le chômage des intermittents, je ne suis pas d'accord Options

[Calimera]

RDDV a du pain sur la planche car demain, c'est l'examen de l'épineux dossier sur les intermittents. J'ignore ce que vous en pensez, je suis plus partagée, car bien qu'attachée à la défense de la culture, je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'invoquent les intermittents.
je me considère, en tant que journaliste-pigiste, comme une "intermittente de la presse" La différence est que quand un journaliste prépare des articles, des interviews, qu'il fait des recherches, il n'est pas payé. Le prix du feuillet restera le même.
Alors, quand j'entends certains intermittents dire qu'ils ont besoin d'être payés quand ils préparent un projet, sont en répétition, etc.

[AROY D]

J'ai justement un copain guitariste local qui gagne plus a repeindre les apparts qu'en venant faire une séance pour moi.

Ouaip, je connais bien ça, c'est un peu le deuxieme métier des plasticiens Marseillais et avé tout ces parisiens qui se la ramènent, yen a des apparts à refaire.

[Thviaud]

Nous sommes tous des cigales... surtout à l'age de la retraite !

les cigales édentées

décidement, quel beau nom pour un groupe

… c'est un nouveau "boys band" ??? et à 6 ???
avec, pour égérie, une zombie !

Ce message a été modifié par ThViaud - dim. 12 mars 2006, 22:52.

[Franerik]

Quant à parler des syndicats corporatistes (au lieu de politique) comme de vieux mauvais souvenirs
là c'est de la dialectique du 19° siècle
Le corporatisme a été interdit en 1790 par la révolution française !!! (wfplb)

vrai...

Mais celle dont je parlais est beaucoup plus récente et remise au goût du jour dans le programme de LePen, cela date d'une époque qu'il qualifie lui-même de "pas si difficile à vivre" où "la majorité des français vivaient souvent mieux que maintenant"...



Pour ce qui est de la mairie de Marseille, cela ne date pas d'hier, les magouilles et compagnie!

PS: j'ai dit que j'attaquais les idées, pas les personnes, non par condescendance, mais par respect envers celles-ci, je respecte même la plupart des totalitaires par exemple et pourtant serais près à perdre la vie pour empêcher leurs exactions envers les plus faibles, car chaque personne a une histoire qui peut parfois expliquer leurs options, que la manipulation, cela existe et elle, elle s'attaque à la personne profonde, c'est ce qui en fait son danger et toute la difficulté à en tirer les victimes, ayant une petite expérience en ce domaine, concernant des victimes de quelques sectes...

[Pierre Bucco]

Les syndicats français sont politisés!

Non seulement cette phrase ne veut pas dire grand chose, mais surtout il faut se poser la question pourquoi les syndicats français manquent cruellement d'adhérents...

Ce que je veux dire simplement, c'est que les syndicats représentent en tout premier lieu leurs sensibilités politiques.

Par exemple le but actuel de l'opposition est de manipuler un syndicat puissant pour contrecarrer la politique et les idées du gouvernement en place.

On est bien loin du but premier d'un syndicat... qui est de défendre son syndiqué

Le Patronat (j'en suis un de patron) n'est pas plus méchant qu'un employé, c'est quoi cette connerie.

Quoi de plus sympa que de bien payer ses employés, qu'ils soit heureux dans leurs boulots. Dans ces conditions croyez-moi on forme une bonne équipe.

Le problème c'est que à force on va payer plus de charges que de salaire.

Je te garantis que cette phrase débarrassée du carcan idéologique veut dire quelque chose.

Amitiés.

[lionel2p]

PS: j'ai dit que j'attaquais les idées, pas les personnes, non par condescendance, mais par respect envers celles-ci, je respecte même la plupart des totalitaires par exemple et pourtant serais près à perdre la vie pour empêcher leurs exactions envers les plus faibles, car chaque personne a une histoire qui peut parfois expliquer leurs options, que la manipulation, cela existe et elle, elle s'attaque à la personne profonde, c'est ce qui en fait son danger et toute la difficulté à en tirer les victimes, ayant une petite expérience en ce domaine, concernant des victimes de quelques sectes...

Ok, no problem, je comprend bien.

