MacMusic.org  |  PcMusic.org  |  440Software  |  440Forums.com  |  440Tv  |  Zicos.com  |  AudioLexic.org
Loading... visiteurs connectés
> Reaktor passe en version 5.5, news
_News_
posté sam. 4 sept. 2010, 11:34
Message #1





Visitors







Commentaires sur:

Reaktor passe en version 5.5
Go to the top of the page
 
+Quote Post
 
Start new topic
Réponse(s)
philox
posté sam. 4 sept. 2010, 16:38
Message #2


Rookie
*

Groupe : Members
Messages : 36
Inscrit : 22 août 01
Lieu : Paris - FR
Membre no 1,561




Qui l'eût cru, Native qui se réveille un peu et s'inquiète de l'ergonomie de ses produits (il y a encore du boulot sur pas mal d'instruments ...). Car s'ils étaient les seuls à l'ignorer (vu le temps de réaction), les utilisateurs -de mon entourage, et j'imagine la plupart en général qui ont un peu de bon sens- s'accordaient tous à dire que Reaktor c'est de la balle pour la création sonore et de la daube en terme de design/usabilité comme hélas beaucoup d'instruments virtuels qui rivalisent de mauvais goût et/ou de ringardise en matière d'habillage, dernier en date de mon côté 'Requiem' de Tonehammer, paradoxalement excellent pour le contenu et misérable (miserere devrais-je dire ;-) pour le contenant ( en même temps c'est des texans hein ;-), et vazy que je te mets des paramètres sur un fond de livre/parchemin... n'importe quoi...

J'ai vécu l'histoire de la MAO quasiment en temps réel (premier synthé à 16 ans, un Korg Micro Preset) , les premières synchronisations entre différents instruments de musique électronique (CV/Gate puis le MIDI), les interfaces de synthétiseurs analogiques représentaient généralement l'arborescence structurelle du son, les boutons et autres faders permettaient d'intervenir sur les différents paramètres. Dans les années 83/84 et l'arrivée des synthés numériques, les boutons (rotatifs bien pratiques) ont commencés à se raréfier, rendant la programmation moins intuitive, heureusement le toucher est revenu avec le retour à la mode au milieu des années 90 du son analogique (en émulation) et la multiplication des controleurs MIDI (surfaces de contrrôles et clavier maîtres).
Parallèlement l'informatique s'est mise au service des instruments électroniques, séquenceur midi puis audionumérique, en 1985 l'interface de mon Master Tracks de Passport qui tournait sur un Apple II GS était aussi sexy que celle du Minitel... aujourd'hui avec Live d'Ableton (pour moi ce sont les rares à a avoir compris ce qu'était l'ergonomie logiciel au service de l'utilisateur) je me régale.

Tout évolue mais pas tout le monde...et parfois si lentement... lorsque les instruments virtuels sont apparus (sous forme de logiciels donc), nous étions en droit d'attendre des interfaces pensées pour une utilisation sur l'écran plat ( voire bombés sur certains vieux moniteurs gros comme des machines à laver ;-) d'un ordinateur. C'était sans compter sur l'incapacité des éditeurs d'instruments virtuels à admettre la dématérialisation des instruments hardware... Une angoisse commerciale par rapport à l'utilisateur, la peur de brusquer ses habitudes? 
Ce fût (et c'est encore) une déferlante de design 'réaliste' reprenant trait pour trait les interfaces et volumes physiques des instruments originaux lorsqu'il s'agissait d'adaptation d'un produit en version virtuelle ou pire encore d'imitations sur des produits nouveaux. Avec au menu, tableau en bois, acier brossé et boutons en relief... 
Le désir de copier la réalité s'accompagne souvent d'un oubli de réflexion ergonomique en rapport avec les spécificités du support sur lequel l'interface est exploitée et engendre parfois un pogrom du bon sens et du bon goût..
Atmosphere de Spectrasonics (2002), j'ai jamais réussi à le prende par les poignées ;-) qu'est-ce que ça fout là ? Et allez on s'entête sur Omnisphere...toujours cette inspiration réaliste qui bouffe de la place pour rien...
EastWest ou l'importance de te claquer un énorme médaillon reprenant une image de l'instrument, je crois bien avoir exploser de rire la première fois que j'ai vu Quantum Leap Pianos avec sa bulle centrale qui prend bien 38 % de l'interface (juste pour rappeler à l'imbécile d'utilisateur qu'il joue un son de piano?)
Native Instruments conçoit des instruments virtuels qui regorgent d'un gros potentiel créatif mais qui s'affichent dans des interfaces mal pensées, genre dans Reaktor sur Carbon2 la plupart des boutons n'affichent pas les valeurs... l'expérimentation, la recherche sonore peuvent avoir droit à un minimum de repères aussi, ce n'est pas interdit.
Etc.. c'est pas les mauvais exemples qui manquent, les bons exemples sont plus rares. Circle de Futur Audio est bien foutu, pensé pour un écran à l'instar de Live.

