Social, Et travail Options

[melenko]

Désolé que cela chatouille...
J'ai eu l'occasion de parcourir les régions (au sens très large du terme),
de Liège, de Charleroi, et du Borinage, pendant un temps assez long(des années) pour me faire une idée.
A l'époque, le Borinage a reçu de la communauté européenne des subsides très, très
importants (je peux te livrer le montant en PM), pour être une zone "sinistrée" (taux d'analphabétisme battant des records, chômage,revenus/ménage peu importants, etc...).
J'ai fait procéder à des recrutements à de nombreuses reprises...
Sans beaucoup de succès, l'envie de "bosser" n'étant pas là
Alors après, travailler avec passion,et/ou travailler pour raisons alimentaires, , c'est aussi une question de choix, pas facile, j'en conviens.
Mais, ne pas "sentir" l'envie de travailler, chez des personnes en ayant le besoin essentiel,
cela révèle un sens quasi-philosophique d'un rejet du système (et là, prêt à en débattre avec toi), ...suicidaire.
Le syndicalisme y a trouvé des forces vives(toujours ce système... paternaliste proche de l'assistanat).L'Etat Providence a fait son temps.
Aujourd'hui, enfin, les politiques semblent avoir compris.

Aussi, désolé d'avoir "généralisé", il existe des Wallons courageux et bosseurs, mais
... ils ne sont pas encore légion(s).
Les raisons sont multiples et ne dépendent pas uniquement de l'inividu

[La Boite]

Dans mon esprit, c'était plutôt ça : (je vais essayer de m'expliquer)

Je connais des jeunes de mon âge, entre 25 et 30 ans, qui touchent le RMI ou n'importe quelle aide sociale, qui sont capable physiquement et moralement, qui ont fait des études, et qui me disent clairement qu'ils ne veulent pas travailler, se lever le matin pour gagner de l'argent, payer son loyer, remplir son frigo....
Que dans leur situation, ils touchent de l'argent sans rien branler, qu'il ne payent quasiment pas de factures, et qu'ils ne voient pas pourquoi ils s'emmerderaient à se fatiguer....
Le pire, c'est qu'ils rigolent des gens comme moi qui grattent et qui font un job qui ne leur plaît pas forcement.
On me demande de travailler plus car la concurrence internationale devient rude, et j'en suis d'accord.
C'est le principe de l'économie, on fabrique, on vend, on consomme, on fait des bénéfices, et ça produit et de la masse monétaire et de la main d'oeuvre, si je n'me trompe...
On choisit de vivre dans un tel système alors on y participe, sinon on retourne cultiver la terre et essayer de vivre à ses dépends, mais je pense pas que ce soit possible aujourd'hui de faire marche arrière.
Alors, j'ai des idées de gauche et je vote à gauche mais de voir cela, ça me fout hors de moi.
Après, j'ai rien contre le fait qu'on vienne en aide à des personnes qui en ont besoin, je paie des impôts et je suis bien content que ça puisse servir à d'autres mais faut pas abuser car nos privilèges on les paie cher dans notre pays.

[Messensib]

Dans mon esprit, c'était plutôt ça : (je vais essayer de m'expliquer)

Je connais des jeunes de mon âge, entre 25 et 30 ans, qui touchent le RMI ou n'importe quelle aide sociale, qui sont capable physiquement et moralement, qui ont fait des études, et qui me disent clairement qu'ils ne veulent pas travailler, se lever le matin pour gagner de l'argent, payer son loyer, remplir son frigo....
Que dans leur situation, ils touchent de l'argent sans rien branler, qu'il ne payent quasiment pas de factures, et qu'ils ne voient pas pourquoi ils s'emmerderaient à se fatiguer....
Le pire, c'est qu'ils rigolent des gens comme moi qui grattent et qui font un job qui ne leur plaît pas forcement..

Ouais, je peux comprendre tes mauvaises fréquentations qui refusent de se plier aux contingences de notre "société" actuelle, démoralisante. Mais tôt ou tard ils ne pourront plus payer leur loyer, l'EDF, le téléphone, remplir le frigo etc...Alors, quoi ? Partir dans le Larzac ? Devenir SDF ?

"ils ne voient pas pourquoi ils s'emmerderaient à se fatiguer" :
En fait, il doivent s'emmerder. Trouver une "occupation "passionnante, ce n'est pas s'emmerder. A eux de trouver.
Après tout, ce n'est pas mon affaire.

[La Boite]

Après tout, ce n'est pas mon affaire.

.... mais ce sont nos impôts, donc ça nous concerne un peu quand même

[Messensib]

Après tout, ce n'est pas mon affaire.

.... mais ce sont nos impôts, donc ça nous concerne un peu quand même

Cela représente (le RMI) une fraction très faible des sommes recueillies par l'Etat. Il y a sûrement une minuscule fraction qui en "profite" très chichement.
Normalement ça s'appelle la "solidarité". Mais bientôt ce sera le Secours Populaire, le Resto du coeur ou les Eglises qui s'occuperont des "pauvres", l'Etat se désengageant.