Tu comprendras aussi que, même si tu respectes les totalitaires, il est un peu crispant de passer a tes yeux et aux yeux de beaucoup pour un totalitaire en s'attaquant au système en place.

Je ne connais pas les opinions politiques de Mr Leinhardt, mes relations avec lui étant professionelles. Peut etre que son acharnement à tirer sur la CGT à gros boulest, à attaquer la Sacem, sont effectivement une attitude mégalo déviante. J'ai le sentiment personnel qu'il ne trempe pas la dedans, c'est tout.

En revanche, quand je vois Tapis, Le Pen ou Besancenot , j'arrive a detecter un discours populiste et dangereux.

Je crois qu'il vaut mieux arreter la politique sur les forums, déjà qu'entre amis et en famille limite !!. En revanche, votre mise en garde était tout à fait à propos

[JulienGB]

Salut à tous,

Voilà mon cas: j'ai perdu mon statut après 4 ans d'intermittence et finalement je me sens plutôt libéré ...

Ce que je ne regrette pas: le stress à partir de 2 mois avant ma date anniversaire chaque année, qui conduit à accepter n'importe quel taf à n'importe quel tarif sous pretexte qu'il faut "boucler", les magouilles à 2 sous et les transferts de cachets, le rapport désastreux entre le nb de jours déclarés et le nb de jours réellement travaillés (ciao retraite), et bien sûr le regard condescendant de Mme Assedic.
Ce que je regrette: l'illusion de la sécurité financière ...

Je ne cherche pas à savoir si cela vient du sytème, des politiques, des multinationales, des passe-droits, des patrons de studio verreux, ou bien tout simplement de moi même. Tout ce que je sais, c'est que ce statut ne me convient pas (ou plus).
Une chose est sûre aussi pour moi: la seule entité capable de dire si untel est un artiste ou pas, qui mérite rémunération ou pas, c'est le public directement et pas une institution nationale, ni une entreprise privée.
Tout artiste doit aussi passer par une période plus ou moins difficile, financièrement ou autre. C'est dans la nature des choses et c'est aussi de là qu'il en tire sa principale ressource, paradoxalement.
Au final, je suis à peu près sûr que j'ai "voulu" perdre mon statut, instinctivement peut être.

Je suis peut être seulement un cas particulier, et/ou je vais complètement dans le mur mais je me sens bien mieux comme ça.
Je précise aussi que cela implique de gros sacrifices matériels: je ne suis pas fils de (), je vis dans 20m2 et suis célibataire sans enfants. Ah oui ... Il m'arrive aussi de gratter les murs en tenue d'ouvrier ou de couper du raisin au mois de septembre avec mes potes (malgré mon Bac C +4).

Je partage et comprend l'avis de pas mal de gens dans ce thread, particulièrement celui de Lionel (qui sait garder les yeux ouverts
) et compatis aussi avec tous ceux qui galèrent à conserver leur statut.

Bye bye
(jusque là tout va bien)

[ericlc]

Quoi de plus sympa que de bien payer ses employés, qu'ils soit heureux dans leurs boulots. Dans ces conditions croyez-moi on forme une bonne équipe.

heureux homme !
Je crains malheureusement que tu sois une espèce en voie de disparition.
La logique actuelle est : plus je fais de bénéfice plus je comprime mon personnel pour en promettre encore plus aux actionnaires !
Qui est le plus politisé : le patronat qui prône un retour complet sur le code du travail (chèrement acquis par un siècle de mouvement ouvrier) ou les syndicats qui s'opposent à cette issue soit-disant "inéluctable" ? C'est un sujet du Bac !

Ce message a été modifié par ericlc - lun. 13 mars 2006, 12:59.

[Miss Kiki]

Quoi de plus sympa que de bien payer ses employés, qu'ils soit heureux dans leurs boulots. Dans ces conditions croyez-moi on forme une bonne équipe.

heureux homme !
Je crains malheureusement que tu sois une espèce en voie de disparition.
La logique actuelle est : plus je fais de bénéfice plus je comprime mon personnel pour en promettre encore plus aux actionnaires !
Qui est le plus politisé : le patronat qui prône un retour complet sur le code du travail (chèrement acquis par un siècle de mouvement ouvrier) ou les syndicats qui s'opposent à cette issue soit-disant "inéluctable" ? C'est un sujet du Bac !

