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L'avenir De La Musique Sur Ordinateur, Mode ou non?On peut tout supposer |
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dim. 8 déc. 2002, 00:00
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Junior Member
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Akopian: Destination Vide de Herbert fait partie de ma bibliotèque SF (j'adore son idée de "Programme Conscience"...), de même que l'incident Jésus, les inévitables Dune, la Maison des Mères etc, et des tas d'autres. Ma biblio SF est TRES fournie (je viens de finir 8 tomes de Tad Williams, et je me relis J. Vance pour la quarante douzième fois). Je redis donc une fois de plus ce que je crois intimement: oui, la conscience est la résultante de ces couches empilées de différents niveausx d'abstraction de langage dans notre cerveau). Miss Kiki: pas d'accord. Pour moi, la musique EST un langage. Langage n'est pas synonyme de langue parlée. La Langue parlée est une forme de langage parmis des tas d'autres. Cf ma définition de ce qu'est le langage (vers pages 48 ou 49, je sais plus très bien), à la suite de la demande de je sais plus qui. Akopian: Quand je dis cablé, je dis statiquement cablé, c'est à dire un schéma déterminé et figé. C'est assez différent du cerveau: des cellules se créent, la mélanine entoure les connexions synapsiales en couches successives, des connexions se créent. Des cellules meurent (comme quand je sniffais de l'eau écarlate et toi tu fumais ton chichon), des connexions disparaissent... Après avoir dit tout cela, et beaucoup glosé en fumant de la tronche, ce qui m'intéresse au-delà de l'outil ordinateur, et des grandes théories sur la conscience, et de la combinatoire des figues confites dans un foie de canard mi-cuit, c'est l'EMOTION. Seule celle-ci m'intéresse au bout du compte. D'ailleurs, ma dernière publication est un recueil de poésie, on peut pas faire plus loin de l'ordinateur quantico-moléculo-patibulaire que ça. Cheers BC
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Quand le lion ne sort pas de la grotte, l'ours fait de l'aérophagie. Proverbe Gersois.
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dim. 8 déc. 2002, 00:58
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Salut BC, ben j'ai arrêté d'le fumer mon chichon! Mais à en croire les appréciations de certains ou certaines… j'suis resté kéblo la ho! Herbert est génial… je crois que je me suis arrêté au "Messie de Dune" ou aux "Enfants de Dune"… avec Paul qui grâce à l'épice voyage dans la trame spatio-temporelle… oui pourquoi pas lire toute la saga ? Jack Vance je connais pas, je suis plutot resté scotché sur K Dick, Brunner et bien sur Asimov… et Fondation serait sans doute à relire! QUOTE (laurent @ Dec 8 2002, 00:23) Expliquez moi le rapport entre conscience, inconscience et musique. Et bien j'avais parlé de la double nature de l'être humain, à la fois émotif/animal et intelligent/cérébral… la musique n'est-elle pas l'endroit ou ses 2 natures se rencontrent ? Mais pourquoi poser des questions qui apportent elle mêmes les réponses Laurent ?
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dim. 8 déc. 2002, 01:36
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Je dis cela parce que je trouve toutes vos explications très instructives et fortes intéressantes, mais en même tps trop simple en fait. Par exemple l'émotion peu à mon avis être très (trop) cérébrale.Je t'accorde intelligence/cérébral parceque cela va de soit. Personne n'a encore pu me dire pouquoi nous faisons des choix et ce qui les motives. Pourquoi sommes nous musiciens? Pourquoi je (on) me pose toutes ces questions? Pourquoi a t'on besoin de savoir, d'analyser, de nous rassurer? Pouquoi j'aime le SF? L'éducation, l'entourage, etc... mais on est tous différents pourtant on utilise le même soft et quasiment les mêmes moyens. Et surtout je dis et je répète que l'on accorde trop d'importance à la technologie qui nous entoure, en fait elle nous fascine et je crois que elle nous égare un peu (mais on adore ça). Je crois qu'une fois j'avais posté un thread qui demandait qu'on parle de musique mais sans succès parce que j'ai remarqué que tout le monde post pour des problèmes de matos, mais peut être est ce difficile de parler de la musique car cela demande de se dévoiler un peu plus et de montrer ses faiblesses et lacunes ou alors peut être est ce parce que la manière dont on pratique cet art de nos jours passe forcement par les machines (pour la majorité j'entends) Pourtant on lis souvent des posts de débutant, mais il se pose plus de questions de config que musicales, et cela j'ai un peu de mal à le comprendre. Ca va les gars et les filles, je fais pas trop vieux jeu? Je vais finir par avoir la foi.
