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Hadopi au tapis ?, news |
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ven. 1 mai 2009, 09:24
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Citation (Franerik @ jeu 30 avr 2009, 21:35) Pour répondre à overdrive, concernant les revenus des supports, je voulais parler de la répartition des "non attribués" ou les plus gros se sont répartis 50% de ces revenus. D'accord, merci pour ta réponse, mais il va falloir aller un petit poil plus loin. Les "non attribués" dont tu parles et les plus "gros" Qui ? et Comment ? Si tu avances des choses comme celles-ci il faut être précis! On parle des Droits Voisins ? c'est bien ça, tu accuses les plus "gros" sociétaires des Sociétés Civiles de Droits Voisins d'avoir en quelque sorte détourné 50% des perceptions faites au titre de la copie privée et de la rémunétation équitable sous pretexte que c' était irrépartissable ? C'est bien ça ? A partir de quel montant est-on un "gros" à : -l' Adami -la Spedidam -la SCPP -la SPPF Merci de ta réponse. O. Citation (melenko @ jeu 30 avr 2009, 21:00) L'article de P.Zenilk, mis en ligne par Diego, est quand même un tantinet intelligent. Effectivement contrairement à Attali qui a un avis sur tout, en étant parfois (en tous cas sur ce sujet surtout) assez incomplet, et pas si bien documenté que ça, Zelnik a connu le fonctionnement des majors et maintenant celui des (gros) indés. Il y a dans le même ordre d'idées le communiqué fait à l'occasion de Bourges par un groupement d'indés. Ils le font très intelligemment, ne prenant pas parti pour ou contre Hadopi, ils dressent une sorte d' état des lieux de la filière discographique (qui n'est pas la seule, on pourrait parler de l'audiovisuel) Je vous en livre copie, c'est un peu long, mais ça vaut le coup de le lire. Voici le communiqué : C'est à Bourges qu'a été lancé cet appel nommé "Loi Hadopi : La création sacrifiée" signé par deux fédérations de producteurs indépendants : la Feppia, fédération des Producteurs et Editeurs Indépendants d'Aquitaine et CD1D, fédération professionnelle de labels indépendants. Dans cette lettre ouverte adressée aux député(e)s, les producteurs indépendants rappellent qu'ils représentent la diversité culturelle dans la production musicale en France, et prennent position par rapport à la Loi « Création et Internet », aux sites de streaming (particulièrement Deezer), et à la responsabilité des FAI. Cette lettre ouverte se veut un appel national auprès de tous les producteurs et éditeurs indépendants. L'enjeu ? : Aujourd'hui, cette liberté de créer est menacée, car la majorité de ces structures indépendantes est au bord de l'asphyxie. "Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Députés. Alors que la Loi « Création et Internet » revient très prochainement au Parlement, nous, producteurs indépendants de musique, voulons vous interpeller en apportant un éclairage radicalement différent de celui généralement promu par les grandes compagnies du disque. Les Producteurs Indépendants de musique (communément aussi appelé Labels Indépendants) sont aujourd'hui plus de 600 en France et cumulent plus de 3 000 productions par an. Ils sont très souvent de toutes petites structures (sarl, scoop, association) comportant de 0 à 5 salariés en moyenne. Pour paraphraser le Syndicat de l'Artisanat, ils sont aujourd'hui la plus grande maison de disques de France, produisant 90% de création originale, soit généralement les première, seconde ou troisième œuvres d'artistes de tous horizons et de toutes esthétiques musicales. Très souvent hors des sentiers battus, ils représentent la véritable diversité culturelle que ce pays se flatte à raison de défendre. Sans eux, les Dominique A, Yann Tiersen, Ogres de Barback, High Tone… n'auraient jamais débuté (la liste pouvant être longue). Aujourd'hui, cette liberté de créer est menacée, car la majorité de ces structures indépendantes est au bord de l'asphyxie. Les labels indépendants sont partagés quant à cette Loi. Pourquoi ? Parce qu'au fond, si elle rappelle le droit inaliénable des ayant droits à être rémunérés, elle en oublie la réalité vécue par des milliers d'artistes et de producteurs, en même temps qu'elle pose de vraies questions sur les libertés individuelles. Pour les acteurs indépendants, les conditions de travail n'ont jamais été faciles et idéales, crise ou non. Mais la dévalorisation constante de la musique orchestrée par les majors a rendu ces conditions difficilement tenables aujourd'hui. Dès 2006, la mort annoncée (pour 2010) du CD, par une presse n'écoutant que les poids lourds de l'industrie musicale, a précipité cette chute du marché et conforté un