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La pratique du Mastering - 1 : Historique, Article |
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dim. 3 avril 2005, 15:28
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QUOTE Si des pertes importantes peuvent se produire lorsqu'on envoit un CD au mastering, alors quel support préconisez-vous ? Le format idéal (et aussi, une fois n'est pas coutume, le moins cher...) est tout simplement plusieurs CD-R data ou un DVD data. Si vous allez vers un CD-audio, enregistrez à 88.2 kHz, 24 bit. Sauvegardez toutes les étapes intermédiaires et mixez à 88.2, 32 bit, après vous être assuré, bien sûr, que le studio de mastering peut lire le type de 32 bit que votre logiciel produit (float ou linéaire). S'il ne peut lire 32 bit, appliquez un dithering de 32 vers 24 bit une seule fois, au mixage. SI vous allez vers un format DVD-A ou SACD, alors faites exactement la même chose, mais en 96 kHz. Mettez vos fichiers AIFF sur le support, gravez à la vitesse maximale, et assurez-vous de faire la vérification. Voilà : la fidélité de ce transfert est intégrale, bit pour bit, le coût est insignifiant, et ça vous a pris 15 minutes. Laissez maintenant le studio de mastering faire l'égalisation/compression, le séquencage, la réduction de fréquence d'échantillonnage et le dithering vers 16 bit, opérations qui sont leur spécialité....
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lun. 4 avril 2005, 12:09
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Bonjour, J'ai lu sur audiofanzine dans leur article sur le mastering que QUOTE d’après Michel Geiss, « il est important de graver à la vitesse maximum autorisée par le graveur de CD (double, quadruple...). En effet, la rotation à plus grande vitesse permet d'assurer une meilleure stabilité du CD et le laser de gravure travaille par impulsions plus brèves et donc plus constantes. Par ailleurs, la puissance du laser est supérieure à vitesse plus rapide, donnant des empreintes plus nettes. N'oubliez pas qu’il vous faut des disques certifiés compatibles et qu’il vaut mieux s’en tenir à l’utilisation des supports préconisés par le fabricant du graveur. » Qu'en pense les spécialistes ici présent?
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jeu. 7 avril 2005, 20:36
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...Suite à l'évolution technologique, cette appréciation de Michel Geiss est dépassée. Il y a un logiciel (sur plateforme PC) qui permet la vérification d'erreurs de bas niveau sur les CD audio, ceux du commerce comme ceux qui sont gravés sur place: Plextools Professional, pour les acheteurs de graveurs Plextor. On constate que les vitesses de gravure élevées entrainent généralement plus d'erreur de bas niveau, et plus de jitter (imprécision dans la gravure), et les vitesses lentes (aujourd'hui : 4 x) moins de jitter et moins d'erreurs. Ces paramètres varient également selon le type de CD-R utilisé, et selon les graveurs utilisés. Il est aujourd'hui possible de graver un CD audio impeccable à partir d'un CD-R, et de vérifier sa qualité, gràce à ce logiciel et ces graveurs Plextor (pub! ). Même avec des CD-R "pas chers", le nombre d'erreurs de bas niveau est généralement inférieur à celui des CD audio du commerce. À vous de faire la vérification... Un CD-Rom reste la solution la plus sûre pour l'intégrité des données, mais envoyer un CD audio impeccable à l'usine de pressage est aujourd'hui également possible; choisir un bon média CD-R, un bon graveur, et vérifier la quantité d'erreurs de bas niveau. Graver à vitesse lente.
Ce message a été modifié par Vdosh - jeu. 7 avril 2005, 20:40.
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jeu. 7 avril 2005, 21:07
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QUOTE (...)Or les systèmes SACD et Ambisonic viennent-ils contrer cette tendance à la dégradation, par le vigoureux rappel d'une exigence minimale de qualité sonore ? Loin s'en faut ! De par le fondement même des techniques mises en jeu, il est évident qu'ils ne peuvent s'adresser qu'à un cercle très restreint de consommateurs, dont l'horizon musical se limiterait strictement aux productions de type performance / captation . Or ces productions, souvent d'intérêt largement muséologique, se retrouvent dans les faits réservées aux seuls groupes sociaux intensivement - et onéreusement - dressés à les apprécier. S'il est bien représentatif du style de l'idéologie néo-conservatrice, ce nouveau purisme n'est-il alors que technique et musical ? N'est-il pas aussi obligatoirement social, voire ethnique ? Il serait surprenant, par exemple, que quelqu'un songe à produire une remasterisation Ambisonic des catalogues d'Om Kalsoum, ou de Trini Lopez…
Handicapés par une image austère et élitiste, ne correspondant à aucune demande réelle, non-viables commercialement, ces systèmes ne peuvent même pas prétendre jouer un rôle de régulation sociale, puisque que les styles musicaux dont ils prétendent devenir les véhicules privilégiés n'ont en réalité plus cette fonction depuis longtemps. Mais alors, pourquoi ont-ils été mis au point ? Quelle est la motivation derrière les sommes investies dans leur inutile promotion ? Seules deux explications viennent à l'esprit de l'auteur de cette étude, et elles sont minces :
- leurs promoteurs sont déconnectés du réel, ils éprouvent une émotion esthétique devant les situations absurdes ou sont tout simplement idiots ;
- certaines personnes ne se sentent en sécurité que lorsqu'elles sont isolées de la racaille, dans tous les aspects de leur existence, par un ensemble complet de dispositifs inexpugnables. Des stratèges d'une rare subtilité, experts en marketing prospectif, ont identifié le début d'un regain démographique de ce profil psychologique particulier...
