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Le Numérique Est Un Colosse À La Mémoire D'argile, Attention, l'humanité perd la mémoire |
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lun. 28 janv. 2008, 11:31
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Grognon à l'essai
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QUOTE (pval @ lun 28 jan 2008, 00:04) QUOTE (berli @ dim 27 jan 2008, 22:27) Bon, et pas seulement parce que j'aime ça, je vais aller à contre-courant.
Et alors ? Qu'a à faire un dentiste d'un cliché radio vieux d'une dizaine d'années ? Le patient a de nouveaux plombages, a changé de dentiste (et les uns ne récupèrent pas les dossiers des autres) ou est mort.
Les photos numériques ? Au nombre où j'en suis par jour, je ne suis même pas sûr de les regarder toutes, ce qui pose un certain nombre d'autres questions, mais pas sur la volatilité des supports…
En réalité ce qui me gène, c'est le sous-entendu "c'était mieux avant" qui est l'ossature de cet article. Ben ouais, mais en réalité, les personnes qui se sont un tant soit peu posé la question savent cela : on ne peut pas faire confiance au support, et d'ailleurs, quel qu'il soit.
On peut revenir à la peinture à l'huile, aussi, ce qui ne serait pas forcément une mauvaise chose ne serait-ce qu'en réflexion sur les choix de ce qu'on veut vraiment garder.
Ma vie quotidienne n'a pas nécessairement à être pérenne. Voilà : mon coup de pied dans la fourmilière.
"Le zéro indien (vers le 5e siècle de notre ère) C'est aux indiens que l'on doit d'avoir inventé le zéro "complet". Sa présence est attestée dès le 5e siècle de notre ère. Sunya c'est "le vide" en langue indienne (le sanskrit) et la première figuration du zéro fut un petit cercle. Traduit en arabe, sunya devient sifr (le vide). Le zéro est entré en Occident au 12e siècle et diverses appellations lui furent attribuées. Celles-ci constituaient toutes des transcriptions plus ou moins latinisées du mot arabe sifr (le vide). Léonard de Pise (vers 1170-1250) utilise dans son Liber Abaci le nom de zéfirum que l'on utilisera jusqu'au 15e siècle. Après quelques modifications, ce mot aboutit à zéfiro , qui donnera zéro à partir de 1491. (Mais du mot arabe Sifr dérive également le mot chiffre.)" Imaginons une seconde que de tous les manuscrits écrits par nos lointains ancêtres, aucun n'ait résisté au temps qui passe, aux voyages, aux intempéries, que sais-je encore... Que le zéro indien soit demeuré indien.........Je ne vous ferai pas l'injure d'écrire la suite. M'enfin... qu'est ce que tu raconte? D'abord imoaginons qu'aucun des manuscript n'ait résisté..... immaginons, donc. D'après toi il existait plus de manuscrits qui parlaient du zéro ou de copies d'article scientifiques dans les DD? Et puis, ton raisonement ne tiens pas debout: tu assumes que la perte de l'information sur le zéro aurait fait perdre le concept de zéro à jamais? C'est ça? Que personne n'aurait pensé à ça après les indiens? C'est une vision un peu naïve du progrès scientifique, je trouve
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lun. 28 janv. 2008, 11:53
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Grognon à l'essai
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QUOTE (pval @ lun 28 jan 2008, 11:47) Complètement d'accord, jrozen. Cet article soulève un problème réel, mais est largement incomplet, superficiel et orienté. Je suis très etonné. Le Monde et le CNRS sont pourtant des références.
La première objection à cet article, tu viens de la faire. Je peut seulement ajouter que dans l'incendire de la bibliothèque d'aléxandrie on a perdu définitivement des milliers d'ouvrages dont il n'esxiste pas d'auitres copies. Par example.
Ensuite, l'information stockée par lepassé était une partie très petite de la connaissance disponible (en incluant lest faits historiques, les évènements locaux et personnels, etc) simplement parceque l'illetrisme était généralisé jusqu'à il y a un siècle. Ensuite "enregistrer" les données et les évènements était cher et difficile.
