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L'exception culturelle française..., news |
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_News_
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mar. 8 avril 2008, 22:25
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mer. 9 avril 2008, 09:35
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Moderator
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je sais toujours pas si ce numéro d'objet ne concerne que les entreprises du spectacle, ou aussi les particuliers occasionnels et le guichet unique ...
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Quand la vie vous met des lumières rouges qui clignotent au dessus de votre tête, n'attendez pas qu'elle vous mette un mur dans la gueule pour réagir !
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jeu. 10 avril 2008, 09:10
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Moderator (et à travers !)
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Je ne voudrais pas casser votre enthousiasme pétitionnaire, mais l'obtention d'une licence de spectacle pour un lieu qui diffuse du spectacle vivant, c'est tout simplement la loi, et elle est loin d'être obsolète. Ça consiste juste à pouvoir contrôler le fait que les employeurs du spectacle vivant respectent bien les artistes qu'ils emploient : TOUT SIMPLEMENT EN LES DÉCLARANT !!! Arrêtons de continuer cette hypocrisie, avec les groupes qui débutent et tout et tout, pour moi un groupe amateur, soit il est à la hauteur et il joue le jeu du spectacle NORMAL et il se fait déclarer, soit il se considère comme vraiment amateur ET IL NE RECLAME AUCUN CACHET !!! Sinon je suis en droit de l'attaquer pour concurrence déloyale. On a un système suffisamment souple pour permettre à n'importe quel individu de pratiquer un métier règlementé du moment qu'il en respecte les obligations sociales. Et c'est pareil pour les employeurs : en 30 ans le cachet net moyen (et donc le cachet au black moyen !) est resté à environ 60 € (anciennement 400 balles) par musicien. Vous trouvez ça normal ? Pendant ce temps le SMIC a presque triplé, et tout le monde s'accorde à le trouver trop faible ! De plus, pourquoi toutes les associations supports des projets des musiciens doivent obtenir cette licence, et chaque renouvellement est une prise de tête et une angoisse pour des gens qui ne sont pas formés pour cela, et nos employeurs "légaux" seraient exempté de cette obligations ? Vous trouvez ça juste ? Si vous n'êtes pas d'accord, alors ne vous trompez pas de combat : militez pour une réforme de l'ordonnance de 1953 sur le spectacle amateur (qui prévoyait d'ailleurs de préserver la non-concurrence déloyale avec le spectacle amateur). Cette ordonnance est savamment laissée de côté par le ministère, et vous savez ce qu'elle induit : Citation Spectacle amateur « Est dénommé « groupement d’amateurs » tout groupement qui organise et produit en public des manifestations dramatiques, dramatico-lyriques, vocales, chorégraphiques, de pantomimes, de marionnettes, de variétés etc..., ou bien y participe et dont les membres ne reçoivent, de ce fait, aucune rémunération, mais tirent leurs moyens habituels d’existence de salaires ou de revenus étrangers aux diverses activités artistiques des professions du spectacle. » (art. Ier du décret n° 53-1253 du 19 décembre 1953 relatif à l’organisation des spectacles amateurs et leurs rapports avec les entreprises de spectacles professionnelles, publié au Journal officiel du 20 décembre 1953) Afin « d’éviter que l’activité de ces troupes puisse porter préjudice aux entreprises du spectacle professionnel », l’article 5b du même décret précise : «A l’exception des troupes dites « fédérales », les associations ne sauraient présenter de spectacles que dans l’académie où elles sont fixées. Elles pourront produire trois spectacles par an ; chacun de ces spectacles comportera un maximum de dix représentations pour l’année. Cette dernière limitation ne s’applique qu’à l’ensemble des représentations données dans les agglomérations fréquentées par les groupements professionnels. Elle ne s’étend pas, d’autre part, aux chorales, sociétés populaires de musique et troupes folkloriques [...] » Voilà le chantier, et ça fait de nombreuses années que certains prêchent dans le désert. Je connais