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Le Numérique Est-il Fidèle ?, Illusion ou réalité ? |
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sam. 2 sept. 2006, 09:40
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La madame est partie.
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super article, j'ai fait un petit digest des passages les plus parlants :
The loudness war, as we shall see, has now become so furious that equipment downstream of mastering is not able to pass or reproduce the audio material without adding signicant distortion to it. It appears to be a contradiction that the professional audio industry promotes better standards such as 96 kHz sampling, 24 bit resolution, DSD, exotic dither schemes etc. and the hi- world is becoming conscious about jitter-rejection etc. – while the current main delivery format, 16 bit/44.1 kHz, is becoming more and more abused. Most pop releases now get so much distortion added during reproduction that 16 bit resolution is completely overkill.
The distortion problems arise because of more or less conscious use of clipping in the digital domain during production and mastering. Digital processors may have familiar names like "Limiter" or "Compressor", but there is no guarantee they will have much in common with their analog counterparts, and not even that they obey the fundamental sampling criteria. Clipping can also be hidden inside computer processors, DAWs or digital mixers, making later recovery difcult or in many cases impossible.
While frequent clipping in the digital domain can cause listening fatigue, things are made worse during mastering when clipped material is normalized to digital full scale. Such material will later be subject to additional distortion during data-reduction, sample rate conversion and digital to analog conversion.
Both narrow-band and broadband (e.g. clipped) signals can have a theoretical peak value larger than the actual representation in the digital format. The simplest example is a high frequency sine wave. Depending on frequency and phase the peak value of the digital sine wave representation may be up to 3 dB lower than the theoretical, or analog, peak value. If this headroom is used for increasing the digital gain, the peak value of the reconstructed analog signal will be higher than the DC value representing digital full scale, 0 dBFS.
One way of avoiding the problem of clipping is to reduce the overall peak level of the recordings. As this also reduces the average level it will probably be considered unacceptable by many sound producing professionals, so another solution is called for. An alternative is to to reduce the digital level in the playback environment prior to digital to analog conversion. This would reduce distortion only in future products, however, leaving hundreds of millions of playback devices with potential problems. The price for this constructional measure is a reduced signal-to-noise ratio in the D-to-A conversion circuit.
Using an inter-sample precision digital limiter with the threshold value set to -0.3 dBFS, that is, basically just to reduce overshoots, the distortion of the DACs disappeared almost completely. The overall loudness of the signal was not reduced, however, so for many applications this seems to be the better option.
In conclusion, we have demonstrated that the problem of overload in digital to analog conversion, sample rate conversion and in connection with data-reduction systems is denitely present in practice. Measuring and listening to in vivo signals provide a strong evidence that headroom in the digital production chain has been exhausted, and that audio quality currently may be limited for this reason rather than a basic lack of resolution or a high enough sample rate.
Because the audio industry is currently stuck with non-intelligent level restrictions, such as counting consecutive samples at full scale, mastering engineers should start using oversampled meters and limiters, or at least normalize against e.g. -2 or -3 dBFS rather than 0 dBFS. It should also be noted that some data reduction codecs are even more sensitive to excessively hot level than a linear signalpath.
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La Miss est partie sur Second Life et se prélasse sur du sable fin, entourée de créatures de rêves dans une végétation luxuriante... enfin une retraite bien méritée !!!
Yodelhihoo. ;-)
NB : ne laissez pas de messages dans ma bal, je n'y suis plus...
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sam. 2 sept. 2006, 10:12
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Très intéressant cet article effectivement. C'est marrant, perso, en musique, j'ai pris l'habitude de placer le niveau "plafond" du limiteur sur -0,1. C'est assez psychologique comme réglage mais bon... Ceci dit, l'article parle de placer le threshold à -0,3 et là je comprends moins. Pour moi, plus on baisse le threshold, plus on "renforce" le signal en amenuisant la dynamique. J'ai dû rater un passage, faut que je me replonge là dedans...
