Oreille Absolue Ou Absolutiste?, cerveau ou cervelet ? |
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lun. 11 déc. 2006, 00:38
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QUOTE (Messensib @ dim 10 déc 2006, 23:43) Cette particularité est, selon ces OAistes d'être obligé d'entendre-nommer- voir *le nom des notes, en valeur absolue par rapport au La 440 Hz. … mouai… et que dire de tous ces musiciens qui, en fonction de leur instrument (en ut, en fa, en la, en sib…) pensent et entendent dans la tonalité dans laquelle ils sont et passent sans se poser de question dans une tonalité voisine. Trois exemples pour bien comprendre : *hautboïste, quand je passe au cor anglais (en fa), je lis et pense ce que j'entends dans la tonalité de l'instrument. Si je discute d'intonation : - avec le hautboïste, je passe automatiquement en ut, - avec le hautbois d'amour, en la. *chef d'orchestre d'harmonie, on a parfois des conducteurs partitions/réductions (façon piano) en sib, là pareil, sans vraiment réfléchir, je pense dans les tonalités écrites et donne mes indications - en ut aux flûtes, hautbois, - en sib aux clarinettes et trompettes, - en mib aux saxs altos ou bars, - … *faisant des remplacements dans des orchestres ou des ensembles de musiques de chambre jouant parfois plus haut (444, voir 448 en Allemagne) ou plus bas (certains orgues à 435… pas facile d'adapter le matériel) un "automatisme" se met vite en place pour penser, entendre… Alors, au milieu de tout cela, elle est où l'oreille absolue ??? N'est-ce pas une éducation pas finie ou trop exclusive de certains qui se sont arrêtés aux limites de leur instrument et qui ne peuvent concevoir un simple problème de "transposition", fut-il au demi-ton, quart de ton ou xième de ton ???
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mer. 20 déc. 2006, 09:28
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Oui mais avec les anches on peut inclure toutes la corporation des souffleurs de roseaux sans distinction, ça fait plus Nowel comme on dit chez moi Cela étant dit, j'ai l'impression d'avoir tué l'inspiration des gens sur l'état de l'oreille des musiciens avec ma longue littérature. Pour relancer le débat, j'ai eu pendant mes études musicales un cours de psychologie musicale basé sur un traité physique et un traité psychologique d'Ernest Ansermet (chef d'orchestre Suisse, entre autre), qui disait que la conscience humaine n'était pas capable de percevoir un intervalle inférieur au demi-ton ( si mes souvenirs sont bons) et donc que les occidentaux ne pouvaient comprendre que les musiques tonales, même poussées à leur extrème et pas les autres types de musique. Etonant de la part d'un type qui a crée des oeuvres de Stravinsky. Je ne me souviens plus de tout, ce cours m'a profondément barbé car pas bien donné, mais c'est amusant cette relation entre l'oreille et la conscience. J'en ai déduit une chose : pour "jouer juste", il faut avoir conscience à l'avance de la note qui doit être jouée.
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