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ven. 14 déc. 2001, 14:11
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Moderator (et à travers !)
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et vive le Off Topic, qui permet de dire des choses qui pour moi sont COMPLETEMENT on topic par rapport à mon utilisation de Mac pour faire de la musique, comme des milliers d'entre nous. En effet s'il n'y a que le débouché -bouché à tous les sens du mot -du showbiz, à quoi servent ces tonnes de talents, de sensibilité, d'idées géniales, de mélodies du siècle, de rythmes d'enfer, de groove, de swing, à quoi sert il de former des gens à la musique et aux arts, s'il n'y a aucun moyen de les exprimer en dehors de la télé et du ministère de la Kultur !!!! et puis maintenant j'arrête, ouf me direz-vous ! J'ai du TRAVAIL !!!!!!!!!!
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mar. 18 déc. 2001, 01:19
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Moderateur Bouffon
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eric, t'enerve pas .
tu as dit, entre autre: > les artistes ne produisent pas de marchandises . > nos métiers par nature ne sont pas, ne peuvent pas être, et >ne doivent pas être rentables, ils font appel d'autres valeurs que la >rentabilité
eric , tu n'es pas sans savoir que pour etre à la maison des artistes, un peintre doit avoir vendu des toiles. pour etre aux agessa, un compositeur doit avoir généré une certaine somme d'argent avec son ecriture. qu'importe s'il a peint 15 toiles, ou s'il a ecrit 4 symphonies. et ça, c'est valable aussi bien pour la securité sociale que pour la retraite. la couverture sociale n'est effective pour un auteur , que lorsqu'il y a notion de rentabilité.
c'est comme ça, et on est pas aux USA.
s'il n'y a pas de secu d'office, y a pas non plus d'assedic pour les auteurs.
le fait de composer, le fait de peindre, de photographier ne suffit pas à pretendre à quoi que se soit.
si tu as des commandes, tu bosses, tu bouffes et tu peux etre malade. si tu n'en as pas, ou si tu ne vends rien dans une année, tu peux passer le concours des postes.
qui s'en emeut?
les intermittents?
ben non, pas plus que je ne les entends, lors des reunions syndicales, soutenir le statut des danseurs qui gagnent une misere en suant pourtant de tout leur corps, plus de 6 heures par jour.
mais je ne les entends pas assez soutenir le statut des ouvriers agricoles qui partent à la retraite apres 47 ans de dur labeur, les genoux en compote.
l'intermittent soutient d'abord son statut. et ça fait 10 ans qu'il le soutient.
l'intermittent est à coup sur fatigué de soutenir depuis si longtemps son statut. :+)
bien sur j'aurais pu te dire que l'intermittent est fatiguant quand il fait semblant de jouer son bal, avec une sequence midi, le 15 aout, sur la place du village. qu'il est fatiguant de ne pas vouloir se remettre un peu en question. qu'il est tout aussi fatiguant quand il achete des heures factices à des particuliers (organisateurs occasionnels) avec ses propres assedic. (par ailleurs, une belle mise en abime). qu'il est tres fatiguant quand suisse, travaillant en france 507 heures, il lui suffit d'avoir une adresse et un compte au credit agricole pour beneficier de ce statut. qu'il est vraiment fatiguant quand caché derriere un president prete nom, il est en fait le seul maitre à bord d'une societe de production. qu'il est inexorablement fatiguant quand, chef d'orchestre de bal, il a declaré ses enfants de 4 ans, de 7 ans ainsi que sa femme comme artistes pendant 10 ans, et qu'il fait un bruit indecent quand il barbotte dans sa piscine en forme de guitare ou de cle de sol. qu'il est dramatiquement fatiguant quand il demande de changer ses heures de gardiennage de plateau de tournage en cachet de musique.
à coté de ça, je prefere te dire que mon petit frere vient d'enregistrer avec steve swallow et ralph towner, et qu'il n'a pas ce statut.
et que d'autres musiciens de jazz talentueux sont en train de le perdre.
que des techniciens de haute lignée cinematographique repondent toujours 'present' pour un court metrage sans un cent d'euro .
et que moi, je suis compositeur qui comme tes 'gens vilains', tes producteurs de cinema, tes artistes reconnus, ne suis pas arrivé à signer une des 25 petitions que j'ai reçues.
peut etre parce que je pense sincerement qu'il faut revoir ce statut en profondeur.
je crois pas que je sois le seul à penser ça.
meme parmi les intermittents.
christophe
PS 1: je ne me serai pas fait que des potes ce soir.
