Formation son pour le jeu vidéo, news |
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jeu. 18 oct. 2007, 16:17
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mer. 24 oct. 2007, 22:00
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Bonsoir à tous, Au fait, pourquoi les producteurs-éditeurs français de jeux vidéo ne développent pas les co-éditions, sous-éditions ou ne deviennent ils pas plus simplement éditeur de musique ? Ce serait pourtant leur intérêt que la création musicale ne soit pas qu'un poste qui coûte ? L'édition leur permettrait l'amortissement tout ou partie de ce coût et engranger des recettes nouvelles, du bénéfice même, si les oeuvres éditées génèrent, par ailleurs, de nouvelles utilisations parralleles ou dérivées ( TV,PUB,CD,MP3,CINEMA, RING TONES... ). Est-ce par manque de connaissances ou compétence en la matière ou par simple paresse que ce mode de fonctionement ne semple pas ou peu se développer, alors qu'il pourrait être beaucoup équitable pour tous que cette tarte à la crème du " Buy out " , très anglo-saxone ? D'autre part, on s'apeçoit que certain de ces producteurs ou éditeurs de jeux vidéo reçoivent l'aide du CNC pour le Multimédia, sachant que ce même organisme national propose aussi un dispositif d'aide à la musique originale pour ce même secteur du multimédia français. Comment peut on toucher ces aides et ne pas respecter la loi en matière de droits d'auteurs ? Autre question, comment Vivendi Universal Games fait pour respecter les droits des auteurs-compositeurs qui font partie du catalogue Universal Music Publishing France ? D'avance merci pour vos lumières.
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jeu. 25 oct. 2007, 17:41
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Ami du Sud,
La problèmatique se situe à plusieurs niveaux :
- Tout d'abord vient l'incompétence des services juridiques de ces sociétés qui, comme tu le soulignes très bien, n'ont absolument pas compris l'intérêt d'une exploitation parallèle des oeuvres qui deviendrait génératrice de revenus. Le droit d'auteur est perçu comme un monstre hideux représenté par la SACEM et les sociétés d'auteur européennes.
- Tu ajoutes à cela des personnes revanchardes sur les métiers de la musique et qui occupent des postes clés en France chez de gros éditeurs de jeu. Ils préfèrent aller serrer la papatte de compositeurs américains, ca permet de raviver ce qu'ils ont dans le pantalon, puisqu'il s'agit bien là d'un problème de quéquette. Ils se reconnaitront si ils lisent, j'ai des adresses de psy s'ils le souhaite.
- Des problèmes de communication de la part des sociétés d'auteurs.
- Le manque de regroupement des compositeurs français.
- La sensation de payer deux fois : une fois pour l'inédit, l'autre pour la reproduction. Il serait bon qu'une redistribution des rôles soient envisagée. (que les distributeurs qui ont le rôle de diffuseur finalement prennent en charges la reproduction mécanique, c'est eux qui ont les marges mirifiques).
- Le non respect de l'auteur, valeur en forte progression.
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jeu. 25 oct. 2007, 21:39
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QUOTE (lionel2p @ jeu 25 oct 2007, 18:41) Ami du Sud,
La problèmatique se situe à plusieurs niveaux :
- Tout d'abord vient l'incompétence des services juridiques de ces sociétés qui, comme tu le soulignes très bien, n'ont absolument pas compris l'intérêt d'une exploitation parallèle des oeuvres qui deviendrait génératrice de revenus. Le droit d'auteur est perçu comme un monstre hideux représenté par la SACEM et les sociétés d'auteur européennes.
- Tu ajoutes à cela des personnes revanchardes sur les métiers de la musique et qui occupent des postes clés en France chez de gros éditeurs de jeu. Ils préfèrent aller serrer la papatte de compositeurs américains, ca permet de raviver ce qu'ils ont dans le pantalon, puisqu'il s'agit bien là d'un problème de quéquette. Ils se reconnaitront si ils lisent, j'ai des adresses de psy s'ils le souhaite.
