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Le Numérique Est-il Fidèle ?, Illusion ou réalité ? |
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lun. 18 déc. 2006, 01:57
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Maniac Member
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QUOTE (Miss Kiki @ jeu 7 sep 2006, 11:32) le num c'est du discontinu, du discontinu, soit, mais à une échelle telle que ça fait longtemps qu'on perçoit la continuité (exactemment comme la sensation du mouvement "réel" est perçu au cinéma avec 24 images par secondes), Salut, Sauf qu'il y a conversion, et qu'une membrane de haut-parleur se déplace de façon "continue" et suit plus ou moins fidèlement la courbe du signal défini par les valeurs numériques. Pour une reproduction acoustique d'un signal numérique (à une définition supérieure à ce qui est reproductible, et converti "parfaitement" en analo), ou analogique réellement équivalent, les variations de pression produites par la source "membrane du haut-parleur" et transmises jusqu'à nos oreilles seront théoriquement les mêmes. La qualité insuffisante de l'enregistrement et de la reproduction, analogique ou numérique, laissera paraître des défauts liés à la nature analogique ou numérique de ses enregistrements, et de la reproduction (incluant la conversion A/N et N/A, et bien sûr toute la chaîne de traitements s'il y a lieu). Pour l'histoire du mix, on observe différents phénomènes, par exemple que des harmoniques paires ou impaires sont plus ou moins favorisées selon que les signaux soient mélangés ou traités en numérique ou en analogique. Et dans les deux cas, comme le fait remarqué notre cher ami "Messe en Si bémol" , on ne reproduit pas ce qu'entendrait un auditeur qui percevrait toutes ces sources directement et simultanément, de son point de perception, par ses deux oreilles (à moins de ne pas mixer et de réaliser un enregistrement et une reproduction binaurale parfaite). Ou on s'en rapprocherait en mélangeant des signaux pris les uns après les autres dans les strictes mêmes conditions (placement identique de mêmes mics compris, présence des mêmes éléments dans le même espace, même pression, mêmes températures, etc...), ou en tentant de reproduire la réalité en mélangeant des prises (là encore, les plus "parfaites" possibles) réalisées dans une chambre anéchoïque et en reproduisant ultérieurement par traitements des signaux méticuleusement tous les phénomènes acoustiques... mais la question n'est pas là. "Le numérique est-il fidèle ?" - fidèle à quoi, dans quelle mesure, au sein de quel système, etc. ? Si, on réalise une prise "quasi-parfaite" (y'aura déjà un sacré boulot rien que pour en définir le protocole ), que l'on fait par exemple usage de la technologie du SACD (le Direct Stream Digital que vous connaissez sous le nom de DSD, donc un encodage à 1 bit et à 2 822,4 kbps, plus intéressant que le PCM qui lui nécessite deux filtres pour la décimation et le surechantillonnage, lesquels dégradent le signal. DSD qui présentera de surcroît les avantages d'une bande passante plus large et d'une dynamique plus étendue et un bruit de fond retranché à de hautes fréquences parfaitement inaudibles -> et par la même occasion non-reproductibles par les systèmes d'écoute actuels ), et que vous utilisez pour la reproduction un système électrostatique des plus fidèles (genre SRM-007t / SR-007 Omega II, pour ceux qui connaissent...), alors là on fait mieux qu'un enregistrement analo (dont le "principe" est "théoriquement" "parfait") et qu'un enregistrement numérique plus classique (donc que ce que permet au mieux le classique "Pusle Code Modulation" dans la pratique et les contraintes matérielles actuelles). Autrement dit "fidèle", le numérique peut l'être en matière d'enregistrement, du moins davantage que les autres solutions existantes actuellement... Donc sur un plan théorique très simplifié, on en revient bien sûr à ce que l'on apprend à l'école : Le "principe" le plus parfait est l'analo, et le numérique ne peut définir qu'une approximation du même signal, donc moins fidèle sur le simple plan du principe, théorique, dans sa plus simple considération. Sur le plan pratique, au sein d'un système bien réel cette fois, et tenant compte de toutes les contraintes matérielles, le numérique permet une reproduction plus fidèle (le DSD est pensé en considérant tout celà : contourner les problèmes de l'analo, et aller encore plus loin dans la précision du numérique pour une reproduction encore plus fidèle). Édit : C'est bien ce que j'adore dans le DSD, c'est du numérique "pseudo-analogique", avec les avantages sans les inconvénients. À+
Ce message a été modifié par LaPanthereRose - lun. 18 déc. 2006, 02:17.
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lun. 18 déc. 2006, 02:43
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Maniac Member
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QUOTE (wfplb @ ven 8 sep 2006, 23:27) QUOTE il me semble que la fréquence d'échantillonnage de 44,1 kHz a été calculée pour que l'oreille humaine n'entende pas certains artefacts. Niet, no non nada pas du tout ! à l'époque le maximum technologique ne pouvait dépasser 44.1, les décideurs racontèrent des histoires à dormir debout quant à leur choix… Puis, des années après, quand la technologie à suffisamment progressé, d'autres sortent de leur chapeau le 48 kHz puis le 24 bits puis le 96 etc. Sony/Philips (pour les nommer) ont, à force de recherches et de travaux, pu faire aboutir le projet du support en 44,1 pour le CD. Ils n'y sont pas parvenu en une fois, et le jour où ils y sont parvenu, c'était le mieux qu'ils avaient pu obtenir et qui était commercialement viable... Ensuite ils ont atteint les 48, puis les fréquences multiples de ces deux là. Les deux affirmations sont exactes et non-contradictoires... Et pour le nombre de bit croissant, vous savez ce qu'on dit : plus on est de fous plus on rit !
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mer. 20 déc. 2006, 09:54
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SuperHero
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Je viens de relire TOUT ce sujet. D'abord, je voudrais déposer une plinthe plainte:
Pleins de posts ne sont pas référencés(des posts de posts, most of the time). Même si on cite la même personne (et comment le sait-on ?), il serait loisible de continuer à référencer. Sinon on ne sait plus qui parle, et on peut ainsi attribuer une ânerie à un garçon sérieux.
Ensuite, la question posée est non relevant*, ce qui clôt toute discussion. Ne prend pas ça pour toi, LaPanthereRose.
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