Hadopi au tapis ?, news Options

[melenko]

Recherche de DD, comme de tout OMNI (object métal.non-identifié), cela ne sera pas trop dur.
Un peu comme après la 14-18, et l'autre.

[lepetitmartien]

Apologie d'usage de stupéfiant, 30000€ d'amende et deux ans de prison, ça vous tente ? Le team pas trop… Merci.

[brian holden]

"La coke qui ne fait de mal à personne", vraiment tu as les neurones tellement floconneux que tu ne t'en rends plus compte...?!

Et toi un sens de l'humour, de la dérision, du paradoxe ou de la provocation guère développé !

et puis ca me fait toujours rire quand je vois des pretendus " musiciens " qu'on peut supposer fans de Coltrane, des Beatles , de Miles Davis,ou d'Hendrix , ou de qui on voudra, s'étouffer d'apoplexie des que le mot drogue est prononcé !

[blek]

Allons, allons… Brian n'a pas fait l'apologie de la drogue. Si on a été vraiment musicien, on n'a pas de leçon à donner sur ce sujet : Sex and drugs and rock n'roll ! Les jeunôts dans les raves techno, ils prennent 10 fois pire que nous les vieux rockers ou les vieux hippies !

[skawiwen]

........ nous les vieux rockers ou les vieux hippies !

quoi les vieux , qu'est ce qu'ils ont encore fait , les vieux , c'est une vieille légende de dire que les vrais musicien se droguent , c'est vrais qu'il y en a plus dans le Krautrock qu'au Philarmonique de Berlin , et puis "un verre ça va , 2 verres bonjour les dégats" comme disait une pub anti alcoolo .Mon expérience personnelle me dit qu'après avoir consommer du youknowwhat plus que raison , ça n'a pas fait de moi un vrai musicien
D'accord avec LPM , complètement OT

[blek]

Mon expérience personnelle me dit qu'après avoir consommer du youknowwhat plus que raison , ça n'a pas fait de moi un vrai musicien

En voilà une idée sotte et grenue qui ne m'a jamais même effleurée ! J'ai été un temps sensible à ce que l'on pourrait appeler une certain "orientalisme" mais à aucun raccourci de cette sorte vers le talent. De plus, à nos âges, il est difficile d'enfiler le costume de vierge effarouchée.

[Le Gognol]

Hello...

Brain, t'es de mauvaise foi quand même sur le P2P, y'a des tas d'exemples d'utilité de cette technologie, dont beaucoup t'ont été donnés sur MacBdiouille notament... Mais bon le souci n'est pas là... je viens d'entendre l'édito de Thomas Legrand sur France Inter et ça me parait assez limpide... Tout ce cirque (une loi mal faite dès le départ) a surtout servi à diviser pour mieux régner (et ça marche, preuve en est que Brian a quand même voté UMP !!!! C'est quand même aussi hallucinant que Hortefeux qui reprendrait du Sex Pistols à l'assemblée ), et n'est que du jeu politique basique et très efficace... Si l'ambition de départ avait réellement été de rendre service aux artistes (le point sur lequel l'immense majorité des gens est d'accord étant qu'il faut bien faire quelque chose), il y a avait quand même moyen de faire plus crédible, plus solide, plus efficace car réellement applicable et plus équilibré pour tout le monde. Tout cela sent fort le rideau de fumée... Voici l'édito de Legrand...

Le Conseil Constitutionnel a donc censuré, cette semaine, la disposition phare de la loi Hadopi, sur le téléchargement illégal. D’abord, il y a le caractère exceptionnellement sévère de cette décision. Les sages l’ont motivé par trois arguments, ce qui est rarissime. Généralement, un seul suffit, et s’il y en a plusieurs, ils ne sont pas tous exprimés. Là, la plus haute juridiction du pays a tenu à souligner les trois points pour bien montrer que cette loi n’était ni faite, ni à faire ! Ou du moins cet aspect de la loi qui donnait à l’autorité administrative la possibilité de limiter la liberté de communication. Autre indice de sévérité, le conseil s’appuie sur la déclaration des droits de l’homme, qui, comme chacun sait, est au préambule de notre constitution. Il s’agit de l’article 11 qui consacre une liberté fondamentale qui, rappelle le Conseil, « fait de la libre circulation des idées l’un des droits les plus précieux ». C’est donc une claque aller-retour. Bon, il faut être juste, tout le monde sait que Jean-Louis Debré, le président du Conseil Constitutionnel, n’apprécie pas Nicolas Sarkozy mais ses arguments juridiques sont imparables. Ce qui est le plus troublant, c’est qu’à peu près tout le monde savait que cette loi ne serait pas appliquée parce que pas applicable. Il y avait déjà un barrage juridique, un peu plus loin, visible et connu de tous puisque le parlement européen avait rappelé l’inviolabilité de la liberté d’expression en des termes qui ne laissaient aucune chance à la loi Hadopi. La CNIL, la commission nationale informatique et liberté, avait d'ailleurs aussi émis des réserves sur d'autres points mais surtout, l’inconstitutionnalité de la loi était de notoriété publique. Certains membres du Conseil Constitutionnel le disaient, en privé, au moment de la discussion. Ils le disaient et ça revenait, bien sûr, aux oreilles des parlementaires. Voilà pourquoi d’ailleurs bien des députés de l’UMP ont été au scrutin avec autant d’entrain qu’un enfant à qui on demande de prendre son bain ou de sortir du bain !

