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Comment Agir Contre Des Pratiques Révoltantes ?, Manipulation des esprits, oppression et dépouillement des plus faibles |
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mar. 6 mars 2007, 14:34
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Je ne meprise pas, je constate, relis mes post precedent et les divers temoignages, effectivement stygmatiser une categorie sociale n'est pas la solution, et ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dis, il y a enormement de fonctionnaire honnetes et necessaire, je ne crache pas sur le service public dans son ensemble, par contre je denonce un laisser aller du pouvoir qui depuis trop longtemps au non du populisme a gere une politique qu'en France nous payons de plus en plus cher.
Maintenant ce pays reste un merveilleux pays, un des plus paisible a vivre, mais la crainte que cela ne bascule dans une crise profonde est la, le chomage croissant en temoigne, lorsqu'on galere forcement on rale et on a pas le temps de penser au meilleur des mondes, et sans vouloir jouer les declinologues un peut de realite ne nuit pas.
Quant a la politique Allemande je n'en fais pas un exemple parfais, je constate simplement qu'ils s'en sortent mieux pour l'instant, je ne dis pas que la France est fini, ni ne prone le modele anglo-saxon, mais plutot un equilibre des forces que l'on ne trouve pas pour l'instant dans notre pays.
Maintenant je suis bien desole d'en arriver a choquer ou a demoraliser, mais le trentennaire (petit con?) que je suis s'inquiete pour l'avenir de mes enfants, comme bon nombre d'entre nous, et je reste malgre tout persuade que c'est par le politique que la solution viendra.
J'espere Messenssib, toi qui a vecus les grandes heures de la modernite, qu'au lieu d'y voir un replit reactionnaire d'enfant gate, tu y percois plutot de l'inquietude face a cette recente post-modernite, et avant la condamnation j'attend de ta longue experience un peu d'ecoute ...
A moins qu'effectivement nous ne vivions pas sur la meme planete.
Ce message a été modifié par karlos - mar. 6 mars 2007, 14:56.
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mar. 6 mars 2007, 15:24
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QUOTE (karlos @ mar 6 mar 2007, 14:34) il y a enormement de fonctionnaire honnetes et necessaire, je ne crache pas sur le service public dans son ensemble, par contre je denonce un laisser aller du pouvoir qui depuis trop longtemps au non du populisme a gere une politique qu'en France nous payons de plus en plus cher. C'est exactement le vrai problème : les fonctionnaires n'ont aucunes marges de manoeuvre à tout niveaux (budgétaires, carrières, innovations…), sont tributaires des lois demagos et/ou populistes votés par les gouvernements depuis 30 ans. La plupart des personnes travaillant au sein de cette corporation ne demande qu'à pouvoir faire évoluer les choses et à être écoutés, puisque ceux ci sont au contacts des vrais gens et de leurs problèmes, mais personne au dessus ne les entends, c'est tellement plus pratique… Après, il y a aussi des abus statutaires qu'il faudra réformer un jour ou l'autre…
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mar. 6 mars 2007, 17:03
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Marsu car j'ai crus comprendre que tu bossait dans l'enseignement, lorsqu'on voit qu'au non de ce fameux populisme on vire des surveillants et qu'ensuite on se plaint de la montee de la violence dans les cours de recre, lorsqu'on constate que les enseignants ne sont plus respecte a force de les obliger a carresser dans le sens des parents, qui pour certain n'hesitent pas a les harceler des lors que leur gamin ne sont pas notes comme ils voudrait. Je vois la derive proceduriere qui gagne notre societe au nom du populisme lorsque la mere de ma compagne qui est instit, a due changer d'ecole pour avoir punis "trop severement" un gosse de notable... quand par la suite une mere porte plainte contre sa nouvelle ecole parceque son mome de 4ans a joue a touche pipi avec un autre 5 ans et se retrouve accuse de harcelement sexuel, avec ce que cela comporte comme traumatisme pour les 2 gamins, evidemment le gamin "victime" effraye par l'ampleur que cela prend fini par se retracter, mais peu importe le proces est en cours......
Et a cote de ca lorsque je vois l'hopital public ou a travaille ma compagne comme medecin vacataire (donc virable sans preavis) et qui etait payee apres 10 ans d'etudes royalement moins de 1800 euros, a peine plus qu'un administratif sans diplome, cet l'hopital francais qui pour 1 medecin emploie 5 administratifs dans les bureaux, et finis par aller chercher des medecins Bulgares et Algeriens qu'ils payent le smic, sans droit sociaux....