- Des problèmes de communication de la part des sociétés d'auteurs.
- Le manque de regroupement des compositeurs français.
- La sensation de payer deux fois : une fois pour l'inédit, l'autre pour la reproduction. Il serait bon qu'une redistribution des rôles soient envisagée. (que les distributeurs qui ont le rôle de diffuseur finalement prennent en charges la reproduction mécanique, c'est eux qui ont les marges mirifiques).
- Le non respect de l'auteur, valeur en forte progression. Bon, ça m'éclaire bien et ça répond malheureusement à mes intuitions. Y à donc un peu de boulot... ;- ) Monter une action pédagogique, de communication, de senssibilisation, voir " d' évangélisation"... Avec un peu de méthode, de volonté et le soutien de quelques partenaires ( SACEM-SESAM-SCAM-SNAC-AFJV-SACD-CNC-UCMF+Acteurs et associations ou syndicats professionnels référents du jeu ou leader d'opinion !!! ), c'est loin d'être infaisable et même si cela n'aboutissait pas, cela aura permis d'en parler et de mettre les pied dans le plat de cette tarte à la crème, ce qui est l'essentiel non ? En gros, tout ce qui peut contribuer à stopper la marginalisation ou la gadgetisation de la musique et leurs auteurs est bon à prendre ou ici à initier, histoire de rendre caduque le : " On ne savait pas, désolé ... " Que chacun soit d'avantage contraint de prendre ses responssabilités... ;-) Pour nous "créatifs"', cela peut vouloir dire, conssacrer un peu de temps à l'intérêt collectif, bonne thérapie pour soigner nos égo parfois surdimentionés et faire un peu moins de musique, durant quelques temps... Je crois que le succès d'une telle opération résiderait avant tout dans notre capacité à nous fédérer puisque tant que nous en resterons incapables nous ferons les beaux jours des producteurs-éditeurs et distributeurs, diffuseurs donc, de jeux vidéo ou autres fournisseurs de contenus multimédia, on line et off line... Il faut se bouger un peu ou se taire et cesser de se plaindre, mais n'oublions pas que qui ne dit mot conscent... Au bout d'un moment peut être proche, il sera bien tard et même si le modele du gratuit- illégale, sur internet, est de très très loin le modèle dominant, ça n'est pas une raison pour importer bêtement, par notre silence, son caractère inéluctable. Pour commencer, j'ai bien envie d' écrire une lettre à la commission des compositeurs de la Sacem pour demander, voir exiger, que l'on nous dise pourquoi il n'y à toujours pas de commission " Jeu Vidéo " et visiblement aucune action constructives en direction des opérateurs de cette industrie devenue plus importante que celle du Cinéma !!! Pas vous ??? Au fait, la partie vient donc de commencer... ;-) Quand à moi qui ne suis plus au sud, étant à nouveau parisien ;-( , j'y serai à nouveau la semaine prochaine... A bons entendeurs et volontaires... ;-)
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ven. 26 oct. 2007, 07:56
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L'idée de se fédérer est bonne, la dessus pas de soucis.
En revanche, le dossier est plus complexe qu'une simple évangélisation. Nous avons affaire à des acteurs trans-frontières, qui se livre une bataille à l'echelle planétaire. Ces multinationales sont implantées partout dans le monde, la délocalisation de la gravure, de la gestion des médias est affaire courante. Il est IMPOSSIBLE de stopper cet état fait, c'est la mondialisation sauvage, ni plus ni moins.
Finalement, les seuls éditeurs qui jouent le jeu des droits (les petits) sont pénalisés en terme de coût et rognent leurs marges déjà bien faibles face à des distributeurs aux allures d'ogres.
La Sacem n'a pas les moyens de monter au créneau à l'international, les coûts juridiques sont exorbitants.
Ceci ne veut absolument pas dire qu'il faille renoncer, mais il faudra du courage.
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