large public dans la totale dévalorisation du support. Non seulement il n'en est rien, mais encore aujourd'hui, le physique représente près de 90% des ressources des producteurs indépendants. Mais dans un pays qui a laissé détruire son réseau traditionnel de disquaires au profit de chaînes omnipotentes, ces ressources traditionnelles chutent désormais, sans que le numérique vienne à les compenser. Et il y a, malheureusement, fort à parier qu'il n'en sera jamais ainsi. La politique de fuite en avant des majors a très largement contribué à la dévalorisation de la musique. Par un discours inique contre le public, désigné comme voleur potentiel avant d'être amateur de musique, les majors ont radicalisé le phénomène, en développant en même temps une politique de prix cassé qui cherche à condamner le physique (moins rentable pour eux que le numérique). Après avoir bradé leur catalogue dans des offres parfois aberrantes (accès à l'ensemble d'un catalogue à volonté pour le détenteur de telle carte bancaire par exemple), les majors adoubent des sites de streaming tel Deezer. Deezer est non seulement une escroquerie, mais surtout le dernier degré de la dévalorisation de la musique. Deezer a fondé son succès sur la gratuité totale d'écoute de musique piratée. Il est paradoxal que les majors du disque aient depuis tant d'années vilipendé les internautes pour adouber une société commerciale qui aujourd'hui encore propose du contenu piraté. Deezer n'est pas une radio. En effet, avec Deezer, vous choisissez d'écouter ce que vous voulez, quand vous voulez, autant de fois que vous voulez, là où vous le souhaitez. C'est une discothèque à distance écoutable depuis n'importe quel ordinateur ou téléphone mobile (type Iphone). Contrairement à une radio qui diffuse un programme choisie par ses soins. La rémunération de Deezer aux producteurs est ridicule et inadmissible : 24 185 écoutes = 22,85 euros. Mais surtout Deezer avalise auprès du public l'idée que la valeur de la musique est égale à 0. Et c'est peut-être cela le plus grave car rien ne le justifie. Si l'internaute grâce à Deezer peut se construire gratuitement sa propre discothèque consultable à volonté, pourquoi dès lors achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux ? Enfin, on propage l'idée que Deezer favorise la découverte par l'internaute de nouveaux artistes. Il n'en est rien dans la grande majorité des cas. Aujourd'hui, les producteurs indépendants vendent toujours moins de disques et ne constatent pas une augmentation du public venant voir leurs artistes en concerts. Il y a bien d'autres moyens de découvrir de la musique via par exemple les réseaux sociaux type Myspace. Avec Deezer, les majors du disque abattent la valeur de la musique au profit d'une rentabilité à court terme (combien Deezer a-t'il acheté sa « légalisation » par Universal ? Quel est la rémunération de Universal et quelle en est la répartition Universal / artiste Universal ? Les majors du disque construisent leur rentabilité de groupe puissant sur le dos des producteurs indépendants que nous sommes et dont ils font peu de cas. A cela, nous devons remarquer qu'à aucun moment il n'est fait état de la responsabilité lourde que portent les Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI) dans la situation actuelle. Les FAI ont construit leurs réseaux, communiqué dans leurs campagnes publicitaires et acquis leur clientèle grâce à un contenu musical qui ne leur appartenait pas. Car à quoi bon souscrire du haut débit pour recevoir de simples courriels ? De télévision on ne parlait pas il y a encore quelques mois de cela, c'est donc bel et bien essentiellement la musique qui, avec le cinéma, a été le terreau du développement de l'internet commercial. Ces fournisseurs d'accès n'ont, à ce jour, jamais reversé le moindre centime à la musique. Au contraire, ce sont les chaînes de télévision publiques qui sont désormais en partie financées par une taxe versée par les FAI, par la grâce d'une décision politique. Le débat doit aujourd'hui changer de nature et poser les vraies questions. assigner en justice de façon systématique (et collective) les sites faisant commerce de nos contenus en toute illégalité, créer une redevance prélevée sur le chiffre d'affaires des FAI destinée à la création, éliminer définitivement les problèmes d'interopérabilité matérielle et donner la libre utilisation des fichiers acquis légalement, dans la limite de son cercle d'amis, interpeller la sacem sur la nécessité d'adapter son système de perception et de répartition aux nouveaux modèles technologiques, favoriser l'émergence de modèles économiques alternatifs aux grands conglomérats (qu'ils se définissent comme