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sam. 2 sept. 2006, 10:41
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Oui nan mais quand même la Miss, ja sais un peu ça... Ceci dit, personnellement, pour certains morceaux "couillus", j'ai pris le parti de jouer avec le feu et de doser l'overload, à tous les étages... Ca va de la prise de champs qui scotche la capsule du U87 (j'aime bien la saturation "naturelle" qui en résulte) au clipping sur pistes assumé. Je te rassure je fais pas tous mes morceaux comme ça (...) mais, pour le WokNWoll, je trouve le résultat pas trop mal. C'est un peu comme pour la vidéo(DV), j'ai la sensation que, parfois, il ne faut pas hésiter à pousser le support dans ses derniers retranchements et qu'on peut obtenir des trucs assez intéressants... En tout cas souvent plus intéressants qu'en restant gentiment dans la norme technique... But, hey, that's me! (and what the hell do I know!!?...)
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sam. 2 sept. 2006, 16:30
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La madame est partie.
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QUOTE (wfplb @ sam 2 sep 2006, 01:51) Finalement... le numérique n'est-il pas un leurre, une invention des marchands ? Pourrais tu préciser un peu ce que tu veux réellement soulever avec ta question, car si je te prend au mot, le numérique n'est ni leurre, ni invention...
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sam. 2 sept. 2006, 16:45
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SuperHero
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Merci William d'avoir ouvert ce sujet à la suite de mon interrogation dans "Etalonner les niveaux d'entrée" dans "théorie du son". Il faut dire que tes URL que tu re-cites en début de ce thread m'avaient laissé pantois. Merci aussi Miss d'en avoir fait un digest. Je pense que si ce thread arrive au bout, pas mal de MMusiciens vont comprendre pourquoi leur Mix ou bounce ne sonne pas bien. Comme d'habitude, moi, pour comprendre, je remonte au déluge: D'abord,comment PTools, DP ou autres calculent-ils sur les nombres binaires? Voir:http://www.lille.iufm.fr/pages/labo/pagesprojets/leparc/base2/index.htm (compter avec des 0 et des 1) Pour prendre un cas simple, vous avez à mixer (additionner) 2 signaux de valeur moyenne - 18 dBs. Si ces signaux ne sont pas corrélés (c'est à dire qu'ils n'ont aucun rapport l'un avec l'autre), la somme va donner une valeur moyenne 3 dB au dessus, soit - 15 dBs (dans ce cas on additionne les puissances moyennes). Si ces signaux sont corrélés ( par exemple 2 voix de femmes à l'unisson) il peut arriver que les 2 voix soient exactement en phase, dans ce cas la somme sera 6 dB au dessus, soit -12 dBs. En 16 bits, le convertisseur A/D convertit les signaux analogiques en la valeur la plus proche de 65 536 niveaux. Si vous travaillez à -18 dBs, le nombre de niveaux ne sera que de 2 puissance 13, soit 8 192 niveaux (c'est peu). Le problème se complique si vous avez à faire la somme (mixer,quoi) de plusieurs signaux. et que vous devez réduire le niveaux des pistes. Par exemple: Piste 1: -13 dB. Piste 2: -4 dB; Piste 3: - 21 db etc... ceci afin que le Master soit aux environs de - 18 dBs ( disons -1 dB pour les fortissimi et - 24 dB pour les pianissimi) Dans ce cas, le calculateur binaire de votre logiciel doit faire des calculs avec des virgules flottantes afin de conserver le même nombre de chiffres significatifs (pour conserver la précision) Par exemple, baisser de 3 dB un signal, revient à le diviser (en numérique) par racine carrée de 2 = 1,41421.... et le résultat sera approximé à la valeur la plus proche d'un des 8192 niveaux. Pour l'instant, je n'ai pas parlé de plugs-in.... J'ai bien conscience que cette approche est bien scolaire, et ne répond pas aux url de wfplb. Mais je commence petit..... PS Ni Nyquist ni Shannon, ni Fourier n'ont parlé de musique. So what ?
Ce message a été modifié par Messensib - sam. 2 sept. 2006, 17:09.
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