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Creativ Commons Et Sacem, les deux à la fois je veux ! |
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mer. 26 juil. 2006, 15:15
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SuperHero
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QUOTE (heral @ mer 26 jui 2006, 00:42) c'est le moins qu'on puisse faire quand on voit la derniere boulette de la sacem avec une ecole qui a été taxée de 75 € pour une interpretation d'une chanson d'hugues auffray C'est normal que les jeunes viennent en aide aux personnes âgées. Ouarf, ouarf... Déjà il y a + de 50 ans, où je l'ai bien connu, il était + vieux que moi....(mes smileys ne marchent pas) Pour ton documentaire, je suppose que des gens de la Sacem (qui ?)discutent âprement avec les chaînes. Mais les taux horaires sont ce qu'ils sont, et sur la 5, c'est environ 5 fois moins que sur la 2. De plus, c'est la chaîne qui décide de l'heure de diffusion. Mieux vaut Arte où visiblement les taux sont bien supérieurs à la part de marché.
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mer. 23 août 2006, 10:11
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J'avais pas lu ce topic très interessant Tout d'abord et afin de jeter de l'huile sur le feu, je trouve qu'un mauvais procès est fait à la Sacem de manière générale. Le fait qu'un media soit moins bien payé qu'un autre est le résultat de règles purement proportionnelles. TF1 fait enormément plus de bénéfices que France 5, c'est comme ça, c'est le paysage francais. Alors oui, 30 minutes de musiques en prime sur une mauvaise serie TF1, ca rapporte bcp, 30 minutes d'un docu France 5, ca rapporte rien. Demander à la Sacem de faire de la répartition à la qualité est impossible et de plus, déboucherait sur un mode de répartition totalement subjectif. Malgré ses grosses imperfections, la Sacem fait bien sont travail en France, et le fait que les gros de la variétés se gavent est totalement lié aux diffiseurs et maisons de disques qui orientent le marché. C'est eux et uniquement eux qui nous formattent, pas la Sacem qui ne fait que répartir l'argent qu'on lui confie. On pourra contester ses frais princiers, son manque de transparence, la Sacem reste un bel outils qui va dans le sens des ayants droits, et ce malgré un clientèlisme inhérent à ce genre de machines. Pour l'etranger, le travail est compliqué car les règles de droits et répartitions différent d'un pays à l'autre, le système de déclaration est très au point ici, bcp d'autres territoires fonctionnent par sondages, les petits sont encore plus floués. De plus, le manque de répartition sur l'etranger est souvent le fait de problème de déclarations, les noms des morceaux étant traduits, une seule faute d'ortographe faite par un tchèque sur un bulletin là bas et c'est vite l'enfer pour retrouver ses petits. La Sacem a des accords de réciprocité avec les sociétés étrangères certes, mais elles n'est pas garantes du travail fait par ses sociétés pour la récupération des droits. Y'a toute une chaine de déclarant (producteurs, chaines, radios) qui lui echappe. Seule un regroupement européen des sociétés d'auteur permettrait de réaliser un vrai équilibrage. Ca viendra. Alors non, la Sacem n'est pas un club elitiste, en revanche, l'accés au métier de la compo et de la diffusion de la musique l'est, c'est certain. Y'a 3000 personnes en France qui touchent plus que le smic en droits d'auteurs, c'est sur que c'est restreint. L'exemple du jeu vidéo est également excellent. On reproche à la Sacem son manque d'entrain sur le media. Pas mal de compos (dont je fais parti) n'ont pas joué le jeu (!) avec la Sacem dès la mise en place de cette industrie, préférant dealer avec les boites directement. Resultat, les Ubisoft, Atari et consors nous ont bien eu, car ces derniers, depuis le début souhaitaient asservir la création. Résultat, une boite comme Ubi ne fait bosser que des américains, au copyright. Vu le bareme très faible du média jeu à la sacem, qu'est ce que cela ferait à Ubi de payer 30 000 euros de droits d'auteur, la ou cette boite a empoché 3 millions d'euros de bénéfices net. Rien. C'est juste une question de principe capitalistique. Après, pour en revenir au thread, il peut paraitre enervant et degueulasse de devoir subir des règles imposées par la Sacem quand on veut diffuser son oeuvre gratuitement ou que l'on a pas l'intention d'en faire son métier. Miss, sur ton autoproduction de 500, tu dois effectivement payer 500 euros de DRM qui te reviendront dans 6 mois, moins la commission Sacem. C'est le prix de la tranquilité et sans doute la possibilité de récupérer d'autres droits si ton oeuvre est compilée, utilisé avec de l'image. Dans le thread sur ITMS, je soulève le problème des compositeurs vis a vis des sites de ventes en ligne. Ce que je constate aujourd'hui est une forte évolution de ces méthodes de ventes, et bcp d'ayants droits n'existent même pas dans la machine. Je trouve ça assez flippant qu'on finisse tous a faire de la musique pour des cacahuètes pour faire vendre des Ipod et des macpro. En cela, le fait d'avoir un groupe puissant qui veille un peu au grain face à ces machines de guerre me rassurre plutot, plus que la loi de la jungle et la facilité de diffusion que procure le net. Ce que je constate finalement également sur l'ITMS et autres, c'est un faible choix dans les références et les musiques, avec du marketing encore pire que la radio et la télé, là ou j'imaginais une grande ouverture sur d'autres cultures musicales.