des majors ou des indépendants), – réintroduire et développer le réseau de diffusion du disque physique, loin d'être mort, avec les disquaires ainsi que d'autres commerces de proximité tels les libraires, salles de concerts… lutter contre l'atrophie actuelle de l'offre physique dans les chaînes de magasins ; le disque est un objet culturel, pas un baril de lessive, intégrer plus largement les producteurs et labels indépendants dans toutes les discussions, réflexions et prise de décisions concernant la filière musique. Il n'existe pas une solution miracle mais un ensemble d'actions concrètes à mettre en place qui puisse tout à la fois permettre tant aux internautes, qu'aux artistes et producteurs de redonner sa véritable place à la musique et sa pleine dimension artistique. Il est grand temps de s'y mettre, en laissant de côté ces combats stériles qui, on le voit bien, ne mènent décidément à rien. Car au rythme où vont les choses, il n'y aura dans quelques années que les majors du disque pour produire la musique et quelques sites adoubés par elles pour la distribuer. Il en sera alors fini des artisans de la musique que nous sommes, défricheurs depuis toujours d'une véritable diversité dans la création. Est-ce là le but recherché ? De part l'urgence de leur situation, les producteurs indépendants que nous représentons par nos signatures, s'organisent enfin pour faire reconnaître et entendre leurs problématiques et leur importance primordiale dans la création. Nous sommes aujourd'hui prêts à prêter notre expertise et contribuer à construire enfin une vraie politique en faveur de la création, de la rémunération juste et équitable des artistes et producteurs, et d'un dialogue renforcé et constructif avec les internautes dont la grande majorité est toujours prêt à payer pour écouter de la musique. Philippe Couderc Président de la Feppia, fédération des Producteurs et Editeurs Indépendants d'Aquitaine (22 labels adhérents) Eric Petrotto Président de CD1D, fédération professionnelle de labels indépendants (100 labels adhérents) Les premiers labels signataires : 6AM / AILISSAM / ALBA CARMA / AMOR FATI / AZA ID / BANZAI LAB / BEE RDS / CLAPPING MUSIC / LA CHAUDIERE PRODUCTION / COLLECTIF CA-I / COMPOSIT MUSIC / CRASH DISQUES / CRISTAL MUSIQUE / CRYPTOHYTE / DAQUI / DIAMOND TRAXX / DA SKUD REKORDZ / FACTO RDS / ICI D'AILLEURS / IOT / IRFAN [LE LABEL] / JARRING EFFECTS / HORSNORMES ! / KIUI PROD / MARABI / MARV / MEDIATONE / MILLE MILLIARDS / NEURONEXXION / ODETTE PRODUCTIONS / PATCHWORK / PLATINUM RDS / PRIKOSNOVENIE / SO YOUZ / SYNCOPE / TALITRES / TER A TERRE / TROISQUATRE8 / VAÏ LA BOT / VICIOUS CIRCLE / VOLVOX MUSIC / ZONE FRANCHE ainsi que les fédérations CD1D et FEPPIA. si vous désirez vous associer à ce texte, écrivez à : contact@feppia.org / 06 16 98 85 07" www.feppia.org
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ven. 1 mai 2009, 09:42
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SuperHero
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Citation (overdrive @ ven 1 mai 2009, 10:24) Citation (melenko @ jeu 30 avr 2009, 21:00) L'article de P.Zenilk, mis en ligne par Diego, est quand même un tantinet intelligent. Effectivement contrairement à Attali qui a un avis sur tout, en étant parfois (en tous cas sur ce sujet surtout) assez incomplet, et pas si bien documenté que ça, Zelnik a connu le fonctionnement des majors et maintenant celui des (gros) indés. Il y a dans le même ordre d'idées le communiqué fait à l'occasion de Bourges par un groupement d'indés. Ils le font très intelligemment, ne prenant pas parti pour ou contre Hadopi, ils dressent une sorte d' état des lieux de la filière discographique (qui n'est pas la seule, on pourrait parler de l'audiovisuel) Je vous en livre copie, c'est un peu long, mais ça vaut le coup de le lire. Voici le communiqué : (...) pas d accord avec tout mais l'analyse de Deezer est parfaite . C'est exactement ça . et la remarque que les majors sont trop " coulantes " , pas assez fermes, quasi complices . Alors qu'on attendait des tueurs . je vous ai deja explique pourquoi . C 'est vrai que meme sans Hadopi, on pouvait deja faire du bon travail : la loi DAVSI n a pas été assez appliqué . Et le droit commun, tout simplement! Qui punit recel et contrefaçon . Deezer qui " passe " des disques piratés . Je l'ai deja entendue , celle là . Voila un boulot pour Zelnik ! les autres sont trop petits pour porter plainte et leur envoyer les flics . Et le controle fiscal ? C est pas les armes qui manquent, pourtant .... Le Zelnik, alors qu'on était invité tous les deux a une TV , je l'avais trouvé un peu trop " laxiste " et gentil . Il a l'air de se durcir . C'est bien .