Alors pourquoi la majorité a-t-elle voté cette loi ? On peut se le demander. L’Elysée pensait peut-être qu’au final, les sages n’oseraient pas être à ce point sévères, qu’ils recaleraient quelques détails. Mais globalement, Nicolas Sarkozy (Christine Albanel n’a rien à voir la dedans), Nicolas Sarkozy a préféré tenter le coup et risquer d’être censuré par les 11 juges constitutionnels. Fallait-il qu’il y ait un enjeu politique important ? Alors, bien sûr, j’en vois un. On n’ose croire qu’il soit la cause de ce gâchis législatif mais je n’en vois pas d’autres : Nicolas Sarkozy a réussi pendant cette affaire à diviser le monde artistique qui est traditionnellement l’un des bastions d’influence de la gauche. La fameuse tactique de création de clivages. Briser ce quasi-unanimisme qui ringardisait depuis des années la droite française est un fantasme du président depuis bien longtemps. Souvenez-vous de la façon dont il fustigeait les bonnes consciences de la gauche artistique et germanopratine avant d’en épouser l’une des égéries ! Mettre la main sur une partie de cette population de VIP forcément socialisante est, pense-t-il, une opération de politique tout à fait rentable. Pourquoi pas. C’est de bonne guerre. Sauf que, pour ce faire, on a encombré inutilement le parlement à un moment où l’engorgement législatif au palais Bourbon empêche les vraies réformes d’être menées au rythme épuisant des annonces. C’est assez paradoxal, finalement, de faire une réforme des institutions pour redonner du pouvoir au Parlement et, en même temps, d’instrumentaliser les assemblées jusqu'à produire des textes inapplicables. Comme si les objectifs politiques d’un débat primaient sur la fabrication du droit ! Cette affaire montre que la domination de l’exécutif sur le législatif est toujours de mise. La théorie de la coproduction législative tant vantée par Jean-François Copé, le président du groupe UMP de l’assemblée, reste un concept, soit vide, soit inefficace.

Ce message a été modifié par Le Gognol - ven. 12 juin 2009, 11:32.

[brian holden]

Hello...

Brain, t'es de mauvaise foi quand même sur le P2P, y'a des tas d'exemples d'utilité de cette technologie, dont beaucoup t'ont été donnés sur MacBdiouille notament... Mais bon le souci n'est pas là... je viens d'entendre l'édito de Thomas Legrand sur France Inter et ça me parait assez limpide... Tout ce cirque (une loi mal faite dès le départ) a surtout servi à diviser pour mieux régner (et ça marche, preuve en est que Brian a quand même voté UMP !!!! C'est quand même aussi hallucinant que Hortefeux qui reprendrait du Sex Pistols à l'assemblée ), et n'est que du jeu politique basique et très efficace... Si l'ambition de départ avait réellement été de rendre service aux artistes (le point sur lequel l'immense majorité des gens est d'accord étant qu'il faut bien faire quelque chose), il y a avait quand même moyen de faire plus crédible, plus solide, plus efficace car réellement applicable et plus équilibré pour tout le monde. Tout cela sent fort le rideau de fumée... Voici l'édito de Legrand...

Le Conseil Constitutionnel a donc censuré, cette semaine, la disposition phare de la loi Hadopi, sur le téléchargement illégal. D’abord, il y a le caractère exceptionnellement sévère de cette décision. Les sages l’ont motivé par trois arguments, ce qui est rarissime. Généralement, un seul suffit, et s’il y en a plusieurs, ils ne sont pas tous exprimés. Là, la plus haute juridiction du pays a tenu à souligner les trois points pour bien montrer que cette loi n’était ni faite, ni à faire ! Ou du moins cet aspect de la loi qui donnait à l’autorité administrative la possibilité de limiter la liberté de communication. Autre indice de sévérité, le conseil s’appuie sur la déclaration des droits de l’homme, qui, comme chacun sait, est au préambule de notre constitution. Il s’agit de l’article 11 qui consacre une liberté fondamentale qui, rappelle le Conseil, « fait de la libre circulation des idées l’un des droits les plus précieux ». C’est donc une claque aller-retour. Bon, il faut être juste, tout le monde sait que Jean-Louis Debré, le président du Conseil Constitutionnel, n’apprécie pas Nicolas Sarkozy mais ses arguments juridiques sont imparables. Ce qui est le plus troublant, c’est qu’à peu près tout le monde savait que cette loi ne serait pas appliquée parce que pas applicable. Il y avait déjà un barrage juridique, un peu plus loin, visible et connu de tous puisque le parlement européen avait rappelé l’inviolabilité de la liberté d’expression en des termes qui ne laissaient aucune chance à la loi Hadopi. La CNIL, la commission nationale informatique et liberté, avait d'ailleurs aussi émis des réserves sur d'autres points mais surtout, l’inconstitutionnalité de la loi était de notoriété publique. Certains membres du Conseil Constitutionnel le disaient, en privé, au moment de la discussion. Ils le disaient et ça revenait, bien sûr, aux oreilles des parlementaires. Voilà pourquoi d’ailleurs bien des députés de l’UMP ont été au scrutin avec autant d’entrain qu’un enfant à qui on demande de prendre son bain ou de sortir du bain !

