Ben je me disais que la vitesse est quand même la plus directe des transcriptions de l'intensité d'une "intention".
Deux solutions (enfin trois...):
- on augmente le niveau de bpm (on passe d'Andante à Allegretto)
- ou au contraire on baisse le tempo...
- le décalage (syncope, découpe, superposition de deux cadences -enquillage de cycles ternaires à 7 temps sur du 4/4- pour "retomber en force" sur une même pulsation...)
Je m'explique: pour donner une sensation de vitesse, la première solution est d'augmenter le tempo... (accelerer)
Sinon, au contraire, on peut baisser le tempo de base, et au lieu de ne pouvoir placer que des doubles sur un tempo plus rapide, on arrive, sur un tempo plus lent, à enquiller des triples. (genre slow blues-rock saignant)
Enfin..., mais là, c'est pas une "accélération" à proprement parler, on détourne le tempo, "décrochant" totalement (donc plutôt une décélération) pour à un moment donné, retomber "lourdement" sur le beat de départ. (effet de puissance plus que d'accelération
)
Le but pour moi, est d'éviter l'effet "Tarmac" (le chanteur de Louise attaque) Gaètan, discutait avec son père , je crois (?). Son père, en écoutant un cd de Tarmac disait qu'il avait l'impression d'être au volant d'une grosse voiture puissante, mais qu'il n'avait pas l'impression de dépasser la vitesse de croisière...
Le but, c'est d'atteindre un certain degré de folie, d'emballement, etc...
C'est aussi peut-être, après discussion, le "défaut" (voulu? assumé?) d'Orange Blossom...
Tout cela est très subjectif...
En tout cas, j'ai l'impression que par la musique on peut (peut-être) arriver à "comprendre"/"entendre" l'orgasme de l'autre (sexuellement j'entends bien)
oui, on est au comptoir !!
Tension qui s'affirme petit à petit au fil du hit (accélération), acmé de la tension (décrochage), et bon... comment dire ?!!... "déferlement de notes"?!!
De l'autre côté, (la musique de l'autre sexe) j'entends plutôt une nappe descendante d'arpèges ou de gammes, mais le rythme influant moins que les nuances... Partant sur quelque chose de très aigu
Bon bref, tout cela pour dire que Chuck Berry a mis en musique une tension (vitesse: index collé au majeur, le tout en glissendo sur une rythmique "sauvage" ) qui à l'époque n'avait jamais été mis en musique. L'emballement des foules était à la hauteur de la révolution.
Après, bien sûr, parfois, en entendant du 230 bpm (techno), j'ai l'impression d'entendre de la "pornographie" musicale... mais qui de nous, ne nous sommes pas mis à nu en s' "oubliant" sur des tempos frénétiques (certes moins "ambitieux")?
Donc l'histoire du rock serait un peu comme celle des processeurs... la course à la vitesse a ses limites, mais c'est une chose dont nous ne pourrions nous passer.
(ou comment passer pour un c*n en disant n'importe quoi)
(d'avance merci de ne pas prendre de raccourci dans vos reflexions, ni dans votre vie)