|
|
L'échantillonneur Moderne En Live., Sampleur pour du concert. |
|
|
|
sam. 27 août 2005, 22:04
|
Senior Member
Groupe : Members
Messages : 272
Inscrit : 29 juin 03
Lieu : Lille - FR
Membre no 20,398
|
M. T
Me revoila. En deux mot , mon experience sur scéne avec les samplers hard vers l'ordi et les questions relatives:
J'ai commencé en 1986 avec un S-50 Roland + l'ecran, des disquettes a changer tous les 3 titres, 14 sec de memoire en 12 Bits mono... Puis la version rack (S-330 ) avec un Octapad, et toujours ces disquettes et 45 seconde de chargement.. Arg ! Zero plantos, sauf parfois une disquette fatiguée qui refuse de se charger. Panique on stage. Celmo a raison , de trés bonnes becanes, trés pedagogiques aussi.
Puis S-3000 Akaï, avec ses keygroup de m.... , le lecteur Zip SCSI et 32 megas. Je declanchais des samples au clavier, point barre.
Nous voici en 2001, je monte un duo electro Live autour des musiques tziganes / Indiennes. Les samples se multiplient. J'opte pour une groove machine Yamaha RMX1 pour les rythmiques, et je continue a jouer mes samples au clavier midi vers l'akai. Mon alter -ego bosse avec le même type de set , mais avec une roland MC 307 pour les ryhmiques, basses etc ... . Je fini par passer au sampler EMU E 5000 ( un tres gros investisssemnt a l'epoque , genre 12 000 francs), avec 64 megas de ram et une ergonomie cent fois superieur a Akai. des filtres et des modulations super. Un son plus gras, moins haut medium / metallique que l'Akai. Ceci dit , tous ces samplers n'ont que des ports SCSI, et trouver un lecteur ZIP SCSI aujourd'hui , c'est galere. a garder a l'esprit.
Mais tout ceci restait des beats / basses / keys generés par des groove box (triturés en direct - filtres, mutes, changement de parties etc...) et des samples joués a la main. L'aspect visuel 'bras ballant devant l'ordi' n'etait pas de mise, car dans cette façon de proceder, il y a toujours un truc a faire. de plus les titres sont du coup ' flexibles ' on peut rester 2 tours de plus sur le couplet si on veux.
bref, les sons evoluant a vistesse V, je me penche vers un systeme tout en un, pour eviter aussi que mon sample declanché au doigt sur le clavier maitre soit parfois calé de maniere un peut aproximative dans le feu de l'action. Je teste alors 2 worksations orientées electro live: une Yamaha RS quelque chose que j'ai rendu apres une semaine ( pas de samples stéreo et une ergonomie horrible), et une Roland MC 909. ça c'etait pas mal. Tu peux sequencer a la maniere de patterns ou en song, tu disposes de banques de sons genereuse, generalistes ou orientées electro / dance ( kits editables) des slots libres pour des cartes specialisées, et bien sur une section sampling qui monte a 256 megas et qui n'a rien a envier aux Akaï . C'est un peux fastidieux mais ça ne plante jamais. Les samples se sauvent sur une smart media qui reste dans la becanne. Tu peux laisser le truc jouer ses parties ou intervenir dessus avec les controleurs ( dont le D-Beam qui fait un peu Jarre il faut bien l'avouer). Une des specialités de ces machines Roland c'est que quand tu pitches vers le haut un kit de batterie aprés 2 octaves tous les sons se mettent en reverse ! Malheuresement pour moi, la bête est sortie en plein boom R&B, et les sons etaient un peu trop soft pour moi. Tu peux chercher de ce coté la en occaz.
je l'ai revendue pour passer à .... un I Book G3 700 mgh!!!! ) avec Reason. VOila en gros le passage.
Sur le fond, moi même comme mon alter ego avons aussi des problemes mineurs de stabilité avec les Macs. Moi avec Reason , une micro coupure du son ( une demi seconde qui me sembla une eterinité), et lui Live qui quitte inopunément ( une version officielle evidemment ). Comme nous sommes deux, l'un peux toujous meubler pendant que l'autre relance son appli. Pour ma part, ma becanne ne vas pas sur internet.
