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le chômage des intermittents, je ne suis pas d'accord |
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sam. 11 mars 2006, 00:42
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QUOTE (lionel2p @ Mar 10 2006, 23:53) Je vous invite à lire un article de Roland Leinhardt qui decortique la machine intermittence et les manipulations politiques en tout genre. Cet artcle, ecrit en 2003, est toujours d'actualité et regroupe à lui seul l'ensemble du problème : le financement de la culture, le role des syndicats, le pourquoi du travail au black, et l'incroyable perversité du dossier : IntermittenceRoland est un avocat detesté par à peu près tous les organismes sociaux, les syndicats, la Sacem et les sociétés civiles en tout genre. C'est un mec bien quoi Pas du tout d'accord ce mec sent le poujadisme ou le lepenisme à plein nez Son explication sur l'exemple sur les jours de répétition est proprement scandaleuse, mensongère et manipulatrice ! J'en reste sur le cul : dire que la nana qui a eu 5 jours de répétition (non payés) par cachets devrait être considérée comme travailleuse à temps plein et donc passible d'escroquerie aux assedic, c'est du délire pur et simple, mais plus gros est le mensonge, plus il a de chance de passer ! En effet si je prend le tarif syndical minimum de 76 € nets par cachet (grrr!!!) multiplié par 43 cachets ça fait environ 272 € par mois pour vivre, manger, payer un loyer, payer ses instruments, son carburant, élever ses enfants, bonjour la travailleuse à temps plein et qui doit essayer de faire rêver son public avec la moitié d'un RMI ! Ce c*nn*rd méprisant est apparemment avocat des entreprises artistique privées et doit trinquer régulièrement avec adolphe antoine sellières ! et ne me réponds pas en disant que je fais le chien-chien d'un syndicat, j'ai justement claqué la porte du mien, et je suis un "libre penseur" Mais j'ai à peu près connu tous les cas de figure qu'on peut rencontrer dans le métier de la musique (comme beaucoup d'entre nous) des grandes scènes aux bar pourris, en passant par la bassine à frites sous l'ampli basse et la scène qui bougeait latéralement de 50 centimètres, le 220 volt dans le micro chant, le 380 volt dans les prises de jus sur scène, l'orchestre qui joue sous une pluie battante devant dégun pour espérer être payé, la soirée cigare (jouer dans une salle de resto où 50 personnes tiraient sur leurs bareau de chaise !!!) j'ai connu le respect et l'irrespect des musiciens et... ... je vais me coucher avant de m'énerver VRAIMENT !
Ce message a été modifié par ericlc - sam. 11 mars 2006, 00:51.
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sam. 11 mars 2006, 00:56
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QUOTE (lionel2p @ Mar 10 2006, 22:53) Je vous invite à lire un article de Roland Leinhardt qui decortique la machine intermittence et les manipulations politiques en tout genre. Cet article, ecrit en 2003, est toujours d'actualité et regroupe à lui seul l'ensemble du problème : le financement de la culture, le role des syndicats, le pourquoi du travail au black, et l'incroyable perversité du dossier : IntermittenceMerci pour le lien sur ce site. Je vas passer du temps à tout lire et médier . Je ne peux pas donner mon avis sur le "fond", (sur ce qui est dit sur la collusion du Ministère de la Culture avec la CGT par exemple.) Par contre, par expérience, c'est vrai que l'emploi des techniciens pour les 'réality show' se fait par des structure spécialement créées pour les programmes en question. Si le peu ce que j'ai pu lire le site que tu m'a fait découvrir est je suis entiérement d'accord qu'il faut qu'on ai le courage de réfléchir non plus seulement sur notre statut, mais sur la "spécificité" dans la société. Lorsque la culture devient essentiellement une valeur marchande, mon avis, et ca n'engage que moi, la culture est en réel danger et notre société est peut-être sur une mauvaise pente...
Ce message a été modifié par dbx26 - sam. 11 mars 2006, 01:06.