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brian Holden
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ven. 1 mai 2009, 10:20
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SuperHero
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Citation (overdrive @ ven 1 mai 2009, 09:24) Citation (melenko @ jeu 30 avr 2009, 21:00) L'article de P.Zenilk, mis en ligne par Diego, est quand même un tantinet intelligent. Effectivement contrairement à Attali qui a un avis sur tout, en étant parfois (en tous cas sur ce sujet surtout) assez incomplet, et pas si bien documenté que ça, Zelnik a connu le fonctionnement des majors et maintenant celui des (gros) indés. Il y a dans le même ordre d'idées le communiqué fait à l'occasion de Bourges par un groupement d'indés. tout à fait d'accord avec ce texte, pour le reste cela passe en MP. Bonne journée, il fait beau!
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LE PRINTEMPS DES AMOUREUXVIVE LA LUMIÈRENe perdez pas votre vie à la gagner, ne vous prenez pas au sérieux, d'autres le feront bien mieux pour vous !EN VACANCES DÉFINITIVES DE MAC MUSIC POUR DÉFAUT DE LANGUE DE BOIS
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ven. 1 mai 2009, 11:15
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Ned Teach
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Oui l'analyse de Deezer, c'est tout à fait ça !!! Je ne supporte pas ce site. Mais j'approuve aussi ce que ce communiqué dit d'Universal qui nous faisait manger la loi Davdsi ici et un mois plus tard la maison-mère amerloque mettait son catalogue en distribution en ligne gratos ! Faudrait savoir. C'est comme pour les prix pratiqués, des fois c'est à n'y rien comprendre. Un nouveau CD est vendu dans les 15-17€ à la Fnac puis quand il perd son statut de nouveauté environ un mois plus tard, il passe aux alentours de 23 € et peut se retrouver à moins de 10€ 6 mois plus tard !!!! C'est pire avec les DVD. J'ai obtenu des films à 2,5€ il y a 3 mois qui en valait 25 il y a un an et qui en valent de nouveau 10 aujourd'hui sur les mêmes sites de vente ! C'est trop jouer avec la valeur des choses pour ne pas troubler les avis sur ce sujet. off topic : Merci Skawiwen pour tes encouragements, c'est vraiment gentil de ta part. Tu es parfois déroutant, l'art du contrepied sans doute.
Ce message a été modifié par blek - ven. 1 mai 2009, 11:16.
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ven. 1 mai 2009, 11:34
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Junior Member
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Citation (brian holden @ ven 1 mai 2009, 10:42) Le Zelnik, alors qu'on était invité tous les deux a une TV , je l'avais trouvé un peu trop " laxiste " et gentil . Il a l'air de se durcir . C'est bien . De toutes façons il va bien falloir durcir un peu le ton, globalement et mettre un peu de côté les grands donneurs de leçon sur l'avenir de l'art et la création, comme SVM et UFC Que Choisir et faire les grios yeux à nos "mais" FAI pour qui envoient la monnaie ! parcequ'ils vont nous dire "on a déjà donné", avec la suppression de la pub à France TV. La question Hadopi, n'est qu'un micro événement franco-français, et ça arrange beaucoup de gens de voir le débat se porter sur des question philosophico-ethico-liberticido-dyptero-sodomisatoires Déjà dans des réunions à la Sacem, ça commence à chauffer et on va voir des langues se délier, y'en a qui ont été un peu trop ménagés, on va leur présenter la note, ça va faire mal ! (enfin on espère) Oullllllllalalalalala Allez bon défilé ! O.