PS 2 :toujours pas de piscine , mais toujours en nubus.
PS 3 : filons plus de blé à nos retraités du travail manuel
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le heral, parce que je le vaurien
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mar. 18 déc. 2001, 09:59
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Moderator (et à travers !)
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Salut Le Vobien quelques réponses, avec le sourire ! >Les chefs d'orchestres, et... Dans le batîment il y a 30 à 40% de travail au noir (estimation perso complètement fantaisiste mais bon!), est-ce que pour autant on supprime le statut de salarié du batîment ? Dans tous les corps de métiers il y a des fraudes, des abus, des escroqueries aux deniers de l'Etat, des détournement de fonds publics, des abus de biens sociaux, etc... La musique n'échappe pas à cet état des choses, il y a les salauds, les margoulins et les musiciens de tous horizons contribuent à entretenir ce n'importe quoi, faire 43 cachets les plus gros pour toucher un max d'assedic et faire tout le reste au noir. Je connais très bien la situation que tu décris, je la combats suffisamment, mais va trouver un seul musicien pour balancer aux prudhommes son chef d'orchestre, son patron de boîte, etc.. Quoique qu'il en soit, moi je suis pour la loi et son respect, et historiquement les musiciens, artistes , techniciens sont des SALARIES (art. L762.1 du code du travail). >eric , tu n'es pas sans savoir que pour etre à la maison des artistes, un peintre doit avoir >vendu des toiles. >pour etre aux agessa, un compositeur doit avoir généré une certaine somme d'argent >avec son ecriture. Que les peintres, auteurs compositeurs et autres n'aient pas le statut de salariés est une grande injustice, historiquement les fondateurs de l'assurance chômage des artistes (vers 1969) sont allés voir les représentants de tous les corps de métiers concernés. Malheureusement, pour les peintres ils ont intérrogé Picasso !!! et pour les auteurs compositeurs ils ont dû aller voir la Sacem, je suppose !!! Connaissant le mode de fonctionnement de cet organisme obscur et totalement inégalitaire (ce propos n'engage que moi, Soif ! ) tu comprends pourquoi tu n'es pas salarié ! Mais je ne vois pas beaucoup d'auteurs compositeurs réclamer et militer pour un statut de salarié, IL DOIT Y AVOIR UNE RAISON ! Et puis un compositeur peut être aussi arrangeur et/ou orchestrateur, et à ce titre peut être rémunéré en cachet, c'est d'ailleurs mon cas en partie. à coté de ça, je prefere te dire que mon petit frere vient d'enregistrer avec steve swallow et ralph towner, et qu'il n'a pas ce statut. >à coté de ça, je prefere te dire que mon petit frere vient d'enregistrer avec steve swallow >et ralph towner, et qu'il n'a pas ce statut. Je suis bien content pour lui, étant moi même musicien de jazz, mais c'est pas un peu 'bas' comme argument. Ca sous entend que les mauvais musiciens sont intermittents, fraudent tous l'assedic et se font un max de blé pendant que les grands musiciens crèvent tous la dalle ! Je veux juste t'informer que les musiciens de jazz sont les premiers à défendre les clubs qui refusent de les déclarer, et que si à Paris il y avait un front du refus, tous les clubs déclareraient, ils seraient obligés d'accepter. >ben non, pas plus que je ne les entends, lors des reunions syndicales, soutenir le statut >des danseurs qui gagnent une misere en suant pourtant de tout leur corps, plus de 6 >heures par jour. les danseurs ont droit au régime intermittents, ont des représentations syndicales, mais lla plupart d'entre eux refusent de protester contre leur conditiond de travail (à part à Marseille où ça commence à être chaud pour une certaine chorégraphe dictatoriale ! >mais je ne les entends pas assez soutenir le statut des ouvriers agricoles qui partent à >la retraite apres 47 ans de dur labeur, les genoux en compote. Faux, tout dépend où tu vas ! >l'intermittent soutient d'abord son statut. >et ça fait 10 ans qu'il le soutient. Faux, seulement une poignée de gens motivés secouent ciel et terre pour amener d'autres gens à éventuellemnet se poser la question de savoir s'ils veulent continuer à avoir un vrai métier, mais que l'action ne doit surtout pas interférer avec leur petit confort ! En conclusion (provisoire ! mais on pourra continuer un jour devant quelques bouteilles ce vaste et passionnant sujet) je voudrais dire que je n'ai pas choisi d'être 'intermittent', je travaille 36 h par jour, mais je ne suis payé que par intermittence pour ce travail, je n'ai pas choisi d'être assimilé à un chômeur j'ai choisi de faire de ma passion un métier j'ai fait en mon temps et pendant 12 ans le dur métier du bal, où j'ai appris que la musique pouvait être un métier, avec des bons musiciens qui faisaient un travail de qualité