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Bars Non Fumeur |
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sam. 12 janv. 2008, 10:19
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Bonjour Pval,
Oui je n'y était pas car j'ai un nouveau boulot : retrouver un peu de liberté...
Je suis vraiment très content. Pas vous ? Je ne peux plus sortir de chez moi. C'est zone non-fumeur partout. Sauf dans la rue, pour quelques mois encore... Alors, je reste chez moi à regarder une télévision moisie. Douce France, cher pays de mon enfance. Je me souviens plus jeune, j'allais au Palace, au Rex, on se marrait pas mal, c'était en 1979. Un autre siècle. Maintenant, je suis en résidence surveillée. Je reste chez moi. Ah non, parfois je vais chez des amis qui tolèrent (trop sympa) les fumeurs. 68 euros pour fumer dans un bar ce n’est pas cher finalement. Je vais peut-être tenter ma chance. Je ne te le conseille pas. On aura bientôt un permis à point, comme pour la voiture. Tu fumes deux fois dans un endroit non-fumeur, moins six points. Quand t'as perdu tes douze points, tu peux plus rentrer dans les bars. C'est super convivial, on se fait plein de nouveaux amis. Douce France, cher pays de mon enfance. Et tout cela pour quoi ? Parce que tu mets en danger la vie des gens qui ne fument pas. Tu ne te rends pas compte, tu es un vrai criminel avec ta cigarette ! Certains parlent de 5 000 morts par an du "tabagisme passif". Alors faut faire baisser les chiffres, passer à 3 000. Ah oui les chiffres ! Tout jeune déjà je ne les aimais pas trop. Les chiffres c'est important ! En somme, je suis une statistique et pas grand-chose de plus. C'est ça, et si tu peux fermer ta gueule et bouffer de la télé tranquille, sans emmerder les familles qui veulent aller dans les bars, boire du Coca-cola, on sera content. Mais tu vois, on ne t'interdit pas de fumer, bien au contraire. On sait qu'interdire serait inefficace. L'exemple de la prohibition américaine l'a montré. La prohibition ? C'était quelles années déjà ? Tu fais des raccourcis stupides, cela n'a rien à voir. En fait, on ne t'interdit pas de fumer, on t'interdit juste de fumer, si tu sors de chez toi. Tu vois c'est très différent ! Tu peux très bien aller t'amuser dans les bars, mais cela sera sans cigarette. Alors finalement, ce n’est pas grand-chose. C'est vrai que pour un fumeur de 40 cigarettes pas jour, c'est d'un facile. Je ne comprends pas pourquoi je m'énerve. De toutes les façons, s'amuser c'est inutile. Enfin, disons plutôt : ce n'est pas très rentable, quoique c'est nécessaire pour lutter contre le stress. D'ailleurs, on a quelques projets pour la suite, parce que comme tu le sais, sans doute, tant que cela passera, on continuera. Par exemple, Les accidents de la route cela coûte encore très cher, malgré toutes nos lois. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On peut faire plus que le permis à point, les radars automatiques, l'interdiction de l'alcool, la ceinture de sécurité obligatoire ? Bien sûr, on met toutes les voitures sur GPS, avec des détecteurs sur la route et on supprime le volant, tu veux aller quelque part tu tapes sur le clavier de l'ordinateur. Et pour se garer ? Ca sera pour plus tard. Par contre c'est très intéressant pour toi, parce que tu es moins dangereux et que ton assurance baisse. Les chiffres toujours les chiffres... Tu sais que la première cause de mortalité en France sont les maladies cardio-vasculaires ? Là, on veut faire plus fort, on veut passer à 80 000 au lieu de 160 000 morts par an. Satané chiffre. Toujours plus, c'est la logique de la machine. Alors l'idée, c'est qu'on implante une puce sur les gens qui nous permet de savoir ce qu'ils font : ce qu'ils mangent, quand ils pissent, ce qu'ils boivent, s'ils baisent, s'ils sont stressés, etc. Mais les gens n'accepteront pas ! Tu es stupide ou quoi, c'est comme la cigarette, il faut bien amener la chose. Tu expliques que c'est très positif, c'est un projet de santé, qui permettra aux gens d'être mieux soignés par leur médecin. En cas d'accident dans la rue, grâce à la puce on pourra tout savoir sur toi. Et c'est tout ? Non, tu es bête. La délinquance, les violences physiques, c'est empoisonnant. On a déjà les caméras de vidéo surveillance, la délation, la prison. Tout ça c'est ringard, on a beaucoup mieux. Au lieu d'aller en prison, grâce à la puce que l'on t'a greffé dans le corps, on t'envoie une dose de calmant dès que t'essayes d'être agressif. On réduit de 50 % le nombre de gens en prison et de 70 % les agressions physiques. C'est pas beau ? Génial ! Mais pourquoi cela va si vite ? Pourquoi les gens ne réagissent pas ? La télévision ! C'est la première fois que 'humanité dispose d'un tel outil pour façonner les consciences. C'est beau le progrès !
