Droits d'auteurs et évidences, Industrie |
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Réponse(s)
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lun. 1 nov. 2004, 01:17
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Rookie
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Messages : 32
Inscrit : 11 juil. 04
Lieu : Paris - FR
Membre no 46,753
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Voilà un texte qui a le mérite d'exposer ce qui devraient être des évidences. Malheureusement, il montre en "creux" tout ce qui se passe dans la vraie vie des compositeurs, des médias, du film, de l'édition. C'est peut-être son objet, d'ailleurs. Par exemple, lorsque les droits d'auteur attendus sont suffisament conséquents, le diffuseur en profite pour ne pas rémunérer le créateur; voire même faire travailler plusieurs auteurs-compositeurs gratuitement pour n'en choisir qu'un seul. Ensuite, il impose très souvent la co-édition des oeuvres crées. Et ceci uniquement pour récupérer la moitié des droits d'auteur. Ce texte est plein de voeux pieux. Mais qui peut vérifier la légimité de tel ou tel éditeur mieux que la SACEM? Une remise à jour des règles et devoirs de chacun, un controle de l'activité réelle des éditeurs, par exemple, est tout à fait à la portée de la SACEM. Souhaitons que cet éditorial soit un réel avertissement et qu'il ne reste pas sans suite tangible, car ce respectable organisme qu'est la SACEM à les moyens de faire le ménage et d'imposer ses règles dans le sens des créateurs. S'il s'agit simplement de faire bonne figure par des éditoriaux de facade sans, par exemple, vérifier l'activité réelle de ses adhérents, notamment éditeurs, alors cet éditorial ne pourrait être vu que comme la mise en évidence d'une énorme hypocrisie. Je n'ose y croire.
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mar. 2 nov. 2004, 12:18
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Moderateur Bouffon
Groupe : Moderators
Messages : 3,894
Inscrit : 06 déc. 00
Lieu : Montpellier - FR
Membre no 22
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QUOTE (clouvel @ Nov 2 2004, 11:23) .../ rappel d'évidences..sachant que ce sont peut-être des voeux pieux..mais ils resteront de plus en plus pieux si personne n'a le courage de faire simplement appliquer ce qui doit l'être.. evidence.....certes...mais quand tu dis, enfin quand LPG dit : Mais qui peut vérifier la légimité de tel ou tel éditeur mieux que la SACEM? Une remise à jour des règles et devoirs de chacun, un controle de l'activité réelle des éditeurs, par exemple, est tout à fait à la portée de la SACEM.question regles et devoirs, question transparence, la Sacem n'est pas à l'abri de pas mal de questionnements. l'arrivée de LPG va surement apporter un peu d'eau dans la melasse, arrivera t il à l'eau pure? il me semble qu'il est tres tendance en ce moment de frapper sur la notion d'"editeur passif" . personnellement, je suis tres fier d'avoir aidé une boite de prod (la fabrique pour ne pas la nommer) à devenir editetrice des oeuvres qu'elle produisait. si grace à quelques sous, elle peut rester pérenne , j'en suis le plus heureux. alors, d'accord, elle ne fait pas un veritable travail d'edition (partoch, promotion de l'oeuvre...) mais elle est , de fait, impliquée dans l'elaboration des musiques ecrites pour les films qu'elle produit. et puis, qui se fait editer (papier, j'entends) en ce moment? alors apres, vous allez me parler des grosses structures qui profitent du systeme. c'est pareil que pour l'intermittence, on peut difficilement imaginer que certaines brebis se refuseront d'attraper la gale je trouve qu'on denonce pas assez la main mise des productions par les animateurs/producteurs ou par les responsables/sous responsables des programmes TV. ils rafflent tout, alors pourquoi pas l'edition des musiques heral, DAPEP, defenseur actif du petit editeur passif
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le heral, parce que je le vaurien
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mar. 2 nov. 2004, 14:00
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SuperHero
Groupe : Members
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Inscrit : 04 sept. 02
Lieu : Elancourt - FR
Membre no 7,376
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QUOTE ( LPG @ tiré de son laïus) - "Produire un film, c'est assumer les coûts nécessaires à sa réalisation, y compris la musique originale". Voilà qui éjecte l'éditeur (enfin, qui est censé) à moins que la produc. ait sa propre maison d'édition. A une époque, il était question que la produc. ayant payé la musique touche la part éditoriale sans être éditeur (c'est ch*ant pour une produc moyenne ou petite). Il y a fort longtemps, les éditeurs sont allé trouver les producteurs en leur disant: Ne payez rien pour la musique, on s'en occupe, on se payera sur les DDA. C'était l'époque ou les musiciens, les salaires différés, les studios, coûtaient moins cher et y-avait pas de TV. Donc la musique est hors budget film, et je me souviens être allé voir les éditeurs en leur disant: oui y-a Delon, mais c'est Yves et aussi Micheline Deneuve. C'était niet ou un budget dérisoire. Pour les téléfilms, non... j'arrête Aucun éditeur n'a "édité" mes musiques de film sur papier, et je me suis tappé les déclarations quasiment toujours. Sur les contrats de Cession (ont-ils changé ?), tout est consacré aux devoirs de l'auteur, et juste 3 lignes sur ceux de l'éditeur.
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