Ce message a été modifié par lionel2p - mer. 23 août 2006, 10:13.
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mer. 23 août 2006, 10:50
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Tout a fait d'accord avec toi. En fait, la SACEM me retire une bonne épine du pied et me permet de mettre en vente mes compos sur les plateformes sans avoir à me préoccuper de quoi que ce soit. La liberté reste de toutes façons de ne pas adherer.
Pour le streaming de sa propre musique, ils fournissent systématiquement l'autorisation (qu'il faut demander, c'est vrai que c'est bizarre, mais si ça ne pose pas de problème...).
Et pour ce qui est de faire presser quelques centaines de CDs à son compte, on ne m'y reprendra plus: soit tu as une commande et c'est un investissement calculé (mais on est dans le domaine de la science-fiction), soit c'est pour envoyer aux labels, éditeurs...et c'est aussi de la science-fiction. Dans ce dernier cas, faire chauffer le graveur et l'imprimante suffit bien souvent et la qualité n'est pas forcément moins bonne.
Vive le net, qui sera à mon avis et sans doute à moyen terme, une "grande ouverture sur d'autres cultures musicales".
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mer. 23 août 2006, 11:11
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La madame est partie.
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QUOTE (lionel2p @ mer 23 aoû 2006, 11:11) Miss, sur ton autoproduction de 500, tu dois effectivement payer 500 euros de DRM qui te reviendront dans 6 mois, moins la commission Sacem. C'est le prix de la tranquilité et sans doute la possibilité de récupérer d'autres droits si ton oeuvre est compilée, utilisé avec de l'image. Lionel, sur des prodes ultra-confidentielles, experimentales etc ... 500e de DRM ce sont 5OO euros qui pèsent très lourd, c'est quasi la moitié du budjet pour une sortie de 500ex ... Sur des sorties aussi petites et à compte d'auteur, les droits DRM devaient être beaucoup plus légeres. Or la Sacem traite l'auteur, producteur à titre individuel, comme un producteur industriel et ça c'est pas juste. Et je te rappelle que les gros labels paient leur DRM à hauteur des CD vendus, jamais par avance ... Je connais beaucoup de compositeurs que ça freine complètement. Surtout pour démarrer.
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La Miss est partie sur Second Life et se prélasse sur du sable fin, entourée de créatures de rêves dans une végétation luxuriante... enfin une retraite bien méritée !!!
Yodelhihoo. ;-)
NB : ne laissez pas de messages dans ma bal, je n'y suis plus...
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mer. 23 août 2006, 12:22
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QUOTE (Miss Kiki @ mer 23 aoû 2006, 10:11) QUOTE (lionel2p @ mer 23 aoû 2006, 11:11) Miss, sur ton autoproduction de 500, tu dois effectivement payer 500 euros de DRM qui te reviendront dans 6 mois, moins la commission Sacem. C'est le prix de la tranquilité et sans doute la possibilité de récupérer d'autres droits si ton oeuvre est compilée, utilisé avec de l'image.
Lionel, sur des prodes ultra-confidentielles, experimentales etc ... 500e de DRM ce sont 5OO euros qui pèsent très lourd, c'est quasi la moitié du budjet pour une sortie de 500ex ... Sur des sorties aussi petites et à compte d'auteur, les droits DRM devaient être beaucoup plus légeres. Or la Sacem traite l'auteur, producteur à titre individuel, comme un producteur industriel et ça c'est pas juste. Et je te rappelle que les gros labels paient leur DRM à hauteur des CD vendus, jamais par avance ... Je connais beaucoup de compositeurs que ça freine complètement. Surtout pour démarrer. Ca je comprends et je crois que cela peut etre discuté en conseil d'administration, ce qui n'a sans doute jamais été le cas. On pourrait imaginer appliquer les minimas reservés aux exemplaires promotionnels et la facture serait plus douce. Ce que j'ai toujours défendu dans mes posts en rapport à la Sacem est que nous constituons cette société et qu'il y a des moyens d'influer sur son avenir. Faisons une demande commune regroupant des sociétaires et futures sociétaires confrontés au cout de l'autoproduction. Je suis persuadé qu'il y a moyen de faire quelque chose...
Ce message a été modifié par lionel2p - mer. 23 août 2006, 12:23.
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