C'est ca ce que j'appelle le populisme et le denigrement des elites, celle dont fait partie les enseignants, les medecins, les petits entrepreneurs, les artistes, les scientifiques, qui au passage se retrouvent eux-aussi paye en France moins du smic, et qui sont oblige de se tirer aux USA pour vivre dignement a hauteur du sacrifice passe pour leurs etudes, tous ca parcequ'ils n'ont pas su jouer des coudes et faire de l'entrisme a l'Inserm ou au CNRS, ces institus ou les chef de labo sont oblige de consacrer plus de temps a monter les dossiers administratifs pour recevoir des subventions, que pour mener leur propres recherches....
Alors on peut rever aux alouettes et aux poetes, faire de la politique fictions, imaginer des mondes virtuels ou tous vivent egaux, mais en attendant, sans aller jusque dans la misere du monde, simplement en regardant notre pallier, on constate que nos societes occidentales vouent un culte inquietant a la masse des consommateurs, au point de favoriser toute derive qui plairait au peuple et, qui par la demission du politique, pourrait faire en sorte que la democratie prenne des atours faisant qu'un jours nous la perdions, tous ca a force de sacrifier les elites sur l'autel de la demagogie, celui ou la masse est reine et que l'on conforte a coup d'endettement.
Ce message a été modifié par karlos - mar. 6 mars 2007, 17:07.
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mar. 6 mars 2007, 17:12
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QUOTE (Messensib @ lun 5 mar 2007, 18:43) Je viens de lire en diagonale l'exposé en pdf tiré de mon lien ci-dessus. Ben, qu'est-ce qu'on peut en tirer ? - déjà, que beaucoup de pays s'adonnent à ce jeu - que ces magnifiques équations et ces néologismes genre "duration" sont là pour donner une caution scientifique à des notions qui n'aboutissent qu'à des probabilités. - que j'aurais mieux fait de ne pas perdre mon temps à le lire; - que des personnes prêtent de l'argent à des Etats, donc leur font confiance. Et je te dirai que tu as raison quand tu dis ça. Les magnifiques équations en économie ne servent pratiquement qu'à faire du vent. Quand "on" nous dit, par exemple, que le taux de chômage est de 7,35% et que l'on apprend que le calcul savant se base sur des statistiques fournies avec une estimation à 10% voire 5% près dans le meilleur des cas, vous imaginez bien la crédibilité du chiffre.... une illusion de précision. Ces économistes qui se prétendent scientifiques sont en fait des matheux ratés. Pondre des équations longues comme le jour, des concepts à la mord moi le noeud, obtenir le prix nobel... et quand on les met à la tête d'une entreprise, elle fait faillite. Je pense particulièrement à certains prix nobels de Finance là. Et puis prétendre que l'économie fonctionne selon des lois mathématiques, c'est quelque part poser un postulat : le comportement de l'être humain peut être modélisé sous forme d'équations... est-ce vrai ? Je pense que non. QUOTE (lepetitmartien @ jeu 1 mar 2007, 03:59) Vous oubliez un peu la Cour des Comptes qui depuis les Valois veille au bon usage des phynances du royaume… Vi QUOTE (karlos @ mar 6 mar 2007, 12:28) Vous remarquez qu'il n'y a pas de debats politique, simplement des emissions qui font parler le francais moyen ou chacun y va de ses reclamations nombrilistes, et le politique oblige de repondre "mais oui mon bon monsieur nous allons vous donner ce que vous voulez..." sinon c'est la sanction des urnes.