Alors pourquoi la majorité a-t-elle voté cette loi ? On peut se le demander. L’Elysée pensait peut-être qu’au final, les sages n’oseraient pas être à ce point sévères, qu’ils recaleraient quelques détails. Mais globalement, Nicolas Sarkozy (Christine Albanel n’a rien à voir la dedans), Nicolas Sarkozy a préféré tenter le coup et risquer d’être censuré par les 11 juges constitutionnels. Fallait-il qu’il y ait un enjeu politique important ? Alors, bien sûr, j’en vois un. On n’ose croire qu’il soit la cause de ce gâchis législatif mais je n’en vois pas d’autres : Nicolas Sarkozy a réussi pendant cette affaire à diviser le monde artistique qui est traditionnellement l’un des bastions d’influence de la gauche. La fameuse tactique de création de clivages. Briser ce quasi-unanimisme qui ringardisait depuis des années la droite française est un fantasme du président depuis bien longtemps. Souvenez-vous de la façon dont il fustigeait les bonnes consciences de la gauche artistique et germanopratine avant d’en épouser l’une des égéries ! Mettre la main sur une partie de cette population de VIP forcément socialisante est, pense-t-il, une opération de politique tout à fait rentable. Pourquoi pas. C’est de bonne guerre. Sauf que, pour ce faire, on a encombré inutilement le parlement à un moment où l’engorgement législatif au palais Bourbon empêche les vraies réformes d’être menées au rythme épuisant des annonces. C’est assez paradoxal, finalement, de faire une réforme des institutions pour redonner du pouvoir au Parlement et, en même temps, d’instrumentaliser les assemblées jusqu'à produire des textes inapplicables. Comme si les objectifs politiques d’un débat primaient sur la fabrication du droit ! Cette affaire montre que la domination de l’exécutif sur le législatif est toujours de mise. La théorie de la coproduction législative tant vantée par Jean-François Copé, le président du groupe UMP de l’assemblée, reste un concept, soit vide, soit inefficace.

je suis d'accord avec ça ..... et la gauche est tombé dans le piege ! Meme Bruel ou Arditi sont faches ! d autant plus que ses amis a "lui," c'est barbelivien, ceux de sa femme bertignac , Leonard cohen, zeller et Biolay . pas le meme monde . Et qu'il ne frequente plus que les amis de sa femme !

[skawiwen]

Mon expérience personnelle me dit qu'après avoir consommer du youknowwhat plus que raison , ça n'a pas fait de moi un vrai musicien

En voilà une idée sotte et grenue qui ne m'a jamais même effleurée ! J'ai été un temps sensible à ce que l'on pourrait appeler une certain "orientalisme" mais à aucun raccourci de cette sorte vers le talent. De plus, à nos âges, il est difficile d'enfiler le costume de vierge effarouchée.

Entendons nous bien camarade Blek , j'ai pas dis que j'en avais usé comme palliatif à la pratique quotidienne de l'instrument c'était juste un constat , mon immense talent et ma modestie légendaire m'oblige à le préciser
Pour l'analyse de Legognol , assez d'accord , Niko est le plus fort en ce moment ,il roule tout le monde dans la farine à droite à gauche au centre , il est dans le fauteuil jusqu'en 2017 ...mais sans ma voix , faut pas déconner quand même , jusqu'à présent j'ai pas été client à un de ses brossages dans le sens du poil . Sorry Brian , élections pièges à cons , ça fait partie des fondamentaux du rebelle

[Marsu]

Sans les villes et les régions, la vie culturelle serait morte et enterrée en province depuis longtemps... Pour la peinture, c'est le désert complet, sans même parler de l'enseignement...

N'importe quoi…

D'après toi, l'argent des écoles contrôlés par l'état, il vient d'où ? Les DRACs, elles sont financées comment ? L'argent des Scènes Nationales, il vient d'où ? L'argent des classes d'initiation en milieu scolaire, il vient d'où ? Les plans de financements et d'acquisition pour le secteur culturel français public, qui les financent ? L'argent des plans européens de financement culturel, il vient d'où ?

En ce qui concerne les postes des profs d'Art Plastique en milieu public, le nombre de postes à pourvoir a été décidé sous Jospin, et n'a pas été revu depuis, en même temps, y'a pas de demandes.