Première Vente D'un Son // Guide Pour Un Nul !, Help ! |
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lun. 13 juil. 2009, 14:57
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Newbie
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Membre no 109,617
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Bonjour à tous,
Je suis compositeur avec mon meilleur pote de hip hop et nous sommes sur le point de vendre notre 1ère instrumental.
Sachant que nous sommes 2 à composer ensemble nos sons et que nous partageons tout :
Donc un artiste X ma sollicité pour l'achat d'une instru a un montant Y Il prévoit de venir avec des (je cite) " Papiers sacem " ---- Première question : de quels papiers sagit-il ?
Par ailleurs, la cession des droits sur la compo pour ce montant, implique que je ne dois pas prendre de % sur la diffusion ? Ou je peux garder ce droit la en tant que créateur de ce son là.
Le son une fois diffusé, DOIS-je m'insicrir à la sacem ?
Quels sont mes obligations juridiques (impots/taxes) sur la vente de ces sons ? Donc ais-je intérêt de passer par un certain statut ? (création d'une entreprise/label) Ais-je le droit d'ouvrir un nouveau compte en banque différent dans lequel je pourrais faire des dépôts d'argent en liquide (puisque ma première vente est faite en liquide) sans avoir de soucis ?? Ne voulant pas tout de suite utiliser cet argent comme revenu personnel puisqu'il devrait servir a réinvestir dans de nouvelles machines, dois-je tout de même le déclarer ?
Merci pour tous vos conseils et bon son à vous tous !!
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Explicit Beats - Prods à vendre - HIP HOP
Myspace : www.myspace.com/explicitbeatsofficiel
Contact : Explicitbeats@gmail.com
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mar. 14 juil. 2009, 09:09
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Junior Member
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Lieu : Villejuif - FR
Membre no 62,987
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Salut, Apparemment dans le hip-hop, tu vends ton instru. aux alentours de 2 ou 300€ mais tu gardes tes droits de diffusion. C'est à spécifier dans ta déclaration Sacem (--> auteur : "MC Schmol", compositeur : Toi) Par contre, tu peux aussi céder l'intégralité de tes droits mais c'est beaucoup plus cher que le simple fait de "réserver " l'instru. C'est un peu comme au poker : tu cèdes tous tes droits et le gars fait un gentil carton et tu n'as presque rien gagné ou tu les gardes avec le risque d'avoir une instru. "bloquée" qui ne te rapportera rien d'autre que les 2 ou 300€ de départ... Tu peux t'inscrire à la Sacem quand tu as eu 5 morceaux diffusés au moins une fois (télé, radio, live, etc...), soit 5 diffusions du même : c'est à ce moment là que tu payes ton inscription (env. 135€) et que tu vas, par le même occasion, fournir un R.I.B pour les futurs versement que la Sacem va te faire (si versement il y a ). Le montant des versements effectués par la Sacem, apparait maintenant automatiquement sur ta déclaration d'impôts, tu n'as plus qu'à vérifier si le montant est le même que ce que tu as perçu. Pour l'achat de matos avec tes rentrées Sacem sans que ça soit à titre personnel, je ne vois pas tellement d'autre possibilité que de monter une association pour éviter le système "micro-entreprise" avec l'ursaf qui va avec. Tu devrais appeler la Sacem pour savoir si tu peux créditer tes droits d'auteur sur le compte d'une association ou pas.,mais là je botte en touche... J' espère avoir été assez clair. Quelqu'un d'autre peut-être?