Il y a aussi un aspect qui n'est pas pris en compte dans l'article: la redondance. Au temps te l'information écrite le principale c'était de bien garder l'écrit disponible (en quelques copies); au temps du numérique et d'internet la redondance des copies est telle qu'il serait très difficile de faire "disparraitre" une information. En effet, aujourd'hui il est presqu'impossible d'avoir l'assurance qu'une information mise sur la toile et puis éffacée ait effectivement disparu, car n'importe qui peut en avoir une copie.
Enfin, la pérennité du support est inutile quand le progrès téchnique rends disponibles de nouveaux support chaque 2 ou 3 ans, et donc force à la recopie. Les DAT on presque disparu? D'accord, mais ceux qui avaient des données sur DAT il les ont déja recopiées sur CD. Si le DAT avait été éternel, les données auraient de toute façon été recopiées sur CD pour cause de performances supérieurees (random acces). et le CD va disparaitre bientôt au profit de la mémoire flash , forçant une nouvelle recopie. Et ainsi de suite.
L'article oublie aussi de dire que le stockage de données coûte. Il ne coûte pas cher, mais il coûte quand même. Et plus l'organisation que le stockage. Donc, ceux qui stockent ont intérêt à protéger l'investissement par sa préservation, exactement comme le papier.
Bref, le problème existe, mais je trouve que cet article est une propagande en faveur de la "peur des machines" essez exagéré.
"Franck Laloë, directeur de recherche émérite au CNRS, département de physique de l'Ecole normale supérieure" propagandiste en faveur de la peur des machines : waf waf waf waf ! ! !
"mémoire flash" : espérons que cette dénomination ne soit pas synonyme de durée. Eh, pval, faudrait réviser tes quote, un de ces jours. A moins que tu ne prétends pas avoir et crit mon post. Apès, si c'est pour répéter ce que j'avais écrit à la toute première ligne, c'était vraiment pas la peine. J'ai même écrit que j'étais étonné. Ou alors le nom de l'autheur contient déja tout le sens: il est directeur au CNRS donc ce qu'il a écrit ne pousse pas à la peur des machines. Pour moi, il peut être Einstein, mais son article pousse é la peur des machines. D'ailleurs les meilleures propos peuvent être mal utilisé. Ce qui est une évidence téchnique chez un technicien peut tourner à la panique dans la tête d'un simple citoyen. Je trouve que de lire ça dans le monde, signé par un technicien, engendre justement la réaction que tu sembles avoir "Putain, si c'est un chercheur du CNRS qui le dit ça doit être vrai". On ne réflaichit pas plus loin, par exemple sur le fait que bien sûr il doit connaitre les autres aspect du problème, que j'ai cité, mais il n'en parle pas probablement parce que c'est un aquit, pour lui. Pour lui, mais pas pour un lecteur du Monde.
Ce message a été modifié par Antoanto - lun. 28 janv. 2008, 11:59.
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lun. 28 janv. 2008, 12:25
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QUOTE "Franck Laloë, directeur de recherche émérite au CNRS, département de physique de l'Ecole normale supérieure" propagandiste en faveur de la peur des machines : waf waf waf waf ! ! ! Et ? Cela constitue une référence absolue ? Il a le droit d'écrire des conneries aussi, non ? jrozen, pour ce qui est du stalinisme dans l'information numérique, je crois qu'on y est déjà hélas... Wikipedia, sous ses dehors "cool", en est le parfait exemple : une information officielle, policée, destinée au plus grand nombre... Je ne sais plus si c'est Orwell ou Huxley qui décrit exactement la même chose dans un de ses bouquins paru dans les années 50 : une encyclopédie pré-digérée pour tous, accessible partout mais centralisée en un lieu unique, et dont l'information prodiguée est contrôlée et corrigée par une élite pour qu'elle ne contienne que ce qui convient à l'éducation nécessaire des masses. Celle-ci a l'impression d'en maîtriser le contenu (l'aspect collaboratif), mais le peuple est en fait déjà suffisament conditionné par son environnement culturel (la sous-culture des médias de masse) qu'un élément sortant du cadre officiel est très exceptionnellement rédigé dans l'encyclopédie universelle, et immédiatement repéré et corrigé, y compris par les membres du peuple bien conditionnés qui sont majoritaires, sans même que l'élite n'intervienne. Vox Populi, Vox Dei !
Ce message a été modifié par papalou - lun. 28 janv. 2008, 12:26.
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