Et avant que le standing cognitif de ce document ne sombre davantage, provoquant une plus ample dégradation de la réputation de son auteur, changeons donc de section. (...) ...J'apprécie la façon dont Dominique Bassal prend clairement position en homme de convictions, sans se soucier du risque de déplaire ni du politiquement correct, avec une appréciation des implications sociales de son activité. Néanmoins, si je partage son avis sur la norme SACD, il me semble que mettre dans le même sac SACD et Ambisonic n'est pas justice. L'Ambisonic a été conçu il y a (plus de?) trente ans, et n'a pas pu s'imposer suite à l'échec de la quadriphonie, et à certains brevets malencontreusement déposés qui ont bloqué sa diffusion. L'Ambisonic avait plus de trente ans d'avance, peut-être réussira-t'il à s'imposer un jour. Contrairement au SACD, l'Ambisonic n'est pas né pour des motifs de recherche de suprématie commerciale, mais par des recherches de puristes de la technique audio ( Michael Gerzon, considéré comme un "génie"), dans le but d'une expérience de diffusion sonore plus "réaliste" (son en 3D) et d'un élargissement du "sweet pot". Il n'y a pas eu de "sommes investies dans une inutile promotion" de l'Ambisonic depuis trente ans, pas assez en tous cas. C'est dommage, cette technologie va bien au-delà du surround 5:1, et eût pu s'adapter aux emplacements d'enceintes de "Monsieur tout-le-monde", s'il n'y avait pas eu de brevet crétin bloquant cette évolution. Malgré cet échec de diffusion commerciale, l'Ambisonic est resté un sujet d'étude qui passionne une "élite" de techniciens de l'audio. Rien à voir avec le SACD, qui n'est qu'une norme, et une technologie qui cause des problèmes d'infidélité au signal, si l'on veut pinailler; l'Ambisonic, c'est de la recherche de fond, une technique et une théorie fondamentales.
Ce message a été modifié par Vdosh - jeu. 7 avril 2005, 21:23.
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jeu. 18 mai 2006, 15:19
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Pour le graveur externe, Bob Katz (Mastering Audio, the art and the science) n'en dit que du mal. Je ne l'ai pas essayé, mais dès qu'on dépend de la qualité de la carte audio pour la sortie SPDIF, ça me semble assez hasardeux...
Pour le DDP, Katz est en faveur, mais les opinions des différents ingénieurs de gravure interrogés dans "The Mastering Engineers Handbook" sont partagées.
Quelques années ont passé depuis que j'ai écrit ce document, et l'étiquette électroacoustique pour laquelle je masterise a opté pour une solution qui écarte complètement tous les compromis du CD-R : nous faisons maintenant exclusivement du DVD-A avec portion DVD-V. La copie est bit pour bit, et l'acheteur qui possède un lecteur DVD-A obtient du 96/24 MLP, verions stéréo et 5.1, tandis que celui qui se limite au DVD-V obtient tout de même du 48/24 linéaire en stéréo (ce qui laisse loin derrière le 44/16, qu'il soit DDP, 1630 ou autre), le seul compromis étant qu'il doit se contenter de Dolby AC-3 en 5.1
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jeu. 18 mai 2006, 20:47
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Merci pour votre reponse
si vous le voulez bien, J'ai quelques autres questions à vous poser:
Je ne comprends pas en quoi la sortie spdif d'une carte peut -etre "hasardeuse". Je croyais qu'avant tout, ce qui pouvait etre déficient dans une carte etait la qualité de ses convertisseurs ( une sortie spdif ne servant qu'à transmettre des données numériques ). Serait-ce un probleme d'horloge?
Pourquoi un graveur externe spécialisé audio ( assez cher) serait moins fiable qu'un graveur mac ou pc tout venant dont le but est de graver des données le plus vite possible.
Il y a un truc que je ne pige pas...
J' ajouterai en guise de remarque :
Que j'ai lu avec beaucoup d'interêt votre article et ne demanderais pas mieux ( comme beaucoup je pense ) qu'un spécialiste se charge de masteriser mes compositions electroacoustique. C'est le facteur économique à mon sens qui rend la chose trop souvent impossible, non pas l'ignorance. Car on nous demande de livrer des produits "finis", faute de moyens. Les disques sont rares ( de plus en plus auto-produit),et les gains, lorsque nos pieces sont diffusées, sont absolument ridicules voir inexistants.
On doit alors tout faire chez soi (ou presque)...avec les moyens du bord notre passion, nos oreilles et avec la plus grande exigence. Un peu malgré tout je vous l'accorde.
Si vous connaissez un ingenieur de mastering competant ( ou une structure) qui accepterait de mastérériser "pour l'amour de l'art" (comme nous composons souvent) : indiquez moi son adresse, je suis preneur!
Ce débat aussi me semble interressant.
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