Packaging...ça Compte Options

[cruising]

Hello,
relevé sur Oomark (lettre quotidienne), et sans portée politique à mon sens....

Topo : " Packaging : ça compte "

Washington DC, métro, janvier 2007 :
Joshua Bell, 39 ans, violonniste, virtuose internationalement reconnu, s'installe incognito à 8h du matin avec son Stradivarius d'une valeur de 3,5 millions $ à la sortie d'une station de métro de la capitale américaine
Durant 45 minutes, il joue Bach, Schubert, Massenet
Plus de mille personnes passent devant lui
7 personnes s'arrêtent un instant pour l'écouter
20 lui donnent au total 32 $
Une le reconnaît
Deux jours auparavant, Joshua Bell avait fait salle comble au théâtre de Boston à 100 $ la place
Voir la vidéo

[skawiwen]

mouaih , encore un piège de l'égo , qu'espèrait il en faisant ça ? une standing ovation dans l'escalator , une émeute de paparazzis et d'autographieures , si je vais dans une salle de concert c'est pour écouter de la musique que j'aime , si je prend le métro c'est pour aller quelque part , je peut m'arreter 3 minutes si ça me tire l'oreille , bon c'est quoi le packaging en français ?

Ce message a été modifié par skawiwen - sam. 24 janv. 2009, 16:06.

[cruising]

mouaih , encore un piège de l'égo , qu'espèrait il en faisant ça ? une standing ovation dans l'escalator , une émeute de paparazzis et d'autographieures , ...

"En 2007, le Washington Post tentait une opération plutôt insolite que Corinne Lesnes, correspondante du Monde dans la capitale des Etats-Unis décrivait ainsi à l"époque : "Le célèbre violoniste Joshua Bell s’est déguisé en musicien de rue et il a joué à une sortie du métro de Washington à l’heure de pointe. D’habitude, on paie 100 dollars pour l’entendre. Là, les passants avaient toute la place qu’ils voulaient pour rien".
But de cette opération, "Il s’agissait de savoir, écrit Frédéric Ferney sur son blog, si nous sommes capables, dans un endroit ordinaire et à une heure inappropriée, de percevoir la beauté. Est-ce qu’on s’arrête pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?"
A vous de juger..." ....dixit

[melenko]

But de cette opération, "Il s’agissait de savoir, écrit Frédéric Ferney sur son blog, si nous sommes capables, dans un endroit ordinaire et à une heure inappropriée, de percevoir la beauté. Est-ce qu’on s’arrête pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?"
A vous de juger..." ....dixit

Evidemment non! Si le moment n'est pas approprié.
Il faut du silence, encore et encore... pour apprécier la musique, quelle qu'elle soit, non?

[Berhu N°2]

Il faut du silence, encore et encore... pour apprécier la musique, quelle qu'elle soit, non?

Non, pas pour tout le monde. Les clubs de jazz où les gens parlent pendant que les musiciens exercent leur magie le prouvent. J'apprécie pour ma part les oiseaux même à coté d'une autoroute, et de toutes façons le silence n'existe pas, même dans un caisson d'isolation phonique: même si aucun son ne vient de l'extérieur, déja le coeur de l'auditeur fait du vacarme... On perd juste en finesse d'audition.
Et j'ajouterai même que l'opposition bruit de fond/musique peut donner du relief à l'émotion musicale, en mettant en valeur le très beau opposé au moins beau. (Ça se fait dans un arrangement, même).

"Il s’agissait de savoir, écrit Frédéric Ferney sur son blog, si nous sommes capables, dans un endroit ordinaire et à une heure inappropriée, de percevoir la beauté. Est-ce qu’on s’arrête pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?"

Enfin moi j'y arrive souvent (et ça me fait du bien)

Ce message a été modifié par Berhu N°2 - lun. 26 janv. 2009, 02:55.