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ven. 1 mai 2009, 13:15
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SuperHero
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Citation (blek @ ven 1 mai 2009, 11:15) Oui l'analyse de Deezer, c'est tout à fait ça !!! Je ne supporte pas ce site. Mais j'approuve aussi ce que ce communiqué dit d'Universal qui nous faisait manger la loi Davdsi ici et un mois plus tard la maison-mère amerloque mettait son catalogue en distribution en ligne gratos ! Faudrait savoir. C'est comme pour les prix pratiqués, des fois c'est à n'y rien comprendre. Un nouveau CD est vendu dans les 15-17€ à la Fnac puis quand il perd son statut de nouveauté environ un mois plus tard, il passe aux alentours de 23 € et peut se retrouver à moins de 10€ 6 mois plus tard !!!! C'est pire avec les DVD. J'ai obtenu des films à 2,5€ il y a 3 mois qui en valait 25 il y a un an et qui en valent de nouveau 10 aujourd'hui sur les mêmes sites de vente ! C'est trop jouer avec la valeur des choses pour ne pas troubler les avis sur ce sujet. off topic : Merci Skawiwen pour tes encouragements, c'est vraiment gentil de ta part. Tu es parfois déroutant, l'art du contrepied sans doute. Oui, les majors sont pas claires : Accords secrets avec les FAI , au début du drame. Qui les bloque aujourd'hui . un PDG de tres gros independant m a avoue que c etait une des SOURCE du probleme . On s'est compris .
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brian Holden
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sam. 2 mai 2009, 00:01
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SuperHero
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Citation (overdrive @ ven 1 mai 2009, 10:24) Citation (Franerik @ jeu 30 avr 2009, 21:35) Pour répondre à overdrive, concernant les revenus des supports, je voulais parler de la répartition des "non attribués" ou les plus gros se sont répartis 50% de ces revenus. D'accord, merci pour ta réponse, mais il va falloir aller un petit poil plus loin. Les "non attribués" dont tu parles et les plus "gros" Qui ? et Comment ? Si tu avances des choses comme celles-ci il faut être précis! On parle des Droits Voisins ? c'est bien ça, tu accuses les plus "gros" sociétaires des Sociétés Civiles de Droits Voisins d'avoir en quelque sorte détourné 50% des perceptions faites au titre de la copie privée et de la rémunétation équitable sous pretexte que c' était irrépartissable ? C'est bien ça ? A partir de quel montant est-on un "gros" à : -l' Adami -la Spedidam -la SCPP -la SPPF Merci de ta réponse. O. Citation (melenko @ jeu 30 avr 2009, 21:00) L'article de P.Zenilk, mis en ligne par Diego, est quand même un tantinet intelligent. Effectivement contrairement à Attali qui a un avis sur tout, en étant parfois (en tous cas sur ce sujet surtout) assez incomplet, et pas si bien documenté que ça, Zelnik a connu le fonctionnement des majors et maintenant celui des (gros) indés. Il y a dans le même ordre d'idées le communiqué fait à l'occasion de Bourges par un groupement d'indés. Ils le font très intelligemment, ne prenant pas parti pour ou contre Hadopi, ils dressent une sorte d' état des lieux de la filière discographique (qui n'est pas la seule, on pourrait parler de l'audiovisuel) Je vous en livre copie, c'est un peu long, mais ça vaut le coup de le lire. Voici le communiqué : C'est à Bourges qu'a été lancé cet appel nommé "Loi Hadopi : La création sacrifiée" signé par deux fédérations de producteurs indépendants : la Feppia, fédération des Producteurs et Editeurs Indépendants d'Aquitaine et CD1D, fédération professionnelle de labels indépendants. Dans cette lettre ouverte adressée aux député(e)s, les producteurs indépendants rappellent qu'ils représentent la diversité culturelle dans la production musicale en France, et prennent position par rapport à la Loi « Création et Internet », aux sites de streaming (particulièrement Deezer), et à la responsabilité des FAI. Cette lettre ouverte se veut un appel national auprès de tous les producteurs et éditeurs indépendants. L'enjeu ? : Aujourd'hui, cette liberté de créer est menacée, car la majorité de ces structures indépendantes est au bord de l'asphyxie. "Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Députés. Alors que la Loi « Création et Internet » revient très prochainement au Parlement, nous, producteurs indépendants de musique, voulons vous interpeller en apportant un éclairage radicalement différent de celui généralement promu par les grandes compagnies du disque. Les Producteurs Indépendants de musique (communément aussi appelé Labels Indépendants) sont aujourd'hui plus de 600 en France et cumulent