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sam. 12 janv. 2008, 11:52
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Le catastrophisme, la théorieducomplotisme, le worldcompanyphobisme, le josébovisme, le jemélangetoutisme et tous les autres néologismes du même acabitisme ne servent pas à grand-chose... sauf à évacuer sa frustration peut-être... Dans tous les discours de ceux qui emploient à tour de bras ce mot hygiènisme - pour diaboliser (?) (ah ça, c'est une arme que tous les 'camps' aiment bien) je ne sais qui ou quoi d'ailleurs-, il y a beaucoup de choses intéressantes que je me suis fait un plaisir de lire, mais il y a toujours ce côté amalgame-mauvaise-foi-manichéisme-parti-pris-extrème qui gâte et discrédite un peu le propos... Un peu de mesure, une réflexion moins partisane ne gâche rien... Et puis, l'argument "pourquoi interdire de fumer dans les lieux publics, alors que ça ou ceci est toléré et que cela est honteux": y en a marre. Faut bien commencer à faire quelque chose. D'ailleurs beaucoup de fumeurs sont favorables à cette loi. Et c'est pas parce qu'on a arrêté de fumer qu'on devient automatiquement un croisé anti-tabac Et puis, c'est vrai, dans ces chiffres du tabagisme passif, il y a surement encore plus de gens qui développent des cancers à cause de cette putain de pollution dans laquelle on baigne à longueur de temps, mais ça c'est un problème tellement complexe... alors fallait bien commencer qqpart. J'espère n'avoir pas trop été dans le populisme-beaufisme... Bonne journée à toutes et tous.
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sam. 12 janv. 2008, 21:55
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Un peu de statistique, pour réfléchir : chaque année, 5000 personnes sont tuées en voiture, dont 1200 à cause de l'alcool. Ce qui veut dire qu'on a 4,16 fois plus de risque de mourir à jeun que si l'on est bourré. Pour ma part, mon choix est fait. Je vais continuer à boire pour vivre vieux. Au prochain contrôle d'alcootest, j'offre un coup de schnaps aux flics, et je leur explique tout ça. Je suis certain de pouvoir les convaincre : le triomphe de l'intelligence sur la force brute ne peut faire aucun doute. Bon, je vais tacher de ramper jusqu'à la voiture et rentrer me coucher.....
Ce message a été modifié par jrozen - sam. 12 janv. 2008, 21:58.
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Quand le sage montre la lune, l'imbécile invente un proverbe chinois
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sam. 12 janv. 2008, 22:44
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Un petit detail sympa , il nous reste a nous pauvres fumeurs les terrasse n'est ce pas ? eh bien quoi est ce qui se passe en terrasse ? hein ? quoi ? eh ben en terrasse c'est plus cher !!! allez hop envoyez la monnaie !!!! pelez vous le jonc en hiver et banco toute l'année pour les cafetiers !!! On vit une epoque formidable
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il n'est pire sot que celui qui ne veut être tendre !
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dim. 13 janv. 2008, 12:31
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Alcool, tabac, gare au pavé de l'ours !
Hygiénisme moral, puritanisme d'État ou lobbies industriels ?
Un appel à réagir
19 Novembre 2007
Guy CARO, Robert MOLIMARD*
Les "Bar-Tabac" ont raison
L'enfer est pavé de bonnes intentions. Cirrhose du foie, cancer du poumon, delirium tremens, accidents de la route, infarctus…, qui ne souhaiterait voir alléger la charge que l'alcool et le tabac font peser sur les individus et la société ? Mais quel démon nous fait donc abandonner tout sens critique, et emboîter le pas aux cow-boys puritains d'outre atlantique qui n'ont rien appris du passé ?