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dim. 8 déc. 2002, 04:15
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Belle discussion! Juste mon petit mot, j'ai parcouru un peu la discussion mais je vais pas me taper 53 pages! Je me suis longtemps demandé ce qu'était la musique, la conscience et tout le tralala puis je me suis tanné parce que j'appréciais moins la musique. C'est mon histoire à moi bien sûr. Et en écoutant du Bruckner je dois avouer que j'ai ressenti des émotions d'une puissance que je ne veux pas exprimer. Je les vis c'est tout et c'est plus simple. Analyser et vivre en même temps est très difficile dans mon cas. Ces temps-ci j'aime bien cette idée qui provient des philosophies orientales et qui affirme grosso modo que le raisonnement est un "mode" qui brouille le contact avec la réalité. Cela nous détourne du vrai. Mais bon ça aussi on pourrait en discuter longtemps... De toute façon le mieux est d'avoir des moments pour l'émotion puis pour l'analyse puis pour... et ainsi de suite. Essayer d'équilibrer le tout. Et puis des questions il y en aura toujours sauf quand on arrête de s'en poser et qu'on est heureux. Concernant l'ordinateur et bien c'est un outil comme un crayon. L'ordinateur est génial, le crayon aussi. Je suis d'accord avec Laurent sur le fait que la technique prend beaucoup de place dans nos vies, probablement trop. Jacquard dit un truc du genre "nous analysons beaucoup, décortiquons tout mais nous avons oublié de faire le processus inverse, très important, le besoin de synthèse et d'unité". Unité un mot trop souvent oublié en effet. Autre fait intéressant. J'ai recommencé à composer depuis quelques mois. J'aurais pu m'essayer sur ce qu'est la musique avant, sortir mes grandes théories comme j'en avais l'habitude. Mais maintenant que je m'assois à chaque jour et que je passe quelques heures à sortir la musique de mon être, je suis complètement sidéré. Je ne peux plus répondre à la question : qu'est-ce que la musique? Ça me fascine trop que ça puisse sortir de nous comme ça. Tout le cheminement par où on passe pour ajouter, retrancher un thème, modifier tel truc est l'histoire d'une vie en soi. Bref, je ne sais plus trop quoi répondre. Stravinsky a déjà dit que sa musique ne voulait rien dire. (et c'est une putain de belle musique en tous cas!) fmurray
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Déjà lu : Windows 95 vous permet d'imprimer.
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dim. 8 déc. 2002, 04:19
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QUOTE (fmurray @ Dec 8 2002, 04:15) Ces temps-ci j'aime bien cette idée qui provient des philosophies orientales et qui affirme grosso modo que le raisonnement est un "mode" qui brouille le contact avec la réalité. Ecoute fmurray, je rebondis instantanément là dessus, je n'ai même pas fini de lire ton post, je suis d'accord à 1000% avec toi…
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dim. 8 déc. 2002, 04:30
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QUOTE (fmurray @ Dec 8 2002, 04:15) Jacquard dit un truc du genre "nous analysons beaucoup, décortiquons tout mais nous avons oublié de faire le processus inverse, très important, le besoin de synthèse et d'unité". Unité un mot trop souvent oublié en effet. Stravinsky a déjà dit que sa musique ne voulait rien dire. (et c'est une putain de belle musique en tous cas!) Si c'est celui que j'ai eu comme prof de génétique, il est loin de dire des conneries… Quand à Stravinsky, vraiment surprenant que tu accroches sur lui. Non sa musique ne veut pas rien dire. "Le Sacre du Printemps" c'est l'émergence de la vie… mais de la vraie vie… ce n'est pas le romantisme de Wagner… ou la préciosité (que j'apprécie beaucoup) de Debussy… c'est la vraie vie, avec ce qu'elle a de passion, de désordre, de joies de douleurs… je pense qu'il à voulu mettre en avant dans cette œuvre consciemment ou inconsciemment que c'était une force incontrolable. Il y a quelque chose de très brut et très direct dans cette œuvre que j'apprécie énormément. Peut être à cause de mes origines russes… ce rapport direct avec les choses… etc… etc… Je pense que ce que voulais dire Stravinsky c'est qu'il ne fallait pas chercher à exprimer telle ou telle chose… mais se laisser aller tout simplement. Et en fin de compte ce n'est pas à nous de donner du sens à ce que nous exprimons.
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