A force de donner du pouvoir aux masses c'est l'effondrement des elites qui nous guettes, et je ne parle pas des elites au sens petit bourgeois dans sa tour d'ivoire, je parle des artistes et des intellectuels, vous savez ceux qui furent persecute en 17 et en 33 au nom du peuple... Les politicards ont un problème : ils refusent de voir la réalité en face et - surtout - de l'expliquer aux gens... ou alors ils cherchent des boucs émissaires. Ne parlons même pas de leur capacité à trouver des solutions... ah si, il y a une solution, c'est le "votez pour moi"... bon, ça c'est le côté café du commerce... quoique... Ils sont trop loin de la réalité, ces élites : on les enferme dans des Ecoles, ils apprennent ce qui se passent via les revues de presses, les sondages et les stats. Lesquels d'entre eux ont suffisamment séjourné dans les quartiers qu'ils qualifient de "difficiles" pour comprendre ce qui s'y passe vraiment ?? Qui parmi eux ont connu les affres du chômage ? les "services" de l'ANPE ? Pour les histoires des fonctionnaires... il y a une chose qui m'énerve au plus haut point : c'est leur sacro-saint "respect de la procédure". Ils se foutent royalement d'être efficaces ou non, ce qui leur importe, c'est qu'ils respectent la procédure. Après les planqués et les fainénants, il y en a aussi dans le privé, hein... ce n'est pas uniquement l'apanage de la Fonction Publique, ça
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mar. 6 mars 2007, 17:35
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QUOTE (karlos @ mar 6 mar 2007, 17:03) Marsu car j'ai crus comprendre que tu bossait dans l'enseignement, lorsqu'on voit qu'au non de ce fameux populisme on vire des surveillants et qu'ensuite on se plaint de la montee de la violence dans les cours de recre, lorsqu'on constate que les enseignants ne sont plus respecte a force de les obliger a carresser dans le sens des parents, qui pour certain n'hesitent pas a les harceler des lors que leur gamin ne sont pas notes comme ils voudrait. Oui, avant d'être malade, j'étais directeur d'école de musique et prof de sax et de basson. En 10 ans, les différentes directives du Ministère ont complètement changé le métier : le but n'est plus de transmettre un savoir ou une culture (classique ou pas, peu importe…), mais de rentabiliser au maximum les investissements qui sont fait par les communes. En gros, là où avant on était payé pour donner des cours et monter des projets fédérateurs, maintenant, les écoles de musiques deviennent des endroits d'animations de la vie locale. Les gamins, déjà surchargés avec l'école, le ou les sports, les activités manuelles, le cathé, ne bossent plus leur instrument, mais doivent aller jouer pour la soirée machin truc de l'élu du coin, animer la kermesse locale, etc, etc… Résultats : les profs se démotivent de plus en plus, les parents deviennent de plus en plus exigeants et n'hésitent pas à écrire au Maire pour dire que le prof de solfège outrepasse ses droits quand il demande d'apprendre un minimum de théorie. Des exemples comme ça, j'en ai à la pelle… Et le directeur n'a plus le temps de s'occuper de sa structure, mais uniquement de régler ce genre de problèmes… Je vous passe les réactions de certains élus (pas tous) : la culture qui rapporte, c'est la betterave et le maïs, pas l'école de musique. (véridique…) Quant aux rapports avec l'éducation nationale, là c'est l'incompréhension totale… Du genre, j'avais réussi à convaincre les élus et les instits du coin pour monter des classes à horaires aménagées musique, les instits étaient prêts à libérer les après midi trois fois par semaine, les instruments étaient financés, la mairie finance le tout, bref, tout roule… Ben l'inspecteur d'académie a refusé, le prétexte tant que la musique est "un bien élitiste qui n'a pas lieu d'être enseigné de cette façon au sein de l'école publique". Cherchez l'erreur… QUOTE Et a cote de ca lorsque je vois l'hopital public ou a travaille ma compagne comme medecin vacataire (donc virable sans preavis) et qui etait payee apres 10 ans d'etudes royalement moins de 1800 euros, a peine plus qu'un administratif sans diplome, cet l'hopital francais qui pour 1 medecin emploie 5 administratifs dans les bureaux, et finis par aller chercher des medecins Bulgares et Algeriens qu'ils payent le smic, sans droit sociaux.... Ben tu sais, si tu compares avec les statuts de la filière artistique, cela donne : premier emploi à 1000 € et en fin de carrière tu finis à 2500… Tout ça pour 20h 00 de cours effectives par semaine, donc en gros 40 h 00 de boulot, sans compter les concerts, les auditions, les réunions, les RVs avec les élus, les parents, etc… et bien sûr, l'interdiction de cumuler un autre emploi (y'a des combines, j'en ai parlé maintes fois ici…) De plus en plus de collectivités ne titularisent plus les enseignants, celà avec la complicité du contrôle de légalité de la préfecture, alors que c'est illégal, et se contente de renouveller des contrats de vacataires. A côté de ça, les usines à diplomes sortent des nouveaux profs chaque année, qui jouent de moins en moins bien (plus le temps de jouer et de se former, la formation étant uniquement théorique), dont le seul avenir est le chomage à la sortie. Mais là, il y a des sous, le financement de ces organismes ayant été votés pour les 20 prochaines années. Je n'aime pas parler de ça étant plutôt d'un caractère positif, mais là, le premier problème est clairement politique depuis J. Lang jusqu'à maintenant. Ils n'agissent qu'avec des reformettes qui vont dans le sens des électeurs, sans avoir de reflexion globale et à long terme. Et le pire, c'est que si vous lisez tous les programmes pour les élections sur la question culturelle, seuls Bayrou et Sarkho proposent des mesures intéressantes au niveau de l'enseignement. Et ça me fait mal au cul de dire ça…
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mar. 6 mars 2007, 18:54
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Comparer 2 pays par un seul paramètre nécessite que TOUS les autres paramètres soient égaux. Je n'annonce là rien de particulièrement extraordinaire.