Depuis la nuit des temps, l'Homme a découvert les boissons fermentées. Les ligues de vertu et les prohibitions musclées n'ont pu les éradiquer. Ces politiques, que leurs effets pervers avaient fait abandonner, reviennent en force. L'histoire du tabac est plus récente. En moins d'un siècle après la découverte de COLOMB, la plante américaine a gagné le monde entier, uniquement par le bouche à oreille. Ni presse, ni radio, ni télévision n'étaient alors là pour en faire la publicité. Pas d'industrie du tabac pour le promouvoir. Mieux, en Turquie Amurat IV coupait le nez des priseurs et décapitait les récidivistes. Urbain VII les excommuniait. Même féroce, la répression n'a pas endigué l'épidémie. Evoquant la possible suppression du vin et du tabac, Alexandre Dumas fils écrivait: "il n'y faut point songer. Tous nos articles et toutes les sociétés de tempérance du monde n'y feront rien. Le phylloxera lui-même y a renoncé. On n'a jamais fait autant de vin que depuis que la vigne n'en produit plus, et l'on n'a jamais tant fumé que depuis que les cigares ordinaires sont infumables et que les bons cigares sont hors de prix". . Une telle puissance de pénétration de ces produits dans les sociétés les plus diverses, l'énorme sacrifice financier qu'y consentent les plus pauvres ont un sens. Ils témoignent de leur rôle majeur dans l'équilibre des individus et l'harmonie de la société. Evidemment nous, médecins, avons à lutter contre l'ivresse aiguë à l'anglo-saxonne, l'ivrogne qui rentre, bat sa femme et casse tout, contre l'intoxication régulière et massive qui détruit le foie et le cerveau. Mais pourquoi partir en guerre contre ce qui peut détendre après un stress, cette légère gaité pimentant les jours de fête, ou les plaisirs subtils de la conjonction des arômes des plats et des vins qui fait notre fond culturel français? Le tabac est plus dur. Une grande majorité de fumeurs ne peut se limiter à une consommation hédonique et festive. Bien qu'il ne perturbe pas le fonctionnement du cerveau, au contraire, le tabac donne hélas le cancer et l'infarctus. Mais aussi combien de fumeurs plongent dans une dépression profonde dès qu'ils arrêtent, dont ils ressortent en refumant. Les schizophrènes y trouvent une automédication. Il augmente la vigilance, stimule, détend. Comme l'alcool et le café, il noue le lien social. Il faudrait garder les bénéfices, en limitant les risques. Mais c'est là que tombent les masques. L'arme absolue contre le tabagisme passif, prétexte à cette prohibition généralisée, existe. Sucer du tabac, comme les suédois, ne fait pas de fumée, ne gêne pas les voisins, ne cause pas d'incendies. Qui plus est, leur "snus" ne fait pas de cancers du poumon, de bronchites chroniques, pas d'artérites et d'infarctus. Les meilleurs experts disent que cette façon d'utiliser le tabac diminuerait de 98% les risques encourus. Tout médecin, tout responsable de santé publique devrait donc pousser les fumeurs à au moins abandonner leur cigarette pour un tabac moins dangereux pour tous, et l'Europe à lever la stupide et néfaste interdiction de sa vente, à laquelle échappe la Suède. Mais, toujours au nom de la santé publique, qui cache certainement mal de sordides intérêts commerciaux, les mêmes activistes puritains s'y opposent, ignorant les preuves épidémiologiques et suscitant des travaux scientifiques pour lui trouver un danger résiduel justifiant le maintien de l'interdit. Interdictions, taxes prohibitives, contrôles sont source de résurgences malsaines, contrebande, contrefaçon, produits frelatés, petite délinquance et grande criminalité. Ils imposent des contraintes pas toujours réellement justifiées, injustement pénalisantes pour la grande partie de la population qui sait boire avec discernement et comprenait peu à peu qu'il n'est pas correct d'enfumer son voisin. Et l'on pousse toujours plus loin la chasse à la fumée. En Californie, on ne peut plus fumer dans la rue ou dans les parcs de Calabasas (sauf au supermarché!!). Ailleurs, une femme est condamnée à ne pas fumer dans son jardin, on interdit de fumer en voiture, chez soi sur son balcon ou si le voisin sent l'odeur de tabac qui, passant sous les portes, a traversé le palier. Certains proposent même d'enlever ses enfants à qui fume à la maison, l'assimilant à un "child abuser" (pédophile)! Les schizophrènes qui ne peuvent sortir de l'hôpital sont de fait interdits de fumer. De même en prison: double peine. Et aux USA, l'interdiction de fumer dans les couloirs de la mort? Plus de dernière cigarette et de verre de rhum? C'est le retour à la barbarie.