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sam. 11 mars 2006, 09:18
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QUOTE (ericlc @ Mar 10 2006, 23:42) Pas du tout d'accord ce mec sent le poujadisme ou le lepenisme à plein nez Son explication sur l'exemple sur les jours de répétition est proprement scandaleuse, mensongère et manipulatrice ! J'en reste sur le cul : dire que la nana qui a eu 5 jours de répétition (non payés) par cachets devrait être considérée comme travailleuse à temps plein et donc passible d'escroquerie aux assedic, c'est du délire pur et simple, mais plus gros est le mensonge, plus il a de chance de passer ! En effet si je prend le tarif syndical minimum de 76 € nets par cachet (grrr!!!) multiplié par 43 cachets ça fait environ 272 € par mois pour vivre, manger, payer un loyer, payer ses instruments, son carburant, élever ses enfants, bonjour la travailleuse à temps plein et qui doit essayer de faire rêver son public avec la moitié d'un RMI ! Ce c*nn*rd méprisant est apparemment avocat des entreprises artistique privées et doit trinquer régulièrement avec adolphe antoine sellières ! et ne me réponds pas en disant que je fais le chien-chien d'un syndicat, j'ai justement claqué la porte du mien, et je suis un "libre penseur" Mais j'ai à peu près connu tous les cas de figure qu'on peut rencontrer dans le métier de la musique (comme beaucoup d'entre nous) des grandes scènes aux bar pourris, en passant par la bassine à frites sous l'ampli basse et la scène qui bougeait latéralement de 50 centimètres, le 220 volt dans le micro chant, le 380 volt dans les prises de jus sur scène, l'orchestre qui joue sous une pluie battante devant dégun pour espérer être payé, la soirée cigare (jouer dans une salle de resto où 50 personnes tiraient sur leurs bareau de chaise !!!) j'ai connu le respect et l'irrespect des musiciens et... ... je vais me coucher avant de m'énerver VRAIMENT ! Ecoutes, le but n'etait pas de t'enerver. Je trouve que tu abuses sur les termes que tu utilises : si il y a des poujadistes dans l'affaire, je crois qu'il se situe plutot du coté du ministère de la culture, de la fonction publique et des syndicats. Quand à le considérer comme un Le Peniste, excuses mais c'est mal placé. Roland défend les artistes prioritairement et à montré à plusieurs reprise qu'il défendait des causes plutot justes. Son approche du dossier est juridique. L'exemple que tu reprend est une position juridique uniquement. Au sens juridique du terme, la nana est en infraction. Sur le fond, elle ne peut pas vivre avec ses cachets, je suis bien d'accord avec toi, et c'est toute la complexité du dossier, qui me semble etre evoqué dans l'article. Pour connaitre un peu le système culturel marseillais, je peux te dire que j'ai envie de gueuler haut et fort. Effectivement, la fonction publique a le droit de vie et de mort sur les compagnies de danse, de theatre, les lieux de concert, et chacun utilise les assedics pour de la subvention. Pour établir autre chose que le copinage et le racollage, c'est impossible. T'as pas interet a te griller avec qui que ce soit. Et parfois, ca tient à une histoire de cul... Le Pen veut éradiquer la culture et tous ses soit disant parasites. Ma position est bien différente et je ne te permet pas d'evoquer Le Pen pour la qualifier. Je souhaiterai simplement un statut juste et solidaire, ce qu'il n'est pas en ce moment. Tout le monde tape sur le secteur de l'audiovisuel, qui, soit dit en passant rempli plus qu'honnetement les règles. J'ai quelques potes dans des chaines de télé qui sont intermittents, je connais un peu. Ces mecs devraient