Hills. Il représente le célèbre chef amérindien Crazy Horse et a pour but de montrer le caractère sacré de la région pour les Amérindiens. Le chef regarde en direction de l'Est par-dessus la crinière de son mustang vers la terre où ses guerriers sont morts. Cette sculpture qui devrait dépasser en taille le Mont Rushmore est financée par la fondation Crazy Horse Memorial Foundation. Celle-ci a refusé toute aide financière du gouvernement fédéral américain. Le sculpteur d'origine polonaise Korczak Ziółkowski, aidé du chef indien Henry Standing Bear, a débuté la réalisation de cette œuvre en 1948 après avoir acheté la montagne avec son argent personnel. Le sculpteur décéda en 1982 à l'âge de 77 ans sans voir son œuvre aboutie. Néanmoins, ses descendants continuent le travail qui pourrait encore durer 50 ans selon certaines estimations."
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lun. 17 mars 2008, 12:54
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QUOTE (jrozen @ sam 15 mar 2008, 09:32)  QUOTE C'est fachant ça à la longue, et les autochtones qui habitent les USA depuis des millénaires t'en fait quoi? Il y en a des symboles, sont seulement pas autant médiatisés et entretenus. Ils font aussi partie de l'histoire du pays. Tu as raison , miemie, les autochtones sont les grands oubliés, mais on ne peut refaire l'histoire. Je n'oublie pas le génocide effroyable que les Amérindiens ont subi, mais ici on parle d'Hollywood, et pas de Wounded Knee ou de Pocahontas.... Et Hollywood a fortement marqué la société "Américaine" (et mondiale) qu'on le veuille ou non. QUOTE (Gatam @ sam 15 mar 2008, 15:09)  QUOTE (jrozen @ jeu 13 mar 2008, 08:46)  Bien sûr, mais les US n'ayant que 250 ans d'existence, ne peuvent avoir des symboles aussi anciens.
ou alors ils battissent leurs symboles en piétinant ceux des autres (cf: l'histoire du Mont Rushmore) Merci Gatam, Jrozen en parlant Pocahontas tu ridiculises les choses....ça fait un peu chier. Heureusement que Gatam a amené un peu d'autres histoires que celle de Walt Disney et que tu l'as lue.
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lun. 17 mars 2008, 13:32
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Tikophobe forever…

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QUOTE (blek @ dim 16 mar 2008, 12:31)  Je m'en tape total des lettres de Hollywood. C'est leur problème, les Ricains. Leur cinoche, leur musique, leurs séries TV sont devenues à ch… et ils continuent à nous en bombarder les mirettes et les esgourdes. Ce massacre-là me concerne. Mouais… Ça dépend ce qu'on regarde, ce qu'on lit et ce qu'on écoute de chez eux. Dans leur production, il y a aussi des séries télés décalées et/ou historiques que j'aime beaucoup. Comme certains auteurs. Pour le ciné, c'est un peu plus délicat. Mais bon, on peut avoir le même débat en France, sauf que les USA ont une force marketing beaucoup plus importante.
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mer. 19 mars 2008, 13:35
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QUOTE lepetitmartien, mardi 18 mars 2008, 16:51 cruising, c'est l'open bar… donc ça peut dériver… (tant que l'on reste poli etc.) oups...exact...j'avais pas vu...mais je trouvais un peu faciles les poncifs antiaméricanistes... QUOTE (blek @ mer 19 mar 2008, 12:56)  Pour commencer, amalgame prends 2 M et non 3. ....., je passe directement à la sentence et à son exécution !  et bien à mort la lettre "m"... ( de toute façons...elle est déposée par un chanteur...)laugh: Perrec a bien écrit un livre sans "e"...
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mer. 19 mars 2008, 14:02
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Merci cruising !  hors de toute dérive pseudo idéologique  . [/quote] ?
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mer. 19 mars 2008, 15:39
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[quote name='pval' date='mer 19 mar 2008, 15:06' post='270467'] et bien à mort la lettre "m"... ( de toute façons...elle est déposée par un chanteur...)laugh: Perrec a bien écrit un livre sans "e"... [/quote]
Georges Perec, dans un livret d'opéra inédit, construit les mots de la langue à partir des syllabes de la notation musicale : do, ré, mi, la, si. [/quote]
[quote name='pval' post='270467' date='mer 19 mar 2008, 15:06']
Georges Perec, dans un livret d'opéra inédit, construit les mots de la langue à partir des syllabes de la notation musicale : do, ré, mi, la, si. [/quote]
Direction mon libraire préféré....j'espère qu'outre l'exercice de style, l'idée directrice n'est pas trop austère...