Les "Bar-Tabac" ont raison
Il est faux que l'on risque sa vie en y pénétrant une minute pour acheter son journal. Personne n'est obligé d'aller s'accouder à un comptoir pour refaire le monde. Il est vrai que les liens sociaux tissés en ces lieux sont irremplaçables, quand l'individualisme moderne isole tant de gens devant leur télévision. L'interdiction d'y fumer est contestée, et contestable, notamment dans des régions comme la Bretagne où des risques de fermetures peuvent affaiblir le lien social, l'animation culturelle et la convivialité de territoires ruraux et de quartiers urbains. Quand nous parlons de "convivialité", c'est dans un sens très précis. Le mot signifie "vivre ensemble" puis "invité d'un repas". C'est être ensemble, avec des échanges chaleureux entre membres d'un groupe, notamment dans les moments et les lieux des repas. On peut fumer ou pas, boire ou pas, des boissons alcoolisées ou non, mais dans le respect de la différence de l'autre Nul ne se sentira culpabilisé s'il fume ou, s'il boit de l'eau, stigmatisé et incité à "prendre un verre". Les fumeurs étaient allés trop loin. L'inconfort seul qu'ils infligent à leur entourage justifie les interdictions de fumer dans des lieux collectifs, de travail. Il est impératif qu'on ne fume pas dans les établissements d'éducation, où l'on doit apprendre la liberté, pas l'esclavage. Déjà, depuis la loi Evin, on ne fumait plus dans les réunions, dans les trains, les avions. Fallait-il en rajouter? Pour faire passer la pilule, on brandit les risques encourus par le disk-jockey ou le barman. Mais ils connaissaient les risques du métier avant de le choisir. Les pompiers exigeraient-ils de ne pas être exposés au feu, les militaires aux balles? Faut-il aller si loin au nom d'un stupide "principe de précaution" qui voudrait qu'on interdise immédiatement le foot, l'alpinisme et le vélo, voire de traverser les rues. On ment sur les risques que la fumée des autres fait courir aux non-fumeurs.. L'enquête européenne (Lifting the smokescreen) qui lui attribue près de 6000 décès en France, a été capitale pour obtenir la généralisation de l'interdiction. C'est pourtant une véritable escroquerie, puisque elle y inclut 5000 vrais fumeurs actifs, sous prétexte qu'ils respirent l'air pollué de la pièce où ils fument! On change la définition même du tabagisme passif, ce qui aurait dû soulever un tollé de la part des "scientifiques". Mais c'est "pour la bonne cause", qui justifie des moyens qui devraient la discréditer. Cela commence doucement. Pour protéger les enfants, on supprime à Lucky Luke sa cigarette, pour la remplacer par de l'herbe. Les enfants comprennent, ils passent au cannabis! Qui pourtant a toujours été interdit, sans publicité, et cher. On enlève sa cigarette à Clint Eastwood, …mais on lui laisse son flingue. Quel symbole! Comme on faisait disparaître Trotsky des photos officielles, on gomme la cigarette de Jean Paul Sartre, et ainsi le rôle du café de Flore ou des Deux Magots. Crime culturel. Mais est-ce efficace? On se réjouit de la baisse à 29% du pourcentage de fumeurs relevée par l'enquête INSEE de 2003, on transforme en "nombre de vies sauvées". Mais on passe sous silence les résultats de l'Eurobarometer la même année, qui enregistre une hausse à 44%. On ne se questionne pas sur ces discordances. La protection des jeunes est la tarte à la crème, et leur comportement de plus en plus préoccupant, qu'il s'agisse d'alcool ou de tabac, "Il faudrait qu'ils ne commencent pas". Ce serait aller à l'encontre de leur curiosité, de leur instinct de découverte. Face à la diversité et à la complexité des manières de boire et de fumer, les discours et pratiques dominants, publics ou privés, les programmes de prévention sont d'évidence inadaptés, souvent inefficaces et même porteurs d'effets