etre en CDI, ca c'est une chose, mais rares sont les chaines qui utilisent le système pour financer les emplois. Quand les mecs bossent leur cachet est déclaré. Tu rencontres des situations difficiles d'intermittents et tu le dis toi même, c'est pas évident d'avancer avec des petits cachets. Si le fait qu'un mec qui déjà prend 3500 euros de cachet plus un gros paquet d'assedic à ton profit et que tu trouves ca normal soit. Pour moi les assedics c'est un système de solidarité qui doit bébéficier à des gens dans le besoin, à la recherche d'un emploi. Et ça n'est pas le cas sous la forme actuelle. Le statut finance majoritairement des gens qui ont des revenus et c'est un fond de soutien au système public. Toutes les règles sont faussées. De même, sans y raccrocher une quelconque forme de jalousie, est il normal qu'un compositeur, un auteur, doive lui trimer sans couverture d'aucune sorte ? Je pense qu'il faudrait respecter effectivement certaines règles, à commencer par l'Etat lui même et les syndicats pour y voir un peu plus clair. Tu dois sans doute me prendre pour un petit indépendant bourgeois, poujadiste se masturbant devant son protools HD, mais y'a pas si longtemps que ça, j'en etait réduit à vendre des lampes d'occaz sur le marché aux puces de marseille à 6 heures du mat avec ma belle pour pouvoir faire bouffer mes gosses la semaine parce que j'avais pas assez de taf et que la pression fiscale m'anéantissait. C'etait mes assedics à moi.C'est derrière maintenant, mais j'oublie pas à quoi ressemble le galère. Donc mollo sur les termes sinon je vais m'enerver aussi
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sam. 11 mars 2006, 13:07
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QUOTE (lionel2p @ Mar 11 2006, 09:18) Tu rencontres des situations difficiles d'intermittents et tu le dis toi même, c'est pas évident d'avancer avec des petits cachets. Si le fait qu'un mec qui déjà prend 3500 euros de cachet plus un gros paquet d'assedic à ton profit et que tu trouves ca normal soit. Je vais arrêter de surenchérir, on ne se comprend visiblement pas ! Juste une réponse à ça : le protocole imbécile de 2003 a justement permis à des gros salaires de toucher de l'assedic en plus, par la suppression des franchises et la non-valorisation des petits cachets. En gros il sera toujours plus intéressant de faire 43 énormes cachets que 86 petits pour la même somme globale ! Et le deficit n'existe que si on tient compte uniquement les cotisations des intermittents. Si les productions qui en profitent éhontément faisaient cotiser leur permanents techniciens et administratifs dans la caisse des annexes 8 et 10 le système serait viable. Et puis c'est bizarre, on ne parle JAMAIS de l'énorme déficit de l'annexe 4 intérimaires et saisonniers qui profite tant aux entreprises. Dernière chose : dans le recours à l'intérim il y a pour le patron une taxe de précarité à payer, dans le système intermittent on lui offre des abattement de charge, c'est bizarre quand même ? Mais bon j'ai l'impression de prêcher dans le désert ... sert ... sert ... sert PS lionel je ne te traite pas toi de poujadisme, mais l'ignoble individu que tu as cité, et lire son torchon m'a vraiment donné la nausée, il va encore plus loin que le Medef, c'est un rammssis de manipulation et de mauvaise foi, et je maintiens qu'en aucun cas cette femme peut-être considérée en fraude, elle n'a pas de rémunération quand elle répète, comme je n'en ai pas quand je fais mes arrangements, ce travail n'est reconnu qu'avec la notion d'assurance chômage du spectacle. Et de plus nous sommes en perpétuel recherche d'emploi !