[quote name='pval' post='270467' date='mer 19 mar 2008, 15:06']
Georges Perec, dans un livret d'opéra inédit, construit les mots de la langue à partir des syllabes de la notation musicale : do, ré, mi, la, si. [/quote]
Direction mon libraire préféré....j'espère qu'outre l'exercice de style, l'idée directrice n'est pas trop austère...
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jeu. 20 mars 2008, 10:11
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[quote name='pval' post='270467' date='mer 19 mar 2008, 15:06']
Georges Perec, dans un livret d'opéra inédit, construit les mots de la langue à partir des syllabes de la notation musicale : do, ré, mi, la, si. [/quote]
Direction mon libraire préféré....j'espère qu'outre l'exercice de style, l'idée directrice n'est pas trop austère... [/quote] Non non, c'est Paul qui est austère
Désolé.
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jeu. 20 mars 2008, 18:54
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Citation (jrozen @ jeu 20 mar 2008, 09:22)  Citation Perrec a bien écrit un livre sans "e"... Et tant d'autres en écrivent sans un gramme d'inspiration !  et.... il a écrit 'La disparition', un livre sans la voyelle 'e'....puis 'Les Revenentes', où la seule voyelle est le 'e'..... Citation pval Écrit Hier, 14:06 Georges Perec, dans un livret d'opéra inédit, construit les mots de la langue à partir des syllabes de la notation musicale : do, ré, mi, la, si. Je n'arrive pas à trouver d'infos sur ce livret. Aurais-tu des pistes ?
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jeu. 20 mars 2008, 22:20
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Citation (cruising @ jeu 20 mar 2008, 18:54)  Citation (jrozen @ jeu 20 mar 2008, 09:22)  Citation Perrec a bien écrit un livre sans "e"... Et tant d'autres en écrivent sans un gramme d'inspiration !  et.... il a écrit 'La disparition', un livre sans la voyelle 'e'....puis 'Les Revenentes', où la seule voyelle est le 'e'..... Citation pval Écrit Hier, 14:06 Georges Perec, dans un livret d'opéra inédit, construit les mots de la langue à partir des syllabes de la notation musicale : do, ré, mi, la, si. Je n'arrive pas à trouver d'infos sur ce livret. Aurais-tu des pistes ? Je crois me souvenir que ce texte figurait dans l'ouvrage ci-dessous. L'ayant perdu comme bien d'autres (ahhhh les livres que l'on prête) je ne peux vérifier. Ce lien confirme http://magneb.club.fr/lexperec/bibliograph...are-biblio.htmlhttp://magneb.club.fr/lexperec/plp-accueil.htmlCahiers de l'Ircam (Recherche et Musique), n° 6 Musique : texte "Musique : texte", tel est le titre que ce volume se propose de donner à lire, dans le sillage d'un ancien traité de rhétorique musicale. A lire et à relire dans plusieurs sens. 1. La musique est-elle un texte ? On ne tente pas à cette question une réponse frontale (ce fut la pierre d'achoppement du structuralisme), mais on l'aborde par ses marges : que se passe-t-il quand Georges Perec - dans un livret d'opéra inédit que transcrit et commente Bernard Magné -, construit les mots de la langue à partir des syllabes de la notation musicale (do, ré, mi, la, si) ? que se passe-t-il quand des musiciens, de Bach à Berg et au-delà, tentent d'inscrire leur nom, en toutes lettres, dans les notes ? Il y va donc de la place de la lettre, entre musique et littérature. 2. La musique se rapporte-t-elle au texte, et si oui, comment ? François-Bernard Mâche témoigne de sa pratique de compositeur, où le texte devient un modèle enfoui sous la surface des sons, dans le refus du sens. Guy Lelong recense les différents niveaux de coordination et de déstabilisation entre musique et texte, et montre les potentialités ouvertes par l'informatique dans la gestion des contraintes lexicales. Entre ces deux questions (et quelques autres), des doutes, peut-être une chance : Luciano Berio l'affirme à Umberto Eco, "il n'y a pas, il n'y a jamais eu, entre le texte et la musique, ce rapport élémentaire de causalité auquel tu fais semblant de croire". Éditeur : Ircam - Centre Georges-Pompidou Année d'édition : 1994
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