en équipe, pour le meilleur et le pire (mais on était associés donc pas de chef d'orchestre !!!) je pense profondément que le 'régime' intermittent n'est absolument pas une fin en soi, j'aimerais vivre entièrement de mes prestations, mais où sont les producteurs, agents, tourneurs, labels pour des artistes régionaux n'ayant pas fait de disques avec Steve Swallow (excuse-moi, c'est bas, mais ç'est pour rire , une seule solution existe pour faire ce métier, c'est malheureusement ce bout de texte, sous-division de l'assurance chômage ! Et puis ceux qui veulent nous saquer (le Medef) sont comme par hasard les mêmes qui par rentabilité ont démantelé toutes les sociétés publiques employant des techniciens permanents (style la SFP), c'est pas bas, ça non plus !!!!! sans rancune
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mer. 19 déc. 2001, 02:31
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Moderateur Bouffon
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bonsoir eric, dans l'ensemble, on est vraiment d'accord sur beaucoup de points. le premier étant de s'envoyer un petit coup de blanc derriere le colbac, à la premiere occase >tu comprends pourquoi tu n'es pas salarié ! Mais je ne vois pas >beaucoup d'auteurs compositeurs réclamer et militer pour un statut de >salarié, IL DOIT Y AVOIR UNE RAISON ! la premiere et unique raison, est que je pense que le statut de salarié est fondamentalement incompatible avec l'ecriture. >>à coté de ça, je prefere te dire que mon petit frere vient d'enregistrer >>avec steve swallow >>et ralph towner, et qu'il n'a pas ce statut. >Je suis bien content pour lui, étant moi même musicien de jazz, mais >c'est pas un peu 'bas' comme argument. >Ca sous entend que les mauvais musiciens sont intermittents, fraudent >tous l'assedic et se font un max de blé pendant que les grands >musiciens crèvent tous la dalle ! c'est toi qui dit ça. moi, c'etait pas du tout ce que je voulais dire. je voulais juste preciser qu'en europe, il n'y avait que la france qui possedait ce statut. et que quand tu enregistres avec les nordiques, ou que tu joues sur les scenes europeenes, ou simplement dans les pubs à Vienne, y a pas plus de 'feuilles roses' que de plumes aux cactus. y a aucun jugement de valeur dans mes propos. >une seule solution existe pour faire ce métier, c'est malheureusement >ce bout de texte, sous-division de l'assurance chômage ! tu peux donc etre français, musicien, travailler aussi '36 heures par jour' et ne pas avoir ce statut. c'etait pour signaler simplement que ça existe. et mon petit frere ne creve pas la dalle! >Et puis ceux qui veulent nous saquer (le Medef) sont comme par hasard >les mêmes qui par rentabilité ont démantelé toutes les sociétés >publiques employant des techniciens permanents (style la SFP), c'est >pas bas, ça non plus !!!!! sans dec jeff beck, t'as deja bossé à la SFP? >j'ai choisi de faire de ma passion un métier ben oui, et d'un metier une passion christophe . PS : eric, t'avais pas ecrit un ptit truc dans le courrier des lecteurs de telerama?
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le heral, parce que je le vaurien
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mar. 25 déc. 2001, 17:34
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J'interviens tard dans ce débat, et le pire c'est que c'est pour ne (presque) rien dire Sinon que comme le soulignait récemment un éminent médecin, la Sécurité Sociale a été instaurée en 1946, à une époque où l'on ne consultait un médecin que dans des cas sérieux. Un peu plus de 50 ans plus tard, le constat est bien là : on éternue 2 fois, on appelle le médecin. Et ledit éminent médecin pense que la seule façon d'arranger les choses est de limiter l'intervention de la Sécurité Sociale à des pathologies sérieuses. Bref, tout le monde cotise, mais ce fonds n'est pas un libre-service : seuls ceux qui en ont BESOIN pourraient y faire appel. Parallèle : est-il normal que des musiciens de studio TRES réputés (et qui louent très cher leurs services) fassent appel au chômage des intermittents quand, sur 250 jours de travail potentiel par an, ils n'en font 'que' 245 ? Et que donc les 5 autres jours leurs sont 'indemnisés'... Bref, le gouvernement actuel multiplie ses incohérences. On lynche Jean-Marie Messier quand il déclare (certes dans une formulation maladroite) la 'fin de l'exception culturelle française', mais d'un autre côté l'Etat ne fait rien pour aider ceux qui choisissent de faire du spectacle leur métier. Ce sont pourtant ces artistes là qui représentent une chance pour cette exception culturelle à laquelle le gouvernement semble tant tenir... Non ? PS. Je précise que j'ai des revenus et que je n'attends rien des allocations chômage des musiciens. Je ne cotise de toute façon pas assez pour cela, et j'ai un 'vrai' travail à côté...