pervers. Sans évaluation réelle du poids de leurs conséquences négatives par rapport à leur bénéfice, on réclame sans cesse de nouvelles augmentations de prix du tabac, qui enfoncent les précaires dans la pauvreté et remplissent les restaurants du cœur. Le calme précède souvent la tempête. Le mur de Berlin semblait éternellement figer une société réprimée. La vraie liberté est dans la recherche des solutions dans un débat démocratique non biaisé, pas dans l'anarchie qui suit les révoltes. Nous lançons un appel solennel à tous ceux qui voudraient voir aborder enfin les graves problèmes de l'alcool et du tabac avec une vision à la fois réellement scientifique et humaniste, pour leur apporter des solutions efficaces, et non de la poudre aux yeux. Car la véritable victime du tabac est le fumeur, comme l'ivrogne celle de l'alcool. Il serait urgent qu'ils cessent de consommer, ou adoptent des formes d'usage moins dangereuses. Il faudrait les aider, on les enfonce. Il est scandaleux que la répression soit la seule formule retenue, quand toute l'histoire du monde prouve qu'elle est inefficace et conduit fatalement à un rejet. Il serait temps que cesse la censure de toute voix contradictoire et que s'instaure un véritable débat. Il est scandaleux qu'aucune équipe scientifique au monde ne soit consacrée à la recherche sur le tabac, et que celle sur l'alcool ne soit pas à la hauteur des enjeux. Il est scandaleux que l'argent public qui pourrait susciter de tels travaux soit gaspillé pour compenser les dégâts sociaux et commerciaux provoqués par une augmentation de prix, dont les effets pervers sont patents et les bénéfices spécifiques non prouvés. Il est scandaleux que la conséquence directe de cette politique répressive, derrière laquelle on sent poindre la puissance de certains lobbies, soit le pillage de la Sécurité Sociale. Scandaleux qu'on lui fasse offrir à tout fumeur des médicaments guère plus actifs qu'un placebo, contre la règle qui lui interdit de rembourser ceux dont on fait la publicité dans les medias, quand nous devrions financer des recherches et des approches essentiellement basées sur des modifications psychologiques et culturelles.
Appel
La politique actuelle à l'égard de l'alcool et du tabac va à l'encontre des traditions françaises de liberté et de convivialité. Sous prétexte de santé publique, elle exprime une idéologie puritaine, prohibitionniste, totalitaire, cachant mal des conflits d'intérêts. Essentiellement répressive, elle n'a pas démontré son efficacité, surtout chez les jeunes. Elle ne prend pas en compte ses effets pervers, souvent délibérément cachés. Elle censure l'expression d'opinions contraires, refusant le débat démocratique qui permettrait de trouver les meilleures solutions adaptées à notre pays et à ses caractéristiques culturelles régionales.
Nous appelons à s'exprimer et à se manifester dans ce débat, au niveau des régions et au niveau national :
- les professionnels de santé
- les chercheurs et enseignants des disciplines socio-culturelles
- les producteurs et distributeurs de boissons alcoolisées et de tabac, cafés, restaurants, bars-tabacs
- les journalistes et responsables des médias
- les artistes, créateurs, acteurs et animateurs sociaux et culturels
Pour :
1 – Etudier et informer
Contribuer à mieux connaître et faire connaître les faits, analyses, études et statistiques qui mettent en question les discours officiels "sanitairement corrects". Rechercher et dévoiler les conflits d'intérêt qui les sous-tendent.
2 – Innover, expérimenter, évaluer, diffuser
Mettre leurs compétences scientifiques, médicales, culturelles, politiques au service de la recherche et d'évaluation, au niveau régional et national, de solutions humaines et efficaces aux problèmes posés par l'alcool et le tabac, et de leur diffusion.