Quand on traite un mec de con, de salaud ou de feignant, c'est surtout parce qu'il fait chier. Croyez vous qu'il va moins faire chier, alors ?
Je viens de faire une découverte remarquable en relisant "The Great Crash" (La crise économique de 1929), de J.K. Galbraith. Je le cite (p.24):
"De plus, implicite dans ce tollé, il y avait l'idée que quelque part à Wall Street - peut-être au numéro 23 dans un couloir obscur de ses grands édifices - il y avait un deus ex machina ayant plus ou moins préparé le boom et la débâcle. Cette notion que les grandes crises sont l'oeuvre de grands aventuriers malhonnêtes et que ces derniers peuvent et doivent être démasqués, si nous voulons être en sécurité, est répandue à notre époque. (...) cela ne suggère pas une vision particulièrement lucide des processus historiques. Personne n'était responsable de la grande catastrophe de Wall Street. Personne n'a manigancé la spéculation qui l'a précédée. Toutes deux furent le produit du choix et de la décision libre de centaines de milliers d'individus. Ces derniers ne furent pas conduits à l'abattoir. Ils y furent poussés par la démence latente qui a toujours saisi les gens qui sont saisi à leur tour par l'idée qu'ils peuvent devenir très riche (...)."
Et là, tout s'éclaire. L'idée d'un complot dont nous avons souvent parlé, disparaît comme par enchantement.
(en passant, J.K. Galbraith a beaucoup d'humour)
Je t'écoute, karlos, je t'écoute. J'ai connu la mort du 78 t/mn, puis celui (presque) du vinyle, l'arrivée des machines à faire de la musique. Résultat des courses = Bof ...
J'ai un grand avantage sur vous tous (ce n'est pas du tout l'expérience ...) c'est que je suis parfaitement innocent (inculte) en politique. Je n'ai jamais lu un livre de politique datant de moins de 2000 ans environ. J'ai voté "socialisant", peut-être en souvenir de mes grand-parents paternels qui habitaient Paris en 1871. J'ignore tout de leur histoire mais ils et ne pouvaient pas être du côté de l'oppresseur.
Ce n'est que depuis ma retraite que je me suis intéressé à la politique en commençant par l'étude de la laïcité... oops ! j'ai abandonné.
Je propose de classer les courants politiques en "conservateurs" et en "novateurs". Chez les conservateurs: 1° Les bourges qui veulent garder leur fortune matérielle, leurs privilèges et pensent qu'ils doivent leur super intelligence à des ancêtres glorieux. 2° Ceux qui veulent conserver seulement ce qui va bien et la "culture" passée et en marche.
Chez les novateurs: 1° Ceux qui pensent que c'est l'éducation qui fait le progrés de l'espèce humaine, et non la naissance. 2° Ceux qui croient dans le dieu technoscience qui va tout résoudre.
C'est un peu enfantin, je l'avoue.
Pour l'éducation, faut pas oublier qu'il y a 50 ans, 5% d'une classe d'âge avaient le bac. Les étudiant en Université ont dû aussi être multipliés par 10 ou 20 (j'dis n'importe quoi, mais ça doit pas être loin). Les programmes d'éducation sont toujours venus d'en haut avec trop de bouleversements depuis 68, je pense, une valse des ministres, et sûrement l'idée de faire entrer tous ces jeunes dans un "moule" bien propre, bien conservateur, ce qui va à l'encontre de ce que disent les "novateurs n°1, mais que les profs intellos (de gauche, of course) ont combattu avec plus ou moins de succès.
Moi qui ai connu la discipline de fer des Collèges et Lycées très 19ème siècle, j'ai toujours pensé que c'était pour que je me révolte (et je l'ai fait, en seconde ... j'ai redoublé ...)