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mer. 26 déc. 2001, 01:03
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Jaylan dit:
est-il normal que des musiciens de studio TRES réputés (et qui louent très cher leurs services) fassent appel au chômage des intermittents quand, sur 250 jours de travail potentiel par an, ils n'en font 'que' 245 ? Et que donc les 5 autres jours leurs sont 'indemnisés'...
C'est aussi la tout le problème !
Bien que n'étant pas musicien, (je ne suis qu'électricien) et travaillant 475 jours sur 250 potentiels par an, et payant des cotisations solidaires et non plafonnées tant aux ASSEDIC qu'au GRISS, tout en étant tributaire de carences invraisemblables...
Je suis contraint (après qq calculs) de considèrer que la solidarité a des limites (celles de la betise)
Donc hélas, devant la connerie des uns et des autres, je n'ai qu'une solution cohérente: sortir du régime des intermittents et me débrouiller autrement pour survivre sans trop me faire plumer !
On a beau avoir des principes, on est pas des pigeons non plus
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Plombier, DéZingueur de HP, ferblantier
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mer. 26 déc. 2001, 07:33
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C'est pourquoi, libre à chacun d'être d'accord ou non, je suis favorable à un système 'à l'américaine', où la protection sociale est optionnelle et remise au libre arbitre du salarié. Je n'apprécie que très modérément le fait de cotiser depuis plus de 20 ans à la maladie, au chômage, à la retraite, sachant que je consulte un médecin à tout casser 2 fois l'an, je n'ai jamais eu un jour de chômage, et l'avenir des retraites est très compromis (dû principalement au fait, quoi qu'on en dise, que seulement 5% des cotisations vont au fonds de retraite, et les 95% restants servent à payer les salariés des caisses de retraite). Certes c'est le principe même de solidarité, selon lequel les cotisations non 'compensées' pour les uns servent à indemniser les autres, mais quand je vois l'usage abusif qui en est fait, qu'on ne s'étonne point de me voir favorable à un démantèlement des institutions en place au profit d'un système plus libéral. Enfin, à titre anecdotique et histoire d'être totalement off-topic , j'ajouterai que c'est dans les pays où les protections sociales sont les plus faibles et-ou les moins contraignantes, que la croissance est la plus forte.
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mer. 26 déc. 2001, 15:55
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J'eûs espéré de ta part une réponse un peu plus argumentée et, disons, moins sélective, mais bon... Non effectivement je ne suis pas content. Pas content que les 20 % ponctionnés chaque mois sur mon salaire depuis plus de 20 ans servent à financer les petits bobos (une couille plus basse que l'autre, pathologie gravissime de ce côté de l'Occident), les arrêts maladie de complaisance, le faux chômage de ceux qui trichent au noir, le RMI des sus-cités quand le chômage s'éteint, etc. Mon travail en plus de 20 ans ayant fait entrer plus de 260.000 euros dans les caisses de la Sécurité Sociale, de l'Assedic et des caisses de retraite (entre les charges salariales et les charges patronales), étant un cas similaire à des millions d'autres (revenus moyens mais sans interruption), et entendant sans cesse le grand discours de la Sécu déficitaire, j'estime être en droit de me poser les questions suivantes : - où et comment cet argent a-t-il donc été dilapidé ? - les français seraient-ils donc si malades que cela ? - à qui profite vraiment le crime de l'hémorragie qui annihile les caisses de la Sécu ? Alors non, tu as raison, je ne suis pas content, parce que mes questions ne trouvent pas de réponse. PS. Quant au Mozambique, merci d'oublier ce genre de remarque. Chacun donne à l'oeuvre de charité qui lui semble la plus juste. Toi c'est l'URSSAF, moi c'en est une tout autre... Donc pas de leçon de morale sur le Tiers-Monde stp, merci
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