L'exemple que tu prends éric est propres au gros groupes, aux multinationales et à certaines très grosses boites. Pour les reste en France on trouve surtout en grande majorité des PMe et surtout une floppée des petites entreprises individielles qui doivent se démerder, y pas de profit mirobolants, encore moins de chateaux en Espagne...

Le problème d'un petit studio de post-prod par exemple aujourd'hui c'est d'arriver à boucler le cercle infernal des budjets clients qui n'arrêtent pas de chuter avec des couts de fonctionnements de la boîte qui eux restent bien evidemment les mêmes.

Donc ce sont les employés qui en pâtissent, l'ingé-son payé misére, le stagiaire qui rend moult services pendant sa formation et le gérant ne roule pas sur l'or non plus.

Par contre les comédiens de doublage (par exemple) eux ne s'adaptent pas au marché, et finissent par engloutir jusqu'à 80% d'un budjet de doublage ...
Ce serait tellemnt bien si tout le monde pouvait faire un petit effort ....

;-)

c'était juste un petit exemple pour contrecarrer l'image d'épinal méchant patron contre intermittent spolié ...

[PAPYNATOR]

Bravo Julien !

Enfin un message d'un homme lucide et libre...

[Pierre Bucco]

Quoi de plus sympa que de bien payer ses employés, qu'ils soit heureux dans leurs boulots. Dans ces conditions croyez-moi on forme une bonne équipe.

heureux homme !
Je crains malheureusement que tu sois une espèce en voie de disparition.
La logique actuelle est : plus je fais de bénéfice plus je comprime mon personnel pour en promettre encore plus aux actionnaires !
Qui est le plus politisé : le patronat qui prône un retour complet sur le code du travail (chèrement acquis par un siècle de mouvement ouvrier) ou les syndicats qui s'opposent à cette issue soit-disant "inéluctable" ? C'est un sujet du Bac !

L'exemple que tu prends éric est propres au gros groupes, aux multinationales et à certaines très grosses boites. Pour les reste en France on trouve surtout en grande majorité des PMe et surtout une floppée des petites entreprises individielles qui doivent se démerder, y pas de profit mirobolants, encore moins de chateaux en Espagne...

Le problème d'un petit studio de post-prod par exemple aujourd'hui c'est d'arriver à boucler le cercle infernal des budjets clients qui n'arrêtent pas de chuter avec des couts de fonctionnements de la boîte qui eux restent bien evidemment les mêmes.

Donc ce sont les employés qui en pâtissent, l'ingé-son payé misére, le stagiaire qui rend moult services pendant sa formation et le gérant ne roule pas sur l'or non plus.

Par contre les comédiens de doublage (par exemple) eux ne s'adaptent pas au marché, et finissent par engloutir jusqu'à 80% d'un budjet de doublage ...
Ce serait tellemnt bien si tout le monde pouvait faire un petit effort ....

;-)

c'était juste un petit exemple pour contrecarrer l'image d'épinal méchant patron contre intermittent spolié ...

Oui c'est dur tout ça, et tu as plus que raison faut pas tout mélanger, les multis elles échappent à tout contrôle on ne peut donc pas compter sur elles.

J'insiste sur une chose, je suis persuadé et j'ai toujours pensé comme cela, pour aller plus loin il faut vraiment constituer une bonne d'équipe, faut arrêter de dire le patronat tous des salauds, ça veut rien dire.

Maintenant ce que dit miss kiki, c'est la triste réalité... quand on ne peut plus payer, ben c'est la fuite en avant, les angoisses bonjour l'ambience, les différents prédateurs sociaux tel que L'ASSEDIC qui vous attendent au tournant, ne font que précipiter les choses. Aucun traitement de faveur à espérer... vous ne mettez que quelques personnes à la porte et comme vous n'êtes pas une grosse société vous ne pouvez rien opposer, vous ne pouvez pas faire de chantage aux licenciements massifs... vous êtes tout seul, bien seul...

Ce message a été modifié par Plus30 - mar. 14 mars 2006, 10:02.