plus de 3 000 productions par an. Ils sont très souvent de toutes petites structures (sarl, scoop, association) comportant de 0 à 5 salariés en moyenne. Pour paraphraser le Syndicat de l'Artisanat, ils sont aujourd'hui la plus grande maison de disques de France, produisant 90% de création originale, soit généralement les première, seconde ou troisième œuvres d'artistes de tous horizons et de toutes esthétiques musicales. Très souvent hors des sentiers battus, ils représentent la véritable diversité culturelle que ce pays se flatte à raison de défendre. Sans eux, les Dominique A, Yann Tiersen, Ogres de Barback, High Tone… n'auraient jamais débuté (la liste pouvant être longue). Aujourd'hui, cette liberté de créer est menacée, car la majorité de ces structures indépendantes est au bord de l'asphyxie. Les labels indépendants sont partagés quant à cette Loi. Pourquoi ? Parce qu'au fond, si elle rappelle le droit inaliénable des ayant droits à être rémunérés, elle en oublie la réalité vécue par des milliers d'artistes et de producteurs, en même temps qu'elle pose de vraies questions sur les libertés individuelles. Pour les acteurs indépendants, les conditions de travail n'ont jamais été faciles et idéales, crise ou non. Mais la dévalorisation constante de la musique orchestrée par les majors a rendu ces conditions difficilement tenables aujourd'hui. Dès 2006, la mort annoncée (pour 2010) du CD, par une presse n'écoutant que les poids lourds de l'industrie musicale, a précipité cette chute du marché et conforté un large public dans la totale dévalorisation du support. Non seulement il n'en est rien, mais encore aujourd'hui, le physique représente près de 90% des ressources des producteurs indépendants. Mais dans un pays qui a laissé détruire son réseau traditionnel de disquaires au profit de chaînes omnipotentes, ces ressources traditionnelles chutent désormais, sans que le numérique vienne à les compenser. Et il y a, malheureusement, fort à parier qu'il n'en sera jamais ainsi. La politique de fuite en avant des majors a très largement contribué à la dévalorisation de la musique. Par un discours inique contre le public, désigné comme voleur potentiel avant d'être amateur de musique, les majors ont radicalisé le phénomène, en développant en même temps une politique de prix cassé qui cherche à condamner le physique (moins rentable pour eux que le numérique). Après avoir bradé leur catalogue dans des offres parfois aberrantes (accès à l'ensemble d'un catalogue à volonté pour le détenteur de telle carte bancaire par exemple), les majors adoubent des sites de streaming tel Deezer. Deezer est non seulement une escroquerie, mais surtout le dernier degré de la dévalorisation de la musique. Deezer a fondé son succès sur la gratuité totale d'écoute de musique piratée. Il est paradoxal que les majors du disque aient depuis tant d'années vilipendé les internautes pour adouber une société commerciale qui aujourd'hui encore propose du contenu piraté. Deezer n'est pas une radio. En effet, avec Deezer, vous choisissez d'écouter ce que vous voulez, quand vous voulez, autant de fois que vous voulez, là où vous le souhaitez. C'est une discothèque à distance écoutable depuis n'importe quel ordinateur ou téléphone mobile (type Iphone). Contrairement à une radio qui diffuse un programme choisie par ses soins. La rémunération de Deezer aux producteurs est ridicule et inadmissible : 24 185 écoutes = 22,85 euros. Mais surtout Deezer avalise auprès du public l'idée que la valeur de la musique est égale à 0. Et c'est peut-être cela le plus grave car rien ne le justifie. Si l'internaute grâce à Deezer peut se construire gratuitement sa propre discothèque consultable à volonté, pourquoi dès lors achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux ? Enfin, on propage l'idée que Deezer favorise la découverte par l'internaute de nouveaux artistes. Il n'en est rien dans la grande majorité des cas. Aujourd'hui, les producteurs indépendants vendent toujours moins de disques et ne constatent pas une augmentation du public venant voir leurs artistes en concerts. Il y a bien d'autres moyens de découvrir de la musique via par exemple les réseaux sociaux type Myspace. Avec Deezer, les majors du disque abattent la valeur de la musique au profit d'une rentabilité à court terme (combien Deezer a-t'il acheté sa « légalisation » par Universal ? Quel est la rémunération de Universal et quelle en est la répartition Universal / artiste Universal ? Les majors du disque construisent leur rentabilité de groupe puissant sur le dos des producteurs indépendants que nous sommes et dont ils font peu de cas. A cela, nous devons remarquer qu'à aucun moment