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mar. 14 juil. 2009, 09:25
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Moderateur Bouffon
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Citation (Bab Oon @ mar 14 jui 2009, 09:09) Quelqu'un d'autre peut-être? bon, un, il est illegal de ceder ses droits (à part les droits patrimoniaux, à savoir la reproduction et la representation) deux, du liquide? quoi du canada dry, du coca, du bourgogne ou du cash ? le principe etant que le cash ne laisse aucune trace, qui t'achete de la musique avec du cash? directement un artiste? une societé productrice? un editeur? trois, vente d'un son? comment definis tu un "son"? quatre, monter une association, oui, pourquoi pas, mais faites le tous dans une motivation d'association et pas pour niker l'urssaf. (on est pas au medef ici ) cinq, je te conseille explicitbeats, de courir demain à la sacem pour epliquer ton cas. en attendant voici un peu de lecture qui ne fera pas de mal
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le heral, parce que je le vaurien
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mar. 14 juil. 2009, 10:03
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Junior Member
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Citation (heral @ mar 14 jui 2009, 08:25) Citation (Bab Oon @ mar 14 jui 2009, 09:09) Quelqu'un d'autre peut-être? bon, un, il est illegal de ceder ses droits (à part les droits patrimoniaux, à savoir la reproduction et la representation) deux, du liquide? quoi du canada dry, du coca, du bourgogne ou du cash ? le principe etant que le cash ne laisse aucune trace, qui t'achete de la musique avec du cash? directement un artiste? une societé productrice? un editeur? trois, vente d'un son? comment definis tu un "son"? quatre, monter une association, oui, pourquoi pas, mais faites le tous dans une motivation d'association et pas pour niker l'urssaf. (on est pas au medef ici ) cinq, je te conseille explicitbeats, de courir demain à la sacem pour epliquer ton cas. en attendant voici un peu de lecture qui ne fera pas de mal Attention, je ne pousse pas Explicitbeats à ni quer l'urssaf, bien au contraire, par contre je lui déconseille de monter une structure pour un seul morceau vendu. Quand je dis "vendu", c'est bien de ça qu'il s'agit dans un fonctionnement "hip-hop", c'est comme ça que ça marche. C'est ce qu'on appelle un "beatmaker" : tu fais une instru. sans arrangement que tu proposes à plein de gens différents ou à des "artistes" (pas une société de production, ni un éditeur). Malheureusement dans ce style de musique, tu es rarement payé par virement et c'est le liquide qui prime, à toi de prendre la responsabilité de le déclarer ou non. L'association, c'est justement pour avoir une structure clean qui permet de facturer et de clarifier les relations avec une future clientèle plus "underground" et de faire de l'artisanat sans avoir les moyens de monter une vrai production. Comme le dit lui même explicitbeats, ça n'est pas pour se rémunérer mais investir dans du matériel, c'est toujours mieux que de fonctionner avec du cash et d'être dans une économie totalement parallèle. Après, Héral, je comprends tout à fait ton point de vue, mais les fonctionnements et les habitudes dans ce milieu sont différents. Il faudrait demander à Bishop peut-être?
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mar. 14 juil. 2009, 16:07
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Citation (Bab Oon @ mar 14 jui 2009, 10:03) Attention, je ne pousse pas Explicitbeats à niquer l'urssaf, bien au contraire, par contre je lui déconseille de monter une structure pour un seul morceau vendu. Quand je dis "vendu", c'est bien de ça qu'il s'agit dans un fonctionnement "hip-hop", c'est comme ça que ça marche. Bonjour, je vais en remettre une petite couche, si vous permettez, que ça "marche comme ça dans le hip-hop", pourquoi pas, mais dans les faits : pas d'échanges en liquide entre particuliers au delà de 3000€. Ensuite, une composition ça ne se "vend" pas. Si on vend quelque chose, une prestation, par exemple, il y a le volet social, cotisations parfois, et au minimum CSG-RDS, à faire supporter par l'acheteur et le volet fiscal, comment je déclare la somme reçue sur ma feuille d'impôts. Chacun est libre de faire en dehors de ce système à ses risques et périls. Il y a un compositeur, et un auteur, ensemble ils déclarent l' œuvre à la Sacem, si par ailleurs, le compositeur ( et c'est souvent le cas) est également interprète de la musique, arrangeur ingénieur du son, bref qu'il réalise le master, il est de ce fait, producteur, il peut alors céder l'enregistrement moyennant rémunération, salaire, facture si il possède une structure commerciale ou associative, avance sur royauté... Ensuite, selon son statut, notamment fiscal, il (le compositeur-producteur) pourra déduire une partie des frais d'achat de matos par exemple en optant pour le régime des frais réels. Voilà. O.
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----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- O. Pas de droits...pas de chocolat !
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mer. 15 juil. 2009, 16:48
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La description faite du concept de "Droits d' Auteurs" est brillante, claire et bien documentée. C'est juste un poil dommage que les derniers paragraphes ne soient pas la hauteur des premiers. Qu'il donne son avis, son sentiment, c'est formidable, mais il aurait peut-être pu l' étayer aussi sérieusement qu'il a synthétisé le reste, en évitant de s'appuyer sur les poncifs beaucoup entendus, "les maisons de disques ne font pas leur travail...patati, patata", "les téléchargeurs sont les acheteurs...." "le téléchargement illégal n'est pas la cause de la baisse des ventes de disques..." etc... Parce que on peut lui objecter pas mal de choses alors que sur le reste.... mais c'est une autre histoire, et surtout un autre sujet dans les Forums Pour en revenir au sujet initial, notre ami a-t-il pu avancer avec nos différentes remarques ? O.
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