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mer. 29 sept. 2004, 17:15
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Maniac Member
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voilà,un pote m'a envoyé cet article,qu'en pensez-vous?
Internet libre
Ce que racontent les maisons de disques sur leur perte d’argent à cause du piratage par l’internet est totalement bidon En fait, elles n’ont jamais gagné autant qu’aujourd’hui. Je vais vous expliquer pourquoi et comment cela se passe en réalité. D’abord une maison de disques ne gagne pas d’argent, elle en perd toujours énormément de façon à pouvoir clamer haut et fort en justice qu’elle est dans l’impossibilité financière d’honorer tel ou tel contrat avec tel ou tel artiste quand ça lui chante. Les rentrées d’argent ne vont pas à la maison de disques qui n’est qu’une façade pour signer des contrats bidons avec les artistes, contrats qu’elle n’a pas du tout l’intention d’honorer mais qu’elle veillera néanmoins à faire respecter rigoureusement par les artistes. L’argent rentre par un autre contrat que la maison de disques fait obligatoirement signer à l’artiste en même temps (il y a donc double vente et forcée en plus, ou double contrat forcé, ce qui est très rigoureusement interdit) que son contrat avec la maison de disques, et ce double contrat forcé, c’est le contrat par lequel l’artiste cède les droits d’édition de tout ce qu’il va enregistrer à une autre société qui n’est pas la maison de disques mais une société d’édition. Et c’est cette société d’édition comme il en fleurit des milliers dans les paradis fiscaux qui ramasse l’argent. La société d’édition, elle, n’a aucun engagement, aucun compte à rendre à l’artiste ; elle est là uniquement pour toucher l’argent sans avoir rien à débourser. Sur un morceau, l’auteur touche un peu moins de 25%, le compositeur également, il y a un faible pourcentage pour le producteur et aussi pour l’arrangeur, quant à la maison d’édition, elle a la part du lion : 50% des droits. Partout où le morceau passe, qu’il ait été piraté ou non, dans les ascenseurs, les supermarchés, les radios, les télés, les cafés, les restaurants, les salles de spectacle, les gares, partout, les sociétés d’auteur comme la SACEM et les autres collectent l’argent dont 50% vont à la maison d’édition souvent domiciliée dans un paradis fiscal. Avec le piratage qui popularise énormément les artistes et qui remplit les stades comme jamais pour des concerts de plus en plus gigantesques, les maisons de disques, par leurs sociétés d’édition souvent domiciliées dans des paradis fiscaux, n’ont jamais gagné autant d’argent. Mais, rappelons-le, l’important pour régner, c’est de culpabiliser. Le problème du piratage existe mais seulement dans les pays où les sociétés d’auteur ne font pas leur travail, et ce n’est pas le piratage qui est le problème mais les sociétés d’auteur et surtout leur absence. Ah ! ma petite SACEM ! que je t’aime ! et que je t’aimerai toujours !
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jeu. 30 sept. 2004, 10:19
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mais il est vrai qu'une major peut faire office de maison de disque et d'edition mais ce n'est pas un secret comme ce communiqué l'entend
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visitez ma page myspace si le coeur vous en dit www.myspace.com/jcsabatier
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