dewpill
Thursday 19 July 2007 à 19:43
Bonjour,
"discrete" vient de l'anglais et recouvre la notion de ne pouvoir séparer ce qui est "discrete" en éléments indivisbles, par exemple, effectivement, les résistances et condensateurs, par opposition aux circuits intégrés.
Ce mot anglais a été francisé et a donné l'appellation de composants "discres", ce qui, en matière d'amplification sonore, m'apparaît comme un comble...
Par contre, il existe des cicuits "class A" à tubes autant qu'à transistors.
L'ampli guitare Vox AC30 est un ampli à tubes en class A.
Bon nombre de préamplis haut de gamme (audiophiles et compagnie) sont à transistors et en classe A quand même
.
L'appelation "class A" est conditionnée par le type de polarisation de ces circuits.
En classe A, l'alimentation interne se fait avec une tension continue (généralement positive) par rapport à la masse, ce qui élimine de facto un certain type de distorsion appelée distorsion de croisement.
Cette distorsion est introduite par la structure même des cicuits d'amplification du signal alimentés non pas entre la masse et la tension positive dont il est question plus haut, mais par une tension positve et une tension négative de valeurs égales (+/- 15V, +/- 24V, etc...).
Bon, tout çà, c'est super technique et encore, le sujet n'est qu'effleuré.
Tout ce qu'il y a à retenir, c'est que la classe A distort moins, mais consomme plus d'énergie (ce dont on se fout quand c'est la qualité sonore qui importe) et que le son en classe B ou AB ou C ou D présente plus de dsitorsion et que le signal de sortie est donc reproduit moins fidèlement qu'en classe A,
quelque soit la technologie employée, tube ou transistors. J'espère ne pas avoir été trop technique, sinon, désolé, mais c'est pas toujours simple de résumer sans que çà ressemble à une affirmation péremptoire.
@+
Dewpill