Droits d'auteurs et évidences, Industrie |
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lun. 1 nov. 2004, 01:17
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Rookie

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Voilà un texte qui a le mérite d'exposer ce qui devraient être des évidences. Malheureusement, il montre en "creux" tout ce qui se passe dans la vraie vie des compositeurs, des médias, du film, de l'édition. C'est peut-être son objet, d'ailleurs. Par exemple, lorsque les droits d'auteur attendus sont suffisament conséquents, le diffuseur en profite pour ne pas rémunérer le créateur; voire même faire travailler plusieurs auteurs-compositeurs gratuitement pour n'en choisir qu'un seul. Ensuite, il impose très souvent la co-édition des oeuvres crées. Et ceci uniquement pour récupérer la moitié des droits d'auteur. Ce texte est plein de voeux pieux. Mais qui peut vérifier la légimité de tel ou tel éditeur mieux que la SACEM? Une remise à jour des règles et devoirs de chacun, un controle de l'activité réelle des éditeurs, par exemple, est tout à fait à la portée de la SACEM. Souhaitons que cet éditorial soit un réel avertissement et qu'il ne reste pas sans suite tangible, car ce respectable organisme qu'est la SACEM à les moyens de faire le ménage et d'imposer ses règles dans le sens des créateurs. S'il s'agit simplement de faire bonne figure par des éditoriaux de facade sans, par exemple, vérifier l'activité réelle de ses adhérents, notamment éditeurs, alors cet éditorial ne pourrait être vu que comme la mise en évidence d'une énorme hypocrisie. Je n'ose y croire.
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mar. 2 nov. 2004, 12:18
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Moderateur Bouffon

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QUOTE (clouvel @ Nov 2 2004, 11:23) .../ rappel d'évidences..sachant que ce sont peut-être des voeux pieux..mais ils resteront de plus en plus pieux si personne n'a le courage de faire simplement appliquer ce qui doit l'être.. evidence.....certes...mais quand tu dis, enfin quand LPG dit : Mais qui peut vérifier la légimité de tel ou tel éditeur mieux que la SACEM? Une remise à jour des règles et devoirs de chacun, un controle de l'activité réelle des éditeurs, par exemple, est tout à fait à la portée de la SACEM.question regles et devoirs, question transparence, la Sacem n'est pas à l'abri de pas mal de questionnements. l'arrivée de LPG va surement apporter un peu d'eau dans la melasse, arrivera t il à l'eau pure?  il me semble qu'il est tres tendance en ce moment de frapper sur la notion d'"editeur passif" . personnellement, je suis tres fier d'avoir aidé une boite de prod (la fabrique pour ne pas la nommer) à devenir editetrice des oeuvres qu'elle produisait. si grace à quelques sous, elle peut rester pérenne , j'en suis le plus heureux. alors, d'accord, elle ne fait pas un veritable travail d'edition (partoch, promotion de l'oeuvre...) mais elle est , de fait, impliquée dans l'elaboration des musiques ecrites pour les films qu'elle produit. et puis, qui se fait editer (papier, j'entends) en ce moment? alors apres, vous allez me parler des grosses structures qui profitent du systeme. c'est pareil que pour l'intermittence, on peut difficilement imaginer que certaines brebis se refuseront d'attraper la gale  je trouve qu'on denonce pas assez la main mise des productions par les animateurs/producteurs ou par les responsables/sous responsables des programmes TV. ils rafflent tout, alors pourquoi pas l'edition des musiques heral, DAPEP, defenseur actif du petit editeur passif
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le heral, parce que je le vaurien
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mar. 2 nov. 2004, 14:00
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SuperHero
       
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QUOTE ( LPG @ tiré de son laïus) - "Produire un film, c'est assumer les coûts nécessaires à sa réalisation, y compris la musique originale". Voilà qui éjecte l'éditeur (enfin, qui est censé) à moins que la produc. ait sa propre maison d'édition. A une époque, il était question que la produc. ayant payé la musique touche la part éditoriale sans être éditeur (c'est ch*ant pour une produc moyenne ou petite). Il y a fort longtemps, les éditeurs sont allé trouver les producteurs en leur disant: Ne payez rien pour la musique, on s'en occupe, on se payera sur les DDA. C'était l'époque ou les musiciens, les salaires différés, les studios, coûtaient moins cher et y-avait pas de TV. Donc la musique est hors budget film, et je me souviens être allé voir les éditeurs en leur disant: oui y-a Delon, mais c'est Yves et aussi Micheline Deneuve. C'était niet ou un budget dérisoire. Pour les téléfilms, non... j'arrête  Aucun éditeur n'a "édité" mes musiques de film sur papier, et je me suis tappé les déclarations quasiment toujours. Sur les contrats de Cession (ont-ils changé ?), tout est consacré aux devoirs de l'auteur, et juste 3 lignes sur ceux de l'éditeur.
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mer. 3 nov. 2004, 00:59
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Moderateur Bouffon