Bref c'était juste un coup de gueule sur la gueule des instruments virtuels, mais un coup de gueule pouvant en cacher un autre:

A propos d'instruments virtuels, ça ne vous rend pas malade de savoir que lorsqu'on achète un instrument virtuel, on prend plus de risque de le perdre qu'un instrument dans sa version hardware ?
Le monde à l'envers... On pouvait penser que la dématérialisation allait induire la pérennité, genre on ne risque pas de faire tomber son sampler dans les escaliers (ça m'est arrivé avec un Emax il y a 20 ans :-) ou de voir l'affichage lead faillir avec le temps ou tout autre problème électronique. Un soft sauf désintégration de disque dur on se dit qu'on va le garder comme neuf un bon moment, mieux les updates vont le rendre plus fort etc... C'était sans compter sur les plateformes (OS) qui accueillent nos instruments virtuels et les passages houleux (chez Apple) pour les zicos à Intel, Binary, Leopard, Snow...et autres à venir. Perso je perds toujours quelques achats au passage, des éditeurs qui laissent tomber le développement et le lot d'incompatibilité qui suit. L'utilisateur paye parfois pour les désaccords entre sociétés ( dans un autre domaine : sur Ipad, Apple et Adobe continuent dans ce sens du 'rien à branler de ce que pense celui qui achète mon produit' ), et bien ça me fait grincer des dents.

Mais attention, je sais aussi apprécier les bons côtés de la dématérialisation, j'ai conscience que lorsque j'ai acheté mon premier sampleur (S700 AKAI) dans les années 80, je lâchais 3 mois de salaire net pour utiliser 2 samples sur une disquette Quickdisc ;-) alors qu'aujourd'hui pour mon budget clope d'un mois, j'ai 1000 fois mieux.
Oui jeune qui me lit, si tu crakes tes softs t'es un sacré trou du cul, ton époque te permet un accès à la créativité pour des sommes dérisoires comparées à ce que tonton à lâché :-)
Quoi?- Mais non je ne suis pas réactionnaire, c'est juste que si j'avais mis dans une maison ce que j'ai claqué entre 1984 et 2000 (année où j'ai tout revendu mon hardware pour progressivement virtualisé mon studio) aujourd'hui j'aurais une piscine (à l'intérieur de ma maison :-p).