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sam. 11 mars 2006, 13:41
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QUOTE (dbx26 @ Mar 10 2006, 23:56) Si le peu ce que j'ai pu lire le site que tu m'a fait découvrir est je suis entiérement d'accord qu'il faut qu'on ai le courage de réfléchir non plus seulement sur notre statut, mais sur la "spécificité" dans la société. Lorsque la culture devient essentiellement une valeur marchande, mon avis, et ca n'engage que moi, la culture est en réel danger et notre société est peut-être sur une mauvaise pente... Le paradoxe de tout cela est que l'argent coule quand même à flot dans la culture, mais ceux qui en bénéficie dans le système publique sont une affreuse bande de branleur dans leur immense majorité. Tout n'est pas que réalité commerciale dans la culture, loin de là. Qui, mieux que les pouvoirs publics, pourrait soutenir le théatre, la musique, la danse mais aussi soutenir un certain public qui n'a pas les moyens de s'offrir cette culture ? Non, au lieu de ça un système monstrueux de passe droits. Eric, tu es musicien de jazz, tu dis que ce n'est pas facile. Ici, on a un festival de jazz au Palais Longchamps à Marseillle. On appelle ça la garden party de la mairie. Que des artistes internationaux first class, payés hors de prix, que des invités, et pas un seul groupe local, pas une seule formation professionelle francaise hors les grosses stars. Que sur invit et reservé aux huiles de la ville. (Moi j'habite en face, je le vis depuis ma terasse, je me plains pas ) Des exemples, plus proches de chez vous, au centre pompidou, ou le studio de production sert a perruquer des marchés publics, squattés par des fonctionnaires peu scrupuleux qui en plus de leur salaire, monte des sociétés de prods au nom de leur femme et empochent l'oseil. Pendant ce temps les petits indés ferment leur portes. C'est ça absolument partout. Est il normal que le studio son de France 3 à Marseille, soit le lieu de mixage privilégié des prods régionales ? Dans ce cadre là, comment en face payer des techniciens convenablement quand le marché est faussé ? Ma belle soeur s'occupe du service loisir du conseil général des bouches du Rhone. Veux tu que je t'exlique comment son montés et choisis les spectacles à gros budgets de fin d'année ? Par des mecs locaux, qui savent pas jouer une note correcte, qui sont intermittents et producteurs subventionnés et qui se retrouve à la tete de marchés colossaux, distribués par leurs potes du conseil général avec qui ils boivent le pastis. J'ai halluciné de la médiocrité des spectacles proposés à mes gosses pour le sapin de Noel. J'aurai vraiment préféré Lorie. Le soutien de l'Etat à la culture, ca ressemble à peu près à ça. On pourrait en faire un bouquin de mauvaises blagues. Toi tu luttes parce que tu as besoin de ce statut, je ne peux que te supporter. Mais je pense vraiment que les intermittents se trompent de cible. Les responsables sont à l'interieur du système. Parce que si on considère que le statut profite aux privé, faut qu'on m'explique. Si la réalité du terrain n'est pas celle là, si tu penses que ce n'est pas cela qui bousille le système et instaure un régime de pauvreté et d'injustice chez les intermittents, j'aimerai que tu me dises qui fausse les régles ? Je ne pense pas que ce soit Groscannibaleux qui va squatter ses 100 euros au black, bien que ce ne soit pas la bonne démarche non plus.
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sam. 11 mars 2006, 13:51
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QUOTE PS lionel je ne te traite pas toi de poujadisme, mais l'ignoble individu que tu as cité, et lire son torchon m'a vraiment donné la nausée, il va encore plus loin que le Medef, c'est un rammssis de manipulation et de mauvaise foi, et je maintiens qu'en aucun cas cette femme peut-être considérée en fraude, elle n'a pas de rémunération quand elle répète, comme je n'en ai pas quand je fais mes arrangements, ce travail n'est reconnu qu'avec la notion d'assurance chômage du spectacle. Et de plus nous sommes en perpétuel recherche d'emploi ! C'est là que je ne te comprend pas.. Ta lecture est à sens unique. Ce qui est dit est simple : la nana a ses 43 représentations. Dans les faits elle doit répéter pour faire son spectacle. Les assedics lui servent a financer ce travail, non pas a chercher un emploi. C'est uniquement ce qui est dit. SI ses représentations étaient payées le juste prix, elle ne ferait pas appel aux assedics. Voilà ce que je lis. Mais on ne lit pas la meme chose visiblement. L'individu que j'ai cité n'est pas ignoble et si tu considères que ce qui est ecrit est un torchon rempli de connerie, effectivement y'a rien a ajouter. On en reste là et chacun campe sur ses positions.
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