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[quote=sauna-l,Nov 3 2004, 01:48] Mais qui peut vérifier la légimité de tel ou tel éditeur mieux que la SACEM? Une remise à jour des règles et devoirs de chacun, un controle de l'activité réelle des éditeurs, par exemple, est tout à fait à la portée de la SACEM. [/QUOTE] heu ...précision ...c'est moi qui écrivait cela, en commentaire à l'édito de LPG ... [/quote] oui, pardon.... comme quoi les auteurs.... par contre là , j'en suis sur c'est messensib qui l'a dit: Aucun éditeur n'a "édité" mes musiques de film sur papier, et je me suis tappé les déclarations quasiment toujours.
et moi itou que l'editeur soit un gros actif ou un petit passif
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le heral, parce que je le vaurien
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mer. 3 nov. 2004, 10:57
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QUOTE (heral @ Nov 2 2004, 11:18) si grace à quelques sous, elle peut rester pérenne , j'en suis le plus heureux. Mr Heral, veuillez par la présente accuser réception du ci contre avertissement délivré par la fashion langage gendarmerie. Vous avez en effet contrevenu à plusieurs articles du code du fashion langage : -Utilisation périmée d'un terme furieusement à la mode la semaine dernière. (Veuillez consulter les récentes mises à jour). -Mauvaise utilisation sémantique du terme en question. -Mauvaise utilisation contextuelle du terme en question. N'oubliez jamais que les idiomes 'top mode' se doivent d'etre ponctués de name dropping pour etre validés par la fédération. Refuser de prendre en compte la fonction éducative de controle des masses envers votre interlocuteur risque de vous radier de nos listes à tout moment. Cependant devant votre bonne volonté à user d'ingénierie sociale, nous ne tiendrons pas compte de cette dernière remarque. Veuillez vous présenter le plus rapidement possible à nos guichets munis de vos tickets de cantine...
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mer. 3 nov. 2004, 11:18
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Moderateur Bouffon

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QUOTE (e sparalesto @ Nov 3 2004, 11:57) Veuillez vous présenter le plus rapidement possible à nos guichets munis de vos tickets de cantine... même si j'ai pas rechargé ma carte?
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le heral, parce que je le vaurien
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mer. 3 nov. 2004, 11:40
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SuperHero
       
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La question est: "Quelle est la fonction d'un éditeur ?" Je suis hors course et n'ai pas envie de me tapper la lecture des statuts de la SACEM. A vous les djeunz... S'il est seulement banquier, et c'est déja pas mal, c'est sûr que pour un téléfilm par ex. (vu ce que rapporte, disont, 3 passages), au mieux vous pourrez aller enregistrer en Europe de l'Est, et encore, il parait que les prix ont augmenté. Most of the time: Home studio avec 2 ou 3 musiciens pros. Autre exemple ancien: Pour les musiques de pubs TV, les (grosses) boites de pub se sont aperçu qu'il y avait du pognon à récupérer (la part éditoriale) et ont monté leur propre maison d'édition ou se sont acoquiné (pas d' s) avec un éditeur. Mais c'est le client, et pas eux, qui payait la musique. Moi, j'ai dit niet... J'ai dû en rater pas mal, mais j'étais copain avec Gassot et Grimblat (du temps où ils faisaient de la pub) et ils ne m'ont pas pris l'édition. L'histoire des DDA va devenir bien compliquée. Ce que dit Sauna-I est interessant. Moi, je mettrais bien une part aussi pour le mixeur musique (je ne plaisante pas) Pour la part "arrangeur", personnellement quand j'ai pris un "orchestrateur" (qui bossait en fonction d'un de mes scores ou de maquettes), il était payé au forfait, et a parfois gagné plus que moi. A moins que ce soit une super production, quel "arrangeur" va accepter de bosser pour 1/12ème ?
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mer. 3 nov. 2004, 23:02
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SuperHero
       
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