|
|
|
Pochette De Disque Subversive |
|
|
|
ven. 24 févr. 2006, 12:19
|
Hero
Groupe : Members
Messages : 1,304
Inscrit : 24 janv. 02
Lieu : - FR
Membre no 3,141
|
A propos de la dérive sectaire en cours... Le texte d'une pétition reçue aujourd'hui. C'est pas totalement OT même s'il n'y est pas question de pochette de disque...
Le gouvernement prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance qui prône notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l’enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance. Dans ce contexte la récente expertise de l'INSERM, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l’enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.
Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité. Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que la froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme » et la notion « d'héritabilité (génétique) du trouble des conduites ». Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas », etc. Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?
Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères de la littérature scientifique anglo-saxonne. Avec une telle approche déterministe et suivant un implacable principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d’enfant risquent d’être interprétés comme l’expression d’une personnalité pathologique qu’il conviendrait de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation et psychothérapie. A partir de six ans, l’administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs devrait permettre de venir à bout des plus récalcitrants. L’application de ces recommandations n’engendrera-t-elle pas un formatage des comportements des enfants, n’induira-t-elle pas une forme de toxicomanie infantile, sans parler de l’encombrement des structures de soin chargées de traiter toutes les sociopathies ? L’expertise de l’INSERM, en médicalisant à l’extrême des phénomènes d’ordre éducatif, psychologique et social, entretient la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire.
En stigmatisant comme pathologique toute manifestation vive d’opposition inhérente au développement psychique de l’enfant, en isolant les symptômes de leur signification dans le parcours de chacun, en les considérant comme facteurs prédictifs de délinquance, l’abord du développement singulier de l’être humain est nié et la pensée soignante robotisée. Au contraire, plutôt que de tenter le dressage ou le rabotage des comportements, il convient de reconnaître la souffrance psychique de certains enfants à travers leur subjectivité naissante et de leur permettre de bénéficier d’une palette thérapeutique la plus variée. Pour autant, tous les enfants n’en relèvent pas et les réponses aux problèmes de comportement se situent bien souvent dans le domaine éducatif, pédagogique ou social.
Cette expertise INSERM intervient précisément au moment où plusieurs rapports sont rendus publics au sujet de la prévention de la délinquance. On y lit notamment des propositions visant à dépister dès les trois premières années de leur vie les enfants dont l’« instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations, non maîtrise de notre langue) (va) engendrer cette violence et venir alimenter les faits de délinquance ». On assiste dès lors, sous couvert de « caution scientifique », à la tentative d’instrumentalisation des pratiques de soins dans le champ pédopsychiatrique à des fins de sécurité et d’ordre public. Le risque de dérive est patent : la détection systématique d’enfants « agités » dans les crèches, les écoles maternelles, au prétexte d’endiguer leur délinquance future, pourrait transformer ces établissements de lieux d’accueil ou d’éducation en lieux de traque aux yeux des parents, mettant en péril leur vocation sociale et le concept-même de prévention.
|
|
|
|
|
ven. 24 févr. 2006, 13:06
|
Hero
Groupe : Banned
Messages : 1,410
Inscrit : 23 févr. 03
Lieu : Paris - FR
Membre no 13,001
|
"Bienvenue à Gattaca", "Le meilleurs des mondes", "Minority Report" etc....etc.... "Votre enfant a volé un légo dans le park de son petit camarade, nous devons identifier les raisons de ce comportement suspect, nous ne pouvons prendre de risque à laisser passer de tels actes, il en va de l'avenir de notre société... Votre enfant va donc subir une batterie de tests afin d'évaluer les probabilités d'une eventuelle incarcération du sujet dans les 25 prochaînes années. Si ces tests s'avèrent positifs, le sujet sera immédiatement référencé, placé sous surveillance et traîté afin de réduire ses probabilitées d'incarceration en dessous de 10%. Nous exigeons des parents une totale collaboration avec les services psychiatriques et policiers mis à leur disposition. Compte tenu du très jeune âge du sujet, les liens affectifs et émotionnels n'étant pas encore précisément définies entre lui et ses géniteurs, les parents peuvent se décharger de toute responsabilité pénale à l'égard de leur enfant. Il sera alors placé rapidement dans un centre de traîtement spécialisé adéquat, ses futurs actes relèveront ainsi de l'entière responsabilitée de l'Etat et soulageront les géniteurs d'éventuelles complications pour leur vie future. Compte tenue de ce nouveaux statu, le sujet sera ainsi placé à l'entière charge et, par conséquent, à l'entière disposition de l'Etat."
Ce message a été modifié par karlos - ven. 24 févr. 2006, 13:37.
|
|
|
|
|
ven. 24 févr. 2006, 14:02
|
Advanced Member
Groupe : Members
Messages : 342
Inscrit : 06 mai 02
Lieu : Fontenay sous bois
Membre no 4,537
|
QUOTE Remarquez, coté natalité, c'est toujour bon pour payer ma retraite. ah mais la c'est pas gagné , j'ai cité le clip des tetes raides y'a quelques pages dans ce sujet ; si tu l'as pas regardé et bien : censuré pour cause d'image d'accouchement alors même donner la vie c'est trop gore pour les diffuseurs TV. alors t'imagines deux femmes qui s'embrassent ...ah les invertis. à coté de ça une grosse partie de la bande passante du net c'est pour le cul et autres agrandisseurs de penis.
--------------------
Djedjjj
|
|
|
|
|
ven. 24 févr. 2006, 15:47
|
Advanced Member
Groupe : Members
Messages : 467
Inscrit : 21 juin 03
Lieu : Tanelorn - SU
Membre no 20,008
|
Prévisible...
C´est "drôle", je me rapelle de ce block buster adapté de "Zombie" de Romero, le remaque "Dawn of the Dead"... Il y a une scene ou un prédicateur explique pour quelles "fautes" on doit être puni... Usage de preservatif, relations homosexuelles, mariage homosexuel... Tuer quelqu´un par contre, aucun probleme , ce que les protagonistes font d´ailleurs a longueur de film ... D´ailleur le generique du film s´ouvre sur des musulmans en prière...
La totale...
Le premier "Zombie" a été réalisée a une autre époque et charriait d´autres observations de la societé, dira-t-on...
Cela dit c´est monstueux cette censure, même si je l´aurai parié...
(Edit:il etait arrivé la même chose à Addn to (X) il me semble, pour les mêmes raisons...)
Ce message a été modifié par valet - ven. 24 févr. 2006, 15:51.
|
|
|
|
|
|
1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :
|
|