il n'est fait état de la responsabilité lourde que portent les Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI) dans la situation actuelle. Les FAI ont construit leurs réseaux, communiqué dans leurs campagnes publicitaires et acquis leur clientèle grâce à un contenu musical qui ne leur appartenait pas. Car à quoi bon souscrire du haut débit pour recevoir de simples courriels ? De télévision on ne parlait pas il y a encore quelques mois de cela, c'est donc bel et bien essentiellement la musique qui, avec le cinéma, a été le terreau du développement de l'internet commercial. Ces fournisseurs d'accès n'ont, à ce jour, jamais reversé le moindre centime à la musique. Au contraire, ce sont les chaînes de télévision publiques qui sont désormais en partie financées par une taxe versée par les FAI, par la grâce d'une décision politique. Le débat doit aujourd'hui changer de nature et poser les vraies questions. assigner en justice de façon systématique (et collective) les sites faisant commerce de nos contenus en toute illégalité, créer une redevance prélevée sur le chiffre d'affaires des FAI destinée à la création, éliminer définitivement les problèmes d'interopérabilité matérielle et donner la libre utilisation des fichiers acquis légalement, dans la limite de son cercle d'amis, interpeller la sacem sur la nécessité d'adapter son système de perception et de répartition aux nouveaux modèles technologiques, favoriser l'émergence de modèles économiques alternatifs aux grands conglomérats (qu'ils se définissent comme des majors ou des indépendants), – réintroduire et développer le réseau de diffusion du disque physique, loin d'être mort, avec les disquaires ainsi que d'autres commerces de proximité tels les libraires, salles de concerts… lutter contre l'atrophie actuelle de l'offre physique dans les chaînes de magasins ; le disque est un objet culturel, pas un baril de lessive, intégrer plus largement les producteurs et labels indépendants dans toutes les discussions, réflexions et prise de décisions concernant la filière musique. Il n'existe pas une solution miracle mais un ensemble d'actions concrètes à mettre en place qui puisse tout à la fois permettre tant aux internautes, qu'aux artistes et producteurs de redonner sa véritable place à la musique et sa pleine dimension artistique. Il est grand temps de s'y mettre, en laissant de côté ces combats stériles qui, on le voit bien, ne mènent décidément à rien. Car au rythme où vont les choses, il n'y aura dans quelques années que les majors du disque pour produire la musique et quelques sites adoubés par elles pour la distribuer. Il en sera alors fini des artisans de la musique que nous sommes, défricheurs depuis toujours d'une véritable diversité dans la création. Est-ce là le but recherché ? De part l'urgence de leur situation, les producteurs indépendants que nous représentons par nos signatures, s'organisent enfin pour faire reconnaître et entendre leurs problématiques et leur importance primordiale dans la création. Nous sommes aujourd'hui prêts à prêter notre expertise et contribuer à construire enfin une vraie politique en faveur de la création, de la rémunération juste et équitable des artistes et producteurs, et d'un dialogue renforcé et constructif avec les internautes dont la grande majorité est toujours prêt à payer pour écouter de la musique. Philippe Couderc Président de la Feppia, fédération des Producteurs et Editeurs Indépendants d'Aquitaine (22 labels adhérents) Eric Petrotto Président de CD1D, fédération professionnelle de labels indépendants (100 labels adhérents) Les premiers labels signataires : 6AM / AILISSAM / ALBA CARMA / AMOR FATI / AZA ID / BANZAI LAB / BEE RDS / CLAPPING MUSIC / LA CHAUDIERE PRODUCTION / COLLECTIF CA-I / COMPOSIT MUSIC / CRASH DISQUES / CRISTAL MUSIQUE / CRYPTOHYTE / DAQUI / DIAMOND TRAXX / DA SKUD REKORDZ / FACTO RDS / ICI D'AILLEURS / IOT / IRFAN [LE LABEL] / JARRING EFFECTS / HORSNORMES ! / KIUI PROD / MARABI / MARV / MEDIATONE / MILLE MILLIARDS / NEURONEXXION / ODETTE PRODUCTIONS / PATCHWORK / PLATINUM RDS / PRIKOSNOVENIE / SO YOUZ / SYNCOPE / TALITRES / TER A TERRE / TROISQUATRE8 / VAÏ LA BOT / VICIOUS CIRCLE / VOLVOX MUSIC / ZONE FRANCHE ainsi que les fédérations CD1D et FEPPIA. si vous désirez vous associer à ce texte, écrivez à : contact@feppia.org / 06 16 98 85 07" www.feppia.org Très belle intelligente réflexion, vraiment!
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MacPro dual 2.66 - 8 Go - SL10.6.6- DP 7.2.1 - RME FFCE 800 - URS, Sonnox, Stilwell, Nomad Factory, Kontakt 4.2.2, Trillian, Stylus, EZ drummer, SD2, UVIworkstation, Altiverb - KRK - JBL Neve 8801 - Brauner - Roland A-37, etc.