Go to the top of the page
 
+Quote Post
duchnouk
posté sam. 4 sept. 2010, 20:52
Message #3


Newbie


Groupe : Members
Messages : 3
Inscrit : 27 déc. 07
Lieu : FR
Membre no 97,551




Citation (philox @ sam 4 sep 2010, 17:38) *
Qui l'eût cru, Native qui se réveille un peu et s'inquiète de l'ergonomie de ses produits (il y a encore du boulot sur pas mal d'instruments ...). Car s'ils étaient les seuls à l'ignorer (vu le temps de réaction), les utilisateurs -de mon entourage, et j'imagine la plupart en général qui ont un peu de bon sens- s'accordaient tous à dire que Reaktor c'est de la balle pour la création sonore et de la daube en terme de design/usabilité comme hélas beaucoup d'instruments virtuels qui rivalisent de mauvais goût et/ou de ringardise en matière d'habillage, dernier en date de mon côté 'Requiem' de Tonehammer, paradoxalement excellent pour le contenu et misérable (miserere devrais-je dire ;-) pour le contenant ( en même temps c'est des texans hein ;-), et vazy que je te mets des paramètres sur un fond de livre/parchemin... n'importe quoi...

J'ai vécu l'histoire de la MAO quasiment en temps réel (premier synthé à 16 ans, un Korg Micro Preset) , les premières synchronisations entre différents instruments de musique électronique (CV/Gate puis le MIDI), les interfaces de synthétiseurs analogiques représentaient généralement l'arborescence structurelle du son, les boutons et autres faders permettaient d'intervenir sur les différents paramètres. Dans les années 83/84 et l'arrivée des synthés numériques, les boutons (rotatifs bien pratiques) ont commencés à se raréfier, rendant la programmation moins intuitive, heureusement le toucher est revenu avec le retour à la mode au milieu des années 90 du son analogique (en émulation) et la multiplication des controleurs MIDI (surfaces de contrrôles et clavier maîtres).
Parallèlement l'informatique s'est mise au service des instruments électroniques, séquenceur midi puis audionumérique, en 1985 l'interface de mon Master Tracks de Passport qui tournait sur un Apple II GS était aussi sexy que celle du Minitel... aujourd'hui avec Live d'Ableton (pour moi ce sont les rares à a avoir compris ce qu'était l'ergonomie logiciel au service de l'utilisateur) je me régale.

Tout évolue mais pas tout le monde...et parfois si lentement... lorsque les instruments virtuels sont apparus (sous forme de logiciels donc), nous étions en droit d'attendre des interfaces pensées pour une utilisation sur l'écran plat ( voire bombés sur certains vieux moniteurs gros comme des machines à laver ;-) d'un ordinateur. C'était sans compter sur l'incapacité des éditeurs d'instruments virtuels à admettre la dématérialisation des instruments hardware... Une angoisse commerciale par rapport à l'utilisateur, la peur de brusquer ses habitudes? 
Ce fût (et c'est encore) une déferlante de design 'réaliste' reprenant trait pour trait les interfaces et volumes physiques des instruments originaux lorsqu'il s'agissait d'adaptation d'un produit en version virtuelle ou pire encore d'imitations sur des produits nouveaux. Avec au menu, tableau en bois, acier brossé et boutons en relief... 
Le désir de copier la réalité s'accompagne souvent d'un oubli de réflexion ergonomique en rapport avec les spécificités du support sur lequel l'interface est exploitée et engendre parfois un pogrom du bon sens et du bon goût..
Atmosphere de Spectrasonics (2002), j'ai jamais réussi à le prende par les poignées ;-) qu'est-ce que ça fout là ? Et allez on s'entête sur Omnisphere...toujours cette inspiration réaliste qui bouffe de la place pour rien...
EastWest ou l'importance de te claquer un énorme médaillon reprenant une image de l'instrument, je crois bien avoir exploser de rire la première fois que j'ai vu Quantum Leap Pianos avec sa bulle centrale qui prend bien 38 % de l'interface (juste pour rappeler à l'imbécile d'utilisateur qu'il joue un son de piano?)
Native Instruments conçoit des instruments virtuels qui regorgent d'un gros potentiel créatif mais qui s'affichent dans des interfaces mal pensées, genre dans Reaktor sur Carbon2 la plupart des boutons n'affichent pas les valeurs... l'expérimentation, la recherche sonore peuvent avoir droit à un minimum de repères aussi, ce n'est pas interdit.
Etc.. c'est pas les mauvais exemples qui manquent, les bons exemples sont plus rares. Circle de Futur Audio est bien foutu, pensé pour un écran à l'instar de Live.