Pour se joindre à cet appel
Si vous vous sentez concerné par cet appel, Si vous estimez pouvoir être utile dans un groupe de réflexion et d'action pour réagir dans le sens défini dans le présent appel, vous pouvez prendre contact avec : Pr Guy CARO, 40 B rue du Docteur LEON 35740 PACÉ
Pr Robert MOLIMARD r.molimard-at-tabacologie.fr * Guy CARO : Je suis médecin-psychiatre, alcoologue et enseignant-chercheur à Rennes. Coresponsable, avec un chercheur CNRS, Yvon Bertrand, d'une recherche interdisciplinaire sur "Alcoolisme et Bretagne" de 1974 à 1977. A partir de 1981, j'ai animé une recherche-appliquée sur "Manière de boire et problèmes d'alcool" associant des activités de thérapeutique, de formation initiale et continue et de prévention des problèmes d'alcool en milieu scolaire, en sécurité routière, en entreprise. J'ai été professeur, fondateur et coresponsable du laboratoire de recherche "Alimentation – Breuvages – Cultures" à l'Ecole Supérieure de Commerce de Rennes, de 1999 à 2005. Principaux ouvrages : "De l'alcoolisme au bien boire" dirigé avec Edgar Morin, Ed. L'Harmattan, Paris, 1990 ; "Aspects socio-culturels de l'usage et de l'abus d'alcool et stratégies de prévention par l'éducation. Interdire, diaboliser ou apprivoiser l'alcool ? Ed. U.N.E.S.C.O., Paris, 1995. Traduction en anglais et espagnol ; "De l'alcoolisme au savoir-boire". Ed. L'Harmattan, 2006, 2ème édition 2007. * Robert MOLIMARD : Je suis professeur Honoraire de physiologie à la Faculté de Médecine Paris-Sud. Ancien Chef de service de Médecine Interne à l'Hôpital Max Fourestier à Nanterre, je me suis consacré à la prise en charge des fumeurs et, dans mon laboratoire, à l'étude expérimentale de la dépendance au tabac.. J'ai fondé en 1983 la première société savante destinée à promouvoir la recherche scientifique sur le tabac et le tabagisme, et ai forgé pour elle le mot de "Tabacologie". Je l'ai présidée jusqu'à la disparition de la "Société de Tabacologie" en 2004. En 1986, j'ai créé le premier enseignement universitaire sur le tabac. A 80 ans, je continue à organiser ce "Diplôme Interuniversitaire de Tabacologie Paris 11/Paris 12", qui, avec près de 1000 diplômés, a jusqu'ici formé la grande majorité des tabacologues français. J'ai fait part de son expérience dans un ouvrage, "La Fume " (2003), et donné mes conseils aux fumeurs dans le "Petit Manuel de Défume" (2007), publiés aux éditions SIDES: Déclaration de conflits d'intérêts : Le décret n°2007-454 du 25 mars 2007 faisant injonction aux membres des professions de santé de déclarer leurs liens éventuels , nous déclarons sur l'honneur n'avoir aucun lien d'intérêt avec les industries et entreprises pharmaceutiques, tababagières ou alcoolières, et n'en tirer aucun avantage personnel.
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dim. 13 janv. 2008, 13:05
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Ned Teach
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Ho Julien, tu nous réécris la bible ? T'aurais pas besoin de t'en griller une petite, confortablement installé chez toi, en emmerdant le reste du monde ? C'est ce que je suis en train de faire et j'me dis comme ça que c'est pas la peine de s'agiter en colloques, manifs et autres pétitions. Non, il suffit de bouder massivement les bars. Quand les bistrotiers vont voir leur chiffre d'affaire chuter dangereusement, avec les marchands de pinard et de biérouze qui écouleront difficilement leur production, ils iront tous ensemble constituer un groupe de pression autrement plus effiicace que tout ce que nous pourrions faire afin d'infléchir nos édiles à amender cette loi pour qu'elle devienne démocratique en laissant le choix aux débits de boisson d'être fumeurs ou non-fumeurs.
Ce message a été modifié par blek - dim. 13 janv. 2008, 13:05.
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dim. 13 janv. 2008, 17:33
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Rookie
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C'est quand même simple non, vous n'arrivez pas à comprendre ?
La clope pollue les non fumeurs et les fumeurs eux mêmes, sauf qu'eux, ils sont consentants.
La clope ça pue et ça infeste les fringes de celui ou celle qui ne fait que traverser le rideau de fumée.
Une seule clope allumée emmerde tout le reste des clients dans une salle fermée.
La clope est une calamitée dont ses adeptes n'ont jamais eu conscience (et j'en fais partie), avant cette interdiction.
La cloppe a privé pendant des lustres certains adeptes de bonne musique ou de lieux de détente, qui ne supportaient pas de respirer cette atmosphère polluée.
Le cloppeur se croit dans son bon droit, et il vient se glorifier à grand renfort de démocratie et de liberté pour pouvoir continuer à polluer les autres.
Une seule dérogation pour un établissement ou une catégorie d'établissement n'aura pour effet que de créer un déséquilibre sur les bénéfices d'autres établissements désirant rester non fumeurs. Il ne faut donc pas y compter ou alors là, ce sera vraiment le bordel.
La cloppe fait partie du passé et son présent n'est plus que le relent d'une soi-disante liberté qui a mis en exergue la tolérance de ceux qui subissaient ces agressions quotidienne sous couvert de normalité.
La cloppe c'est fini et vous faites aujourd'hui figure de dinosaures agonisants, asphyxiés par un trop plein d'oxygène...
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