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sam. 2 mai 2009, 02:56
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Membre no 23
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SVP, gentils Membres, quand vous faites un citation, laquelle est interminable, Ayez la gentillesse de n'en reproduire qu'un extrait Cela facilitera la lecture de ce Sujet
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Plombier, DéZingueur de HP, ferblantier
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sam. 2 mai 2009, 09:28
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Citation (melenko @ mer 29 avr 2009, 19:59) Citation (Jacti @ lun 27 avr 2009, 23:13) A vous lire, finalement il vaudrait mieux supprimer carrément le Web ...
C'est fou le nombre de petits führer en puissance qui s'ignorent et ça fait peur !!! A voir votre profil, on pourrait s'attendre à une réponse disons plus adaptée, mais pour cela faudrait-il LIRE ce trhead. Vous avez raison mais j'étais très énervé à lire la prose de quelques-uns... Pour ceux qui disent que s'ils ne piratent pas, ils seront à l'abri, je vais préciser quelques "petites" choses qu'il semble que beaucoup d'entre vous n'ont pas vues : Les médias et le gouvernement insistent sur la protection de votre liaison Internet en disant qu'il faut sécuriser votre ligne. Il est vrai qu'une liaison WiFi peut être cassée assez facilement. Mais ce qu'il faut que chacun sache, c'est qu'une adresse IP peut être usurpée (ça s'appelle le spoofing en jargon informatique) et là, même si votre liaison Internet n'est pas WiFi, vous pouvez être accusé de piratage car votre adresse IP aura été usurpée ! La seule parade prévue par la loi est d'installer un logiciel dit de "protection" afin de vous dédouaner du piratage. Parlons plutôt de logiciel mouchard permettant de contrôler absolument toute votre activité sur le Net ! Tout ceci est finalement du pipeau pour les vrais pirates car ceux-ci connaissent déjà tout l'arsenal qui leur permet(tra) de contourner la (future) loi, à savoir : - Ne pas utiliser le DNS de leur FAI mais OpenDNS pour se connecter (DNS est le protocole qui permet d'associer une adresse IP à un nom de machine) - Utiliser des réseaux cryptés avec changement d'adresse IP à chaque noeud serveur (Tor, par exemple) - Utiliser des proxy avec tunnel VPN (réseau privé virtuel). Il en existe des milliers de gratuits... - Utiliser une combinaison de tout ça, tout en ayant rangé sagement le logiciel mouchard (payant) quelque part (pour se dédouaner) sans qu'il vienne mettre son nez dans toute cette cuisine. Comme vous le voyez, les solutions ne manquent pas et je ne parle pas de l'enregistrement du streaming (quantité de logiciels existent qui permettent d'enregistrer n'importe quel flux audio qui passe dans l'ordinateur), du téléchargement direct via Rapidshare ou assimilés, du FTP, des newgroups, etc. Autant dire qu'Hadopi est un coup d'épé dans l'eau qui, de plus, ne rapportera pas un centime aux artistes car il faudrait être bien naïf pour croire que cette loi va, comme par miracle, précipiter les consommateurs à la FAC ou chez Virgin ou chez Amazon et arrêter le piratage et le téléchargement illégal. Par contre, avec cette loi, vous aurez hériter d'une surveillance généralisée SUR VOTRE PROPRE POSTE DE TRAVAIL de tout ce que vous faites sur Internet et, comme je l'ai expliqué plus haut, personne n'est à l'abri d'être accusé, même si vous n'utilisez pas le WiFi pour vous connecter à Internet. La conclusion de tout ça c'est que l'industrie du film et de la musique doit trouver IMPERATIVEMENT un nouveau modèle économique pour survivre car aucune loi ne pourra jamais rien pour elle. Cela fait plus de 10 ans maintenant que de nombreux spécialistes de la chose alertent les différents acteurs. Il y a 10 ans, je me rappelle de discussions très chaudes avec des professionnels qui ne croyaient absolument pas ce que je disais et qui se produit actuellement. Je précise que je suis à la frontière de la musique et de l'informatique et que je suis, par nature de mes activités, très au fait de toutes les nouvelles technologies. Jacti PS : je suis d'accord qu'avec mon premier message j'ai plus que friser le point Godwin mais, encore une fois, beaucoup de propos de ce fil de discussion m'avaient profondément énervé car les pro-Hadopi doivent cependant voir la dangerosité de cette loi pour les libertés qui, par ailleurs, n'apporte aucune solution au problème qu'elle est censé résoudre ni pour les majors ni pour les plus petits. Je suis donc opposé totalement à cette loi car, de toute façon, aucune cause, si grande soit-elle, ne peut avoir pour effet le flicage de tous les citoyens.
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