Sur l'aspect visuel, j'ai des backgrounds qui tournent dans Reason, et j'intervient dessus ( mute , filtres , FX) mais a partir du clavier maitre, jamais a la souris ( d'ailleurs j'en ai pas sur scéne). Et je continue a jouer un maximum de samples en direct. Il me semble important que les gens qui nous ecoute et nous regarde continuent a percevoir un geste musical. Un geste produit un son. Ou un silence. Bref, penses peu etre aussi a soigner ta "mise en scéne", a savoir planquer ce qui ne sert a rien ( l'ordi) et mettre en avant ce qui donne du sens ( ton clavier maitre, tes potars ou tes pads ...). Ou ceux de ta chanteuse.
Sur l'autre fond, hardware contre soft, j' ai pu verifier souvent la perte et surtout l'uniformité des samples dans les ordis. Avec Reason c'est flag. Le meme sample importé dans Reason , Pro Tools, Live, ou sortie direct de mon EMU ( que j'ai gardé) n' a pas la même couleur. En soft, Live me semble le plus pechu et clair, Pro tools aussi ( mais ce n'est pas un soft pour faire du concert, ou alors comme le dit Miss K. autant un fichier AIFF sur un I Pod . ça le fait aussi ), avec Reason la dynamique est faible et le secptre 'croqué'
Reste qu'on fait plus, plus vite, plus spectaculaire ( les effets) avec un ordi. Mais plus figé. Le hard ware reste plus sur et moins sujet a plantade. Quoique ma derniere sueur froide remonte à 2003, avec le zip de l'Emu qui contennait la deuxieme partie de set qui refusait de se charger. L'afficheur de l'Emu indiquait &"é(&""é!! lorsque j'appuyait sur 'Load'. J'ai du faire "off / on " et attendre que tout se recharge. C'etait au Sziget Festival de Budapest .
J'espere que tout ça eclairera un peu ta lanterne. Je crois que nous sommes pas mal a reflechir a cette qestion. Si aujourd'hui les fabricants multiplient les sufaces de controle en tout genre, c'est qu'ils ont compris qu'un type derriere un lap top c'est moche et ça ne donne rien au public.
--------------------
|
|
|
|
|
dim. 28 août 2005, 10:34
|
Maniac Member
Groupe : Members
Messages : 963
Inscrit : 03 mai 04
Lieu : Paris - FR
Membre no 42,388
|
QUOTE Ceci dit , tous ces samplers n'ont que des ports SCSI, et trouver un lecteur ZIP SCSI aujourd'hui , c'est galere. a garder a l'esprit. exact c'est important, je conserve le mien uniquement pour le E-5000 (et l'Emax II) du reste pour moi les E-mu ont toujours été beaucoup plus que des simples samplers (qui pour la plupart sont des machines assez bêtes), des instruments hybrides à mi chemin entre le magnétophone et le synthé. J'ai passé des heures à pratiquer la synthése croisée avec l'Emax II (vers 89) alors qu'a l'époque, on commencait seulement à en entendre parler dans les studios de création (Ircam entre autres). Bon ,fallait une heure pour calculer une seconde...grosso modo. à signaler quand même, si ta copine aime la création sonore, que Zuonics va sortir un éditeur software pour la série E-mu ultra, sur OS X, en octobre prochain à ce moment, l'aspect modulaire du E-5000 avec son système de “Cords“ (patch?) va redevenir tréèèès sympathique-pour ceux qui aiment. zuonicsde toute façon si elle veut pas s'y mettre elle devra rester avec des machines plutôt “tout intégré“ somme toute plus fermés quand même, pas marrant quoi. je rejoins assez l'avis de Jansteho sur l'aspect plantage, en ajoutant que les fois ou j'ai planté avec du hardware je me suis toujours senti plus démuni et sans défenses que devant un OS ou quand même, tu sais un peu quoi faire quand ça merdouille. celà dit en passant. C'est marrant d'ailleurs cette peur du plantage pour des grands garçons hein ? allez courage
Ce message a été modifié par abdul6 - dim. 28 août 2005, 10:43.
|
|
|
|
|
|
13 utilisateur(s) sur ce sujet (13 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :
|
|
|