Bref c'était juste un coup de gueule sur la gueule des instruments virtuels, mais un coup de gueule pouvant en cacher un autre:

A propos d'instruments virtuels, ça ne vous rend pas malade de savoir que lorsqu'on achète un instrument virtuel, on prend plus de risque de le perdre qu'un instrument dans sa version hardware ?
Le monde à l'envers... On pouvait penser que la dématérialisation allait induire la pérennité, genre on ne risque pas de faire tomber son sampler dans les escaliers (ça m'est arrivé avec un Emax il y a 20 ans :-) ou de voir l'affichage lead faillir avec le temps ou tout autre problème électronique. Un soft sauf désintégration de disque dur on se dit qu'on va le garder comme neuf un bon moment, mieux les updates vont le rendre plus fort etc... C'était sans compter sur les plateformes (OS) qui accueillent nos instruments virtuels et les passages houleux (chez Apple) pour les zicos à Intel, Binary, Leopard, Snow...et autres à venir. Perso je perds toujours quelques achats au passage, des éditeurs qui laissent tomber le développement et le lot d'incompatibilité qui suit. L'utilisateur paye parfois pour les désaccords entre sociétés ( dans un autre domaine : sur Ipad, Apple et Adobe continuent dans ce sens du 'rien à branler de ce que pense celui qui achète mon produit' ), et bien ça me fait grincer des dents.

Mais attention, je sais aussi apprécier les bons côtés de la dématérialisation, j'ai conscience que lorsque j'ai acheté mon premier sampleur (S700 AKAI) dans les années 80, je lâchais 3 mois de salaire net pour utiliser 2 samples sur une disquette Quickdisc ;-) alors qu'aujourd'hui pour mon budget clope d'un mois, j'ai 1000 fois mieux.
Oui jeune qui me lit, si tu crakes tes softs t'es un sacré trou du cul, ton époque te permet un accès à la créativité pour des sommes dérisoires comparées à ce que tonton à lâché :-)
Quoi?- Mais non je ne suis pas réactionnaire, c'est juste que si j'avais mis dans une maison ce que j'ai claqué entre 1984 et 2000 (année où j'ai tout revendu mon hardware pour progressivement virtualisé mon studio) aujourd'hui j'aurais une piscine (à l'intérieur de ma maison :-p).

Je me suis bien marré en lisant ton post. Et je te rejoins. Maintenant, le visuel c'est vachement important pour la méthode coué (qu'est-ce qu'il sonne ce piano). Je me suis aussi fait avoir par des gens qui prenaient un air tellement pénétré pour jouer sur un synthé minable (Juno 1 en l'occurence) que j'avais l'impression d'entendre une merveille. Par contre, autant j'ai perdu des softs à cause des mises à jour des OS, autant je ne regrette rien. Je suis actuellement sur MACPRO octocoeur avec 10 gigas de ram, et je peux vous dire que c'est bien la première fois que je ne met pas une machine à genoux en faisant de la MAO. 4 gigas de samples en mémoire, 20 ou 30 % d'utilisation processeur maxi (et pourtant, j'en utilise de l'instrument et de l'effet en veux tu en voilà). et une super stabilité. (en tout cas depuis le passage à OSX 64 bits+ logic 9.1 (support 64 bits) + komplete 6+ la scoring strings + samplemodeling (dont kontakt et battery supportent bien le 64 bits).
Je n'aurais jamais cru avoir dans une seule tour autant d'instruments, d'une telle qualité, et pour si peux cher : qu'est ce que ce sera demain ? blink.gif
Bien à vous les aminches smile.gif
Go to the top of the page
 
+Quote Post

Les messages de ce sujet


Reply to this topicStart new topic
3 utilisateur(s) sur ce sujet (3 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

 

Version bas débit - jeudi 26 déc. 2024, 07:22
- © 440 Forums 2011