Kisses
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mar. 6 mars 2007, 19:18
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QUOTE (Marsu @ mar 6 mar 2007, 17:35) Je vous passe les réactions de certains élus (pas tous) : la culture qui rapporte, c'est la betterave et le maïs, pas l'école de musique. (véridique…) Navrant, au passage n'oublions pas que Sarko envisage de fusionner le ministere de la Culture avec celui de l'Enseignement.....le "bon peuple" se fout de la culture, cela ne soulevera aucune indignation puisque personne n'en parle.... QUOTE Quant aux rapports avec l'éducation nationale, là c'est l'incompréhension totale… Du genre, j'avais réussi à convaincre les élus et les instits du coin pour monter des classes à horaires aménagées musique, les instits étaient prêts à libérer les après midi trois fois par semaine, les instruments étaient financés, la mairie finance le tout, bref, tout roule… Ben l'inspecteur d'académie a refusé, le prétexte tant que la musique est "un bien élitiste qui n'a pas lieu d'être enseigné de cette façon au sein de l'école publique". Cherchez l'erreur… La tu met exactement le doigt ou je voulais en venir.... Quand je m'insurge sur le trop de fonctionnaire, cela ne veut pas dire a mort les fonctionnaires, mais une repartition equilibree, plus sur le terrain, moins dans les bureaux. Ainsi en reduisant les enormes depenses inutiles issuent des lourdeurs administratives qui n'existe que pour justifier certains emplois, on aurait des resultats constructifs car on pourrait revaloriser ceux qui bossent sur le terrains en leur octroyant plus de moyens, des vraies possibilites financiere pour s'investir dans leur boulot et progresser socialement. Ils seraient plus motives, les depenses publiques reequilibrees permettraient alors de calmer le jeux et eviteraient d'amalgamer les planques des bureaux avec ceux qui bossent... Avec les economie de depense publique on pourrait alleger les charges sociale des TPE et des PME et ainsi relancer l'embauche, on pourrait reformer sereinement les regime de retraite trop disproportionnes, les gens alors seraient moins a cran, qui dans la precarite grandissante jalousent les status privilegies et sont a l'affut du moindre probleme pour se defouler sur les fonctionnaires les plus expose, ceux de terrains qui eux font un boulot remarquable, et donne un vrai sens a la fonction du service public. Et enfin peut-etre qu'au passage avec le retour de la croissance issue de la bonne gestion des depenses, de la baisse des charges, de la revalorisation du travail et du retour de l'emploie, on finira par moins percevoir la culture, les artistes et les intellectuels comme des feignasses parasites car on aura les moyens de depenser son fric dans des bien culturels au lieu de se besoin d'opium consummeriste qui permet d'oublier les soucis sans effort, mais la rien n'est sur.
Ce message a été modifié par karlos - mar. 6 mars 2007, 19:27.
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mar. 6 mars 2007, 20:50
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QUOTE (karlos @ mar 6 mar 2007, 19:18) n'oublions pas que Sarko envisage de fusionner le ministere de la Culture avec celui de l'Enseignement.....le "bon peuple" se fout de la culture, cela ne soulevera aucune indignation puisque personne n'en parle.... Ce qui au passage est complètement démago et irréalisable pour la bonne et simple raison que les deux ministères ne dépendent pas de la même fonction publique. Si un jour cela se fait, cela entrainera une remise à niveau vers le haut de tous les salaires de la filière culturelle, chose impensable, puisque aucune collectivité territoriale ne pourra payer ses agents. Il se fout du monde. QUOTE Quand je m'insurge sur le trop de fonctionnaire, cela ne veut pas dire a mort les fonctionnaires, mais une repartition equilibree, plus sur le terrain, moins dans les bureaux. Ainsi en reduisant les enormes depenses inutiles issuent des lourdeurs administratives qui n'existe que pour justifier certains emplois, on aurait des resultats constructifs car on pourrait revaloriser ceux qui bossent sur le terrains en leur octroyant plus de moyens, des vraies possibilites financiere pour s'investir dans leur boulot et progresser socialement. Ils seraient plus motives, les depenses publiques reequilibrees permettraient alors de calmer le jeux et eviteraient d'amalgamer les planques des bureaux avec ceux qui bossent... C'est ce que demande au moins 50 % des agents. Cela ne se fera pas, pour une bonne et simple raison : le mode de fonctionnement de la fonction publique est tellement archaïque et soviétique qu'aucun haut fonctionnaire ne cautionnera une telle initiative : il y perdrait son petit pouvoir, et beaucoup de crédibilité… Sans parler des syndicats… QUOTE Et enfin peut-etre qu'au passage avec le retour de la croissance issue de la bonne gestion des depenses, de la baisse des charges, de la revalorisation du travail et du retour de l'emploie, on finira par moins percevoir la culture, les artistes et les intellectuels comme des feignasses parasites car on aura les moyens de depenser son fric dans des bien culturels au lieu de se besoin d'opium consummeriste qui permet d'oublier les soucis sans effort, mais la rien n'est sur. C'est clair !
Ce message a été modifié par Marsu - mar. 6 mars 2007, 20:51.
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jeu. 8 mars 2007, 11:56
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Merci pour ce fil Celà m'a mis certaine idées au clair. Je voulais juste noter que les actionnaires, vous, moi, nos parents etc... ne sont pas pour rien dans une partie de ce que vous avez évoqué....
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