Du Sperme De Saumon Pour Doper Les Diodes Led |
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mar. 1 avril 2008, 19:13
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Maniac Member
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"Sur Macbicouille" Du sperme de saumon pour doper les diodes LED par Lionel - 09:38:09 Source : University of Cincinnati "Si l'on mange volontiers les oeufs de saumon, le sperme des mâles est considéré comme un déchet, ou plutôt l'était. En effet, un chercheur lui a trouvé un débouché inattendu, fabriquer des diodes LED biodégradables qui utiliseront son ADN comme couche isolante chargée de retenir les électrons et d'obtenir une lumière très vive tout en consommant moins d'énergie. Il reste à connaître la durée de vie de ces LED, et le coût de leur industrialisation. Pour peu qu'ils soient acceptables et l'industrie de plus en plus gourmande de ces diodes se ruera dessus." http://www.macbidouille.com/news/2008-04-01/#16096
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mer. 2 avril 2008, 09:01
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Maniac Member
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Citation (Djpheor @ mar 1 avr 2008, 19:28) ............ Ca sent le poisson à plein, nez..... Sinon, ben, on n'arrete pas le progrès et les pauvres saumons peuvent encore plus se faire du mouron. Tiens je vais me griller une darne ce soir avec un filet d'huile d'olive et de citron.... Et non, je ne fais que reprendre la chronologie des informations de MacBidouille : http://www.uc.edu/news/NR.asp?id=7089Dans le genre, celle-ci est pas mal, toujours dans Macbidouille : "La moisissure stocke les données par Lionel - 06:45:42 Des scientifiques du CNRS ont réussi une prouesse qui pourrait changer radicalement le visage du stockage de nos données dans le futur. Ils ont réussi à stocker et à restituer l'intégralité de l'encyclopédie Universalis dans une colonie de moisissures d'un mm2. C'est une approche radicalement différente et particulièrement osée qui leur a permis cette prouesse à commencer par l'interface entre les champignons et l'ordinateur. Le stockage des données se fait en utilisant deux des bases de l'ADN, la Guanine et la Cytosine qui s'apparient naturellement. En fonction de microchamps magnétiques, ils peuvent assembler de longues chaînes d'ARN libre qui s'incorporent ensuite dans les champignons. Ils ont attribué le 0 informatique à la Guanine et le 1 à la Cytosine. Ensuite, ce sont les organismes qui s'occupent de conserver ces bases et de les dupliquer avant de mourir, assurant un stockage presque illimité en durée. C'est d'autant plus vrai qu'en cas de mort des colonies, les spores survivent plusieurs années dans des conditions effroyables. Pour la lecture, ils appliquent en un point microscopique de la colonie une forte tension qui va tuer quelques champignons et libérer leur ADN qui sera ensuite amplifié et décodé, afin de restituer les données. Le système n'est pas encore très rapide. Il leur a fallu 10h pour transférer l'encyclopédie dans les moisissures et 5 de plus pour les relire. Ils ont déjà réussi avec succès à récupérer les informations à partir d'une spore laissée sans substrat viable pendant 2 mois, et espèrent que ce sera encore le cas au bout de 20 ans. Il y a encore quelques obstacles à la commercialisation de ce système: - Réduire la taille du système interface lecture écriture qui mesure encore 25 cm de côté. - Augmenter les débits d'un énorme facteur trouver le moyen de nourrir les moisissures sans qu'il soit possible de contaminer l'environnement, ces dernière n'étant pas bonnes à respirer. Les deux premiers points sont en voie de résolution. Ils vont remplacer le support des boîtes de Pétri par des plaques en silicium formant de microscopiques cases où seront stockées autant de colonies et contenant de micro aiguilles pour l'écriture et la lecture. Ceci permettra également de paralléliser l'écriture à des milliers de colonies en même temps. Ils espèrent d'ici 3 ans proposer un prototype qui tiendra dans une boîte de la taille d'un graveur de CD d'ordinateur et qui sera capable de stoker et de restituer 50 To à un débit moyen de 40 Mo/s. A terme, ils n'entrevoient qu'une seule limite de stockage. Elle est liée à la quantité d'ADN exogène qu'est capable de supporter une spore et il semble considérable, d'autant plus que la maîtrise du procédé et de leur développement permettra de diminuer la taille de colonies élémentaires et donc d'augmenter la parallélisation." L'ingéniosité des chercheurs scientifiques me fascine.
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mer. 2 avril 2008, 22:18
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Maniac Member
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Citation (jrozen @ mer 2 avr 2008, 22:08) Citation Du sperme de saumon pour doper les diodes LED C'est plus un poisson d'AVRIL, c'est un cachalot d'AOUT, tellement c'est gros. Citation Cela dit tout comme l'evoque la fameuse question sans reponse "Que cherchait exactement à faire l'homme quand il a decouvert que la vache donnait du lait" je me demande bien ce que cherchait a faire le gars qui a decouvert ça... Et que cherchait exactement la vache quand elle a découvert que l'homme donne des coups ???? E-mail this information to a friend Salmon Garnish Points the Way to Green Electronics A University of Cincinnati (UC) researcher has an unusual approach to developing “green” electronics — salmon sperm. Date: 9/10/2007By: Wendy Beckman Phone: (513) 556-1826 Professor Andrew Steckl, a leading expert in light-emitting diodes, is intensifying the properties of LEDs by introducing biological materials, specifically salmon DNA. Electrons move constantly — think of tiny particles with a negative charge and attention deficit disorder. It is through the movement of these electrons that electric current flows and light is created. Ohio Eminent Scholar Andrew Steckl is one of the world's leading experts in photonics. (Photo by Dottie Stover) Steckl is an Ohio Eminent Scholar in UC’s Department of Electrical and Computer Engineering. He believed that if the electrons’ mobility could be manipulated, then new properties could be revealed. In considering materials to introduce to affect the movement of the electrons, Steckl evaluated the source of materials with an eye to supply, especially materials that do not harm the environment. “Biological materials have many technologically important qualities — electronic, optical, structural, magnetic,” says Steckl. “But certain materials are hard for us to duplicate, such as DNA and proteins.” He also wanted a source that was widely available, would not have to be mined, and was not subject to any organization or country’s monopoly. His answer? Salmon sperm. “Salmon sperm is considered a waste product of the fishing industry. It’s thrown away by the ton,” says Steckl with a smile. “It’s natural, renewable and perfectly biodegradable.” While Steckl is currently using DNA from salmon, he thinks that other animal or plant sources might be equally useful. And he points out that for the United States, the green device approach takes advantage of something in which we continue to be a world leader — agriculture.
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