Ne Soyez Pas Vaches Avec Vos Mômes ! Options

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Ne soyez pas vaches avec vos mômes ! Faites-leur écouter de la musique classique. Vous planterez chez eux d'inestimables graines qui donneront plus tard ces fleurs magnifiques qui répondent aux doux noms de délicatesse, harmonie, subtilité, lyrisme, poésie… Ce n'est pas du bourrage de crâne avant l'heure, bien au contraire. Ouvrez-leur des espaces de sensiblité, des paysages immenses ! Donnez-leur une chance de ne pas être des bourrins de consommateurs, d'apréhender le temps dans une autre dimension, celui de la poésie intérieure, de découvrir que le cœur n'a pas qu'une cave où l'on entrepose le charbon et le pinard mais qu'il possède aussi un grenier qui s'appelle sensibilité où on y rêve délicieusement. Après, on peut tout aborder, du plus extrême au plus exotique.

Si vous ne savez pas par où commencer, je suis sûr que nous sommes nombreux ici qui ne demandent qu'à partager nos émotions et nos plaisirs.

PS : Pardon de cette apostrophe. J'avais envie de dire ça. Il est évident que je vous salue tous amicalement.

[jrozen]

Mozart pas mort ! Il fait toujours autant polémiquer : je suis assez rétif à cette idée de Mozart pour les quinqua, mais je dois avouer que je n'ai réussi à être touché par sa grâce qu'après la quarantaine, à ma grande honte. Auparavant, je ne percevais que des mélodies ininterressantes et répétitives... et subitement, le génie de sa musique m'est apparu, sans plus aucun effort (de ma part !), comme derrière un pilier de Notre -Dame ! . Même chose pour Charlie Parker... Il y a un mystère, là : on est prêt à recevoir une musique à un certain moment de sa vie, avant, c'est pas la peine...curieux ?
Pour les petits , ce qui est important , c'est de leur donner des nourritures puissantes et variées : si l'éveil et la curiosité se développent, peu importe au fond avec quelles musiqiues : c'est gagné. Moi ma maman m'avait nourri avec les Dansse Hongroises de Brahms. Je ne les aime plus trop, mais ça m'a ouvert les oreilles à bien autre chose que Tino Rossi et André Claveau. Et mon papa, c'était du Charles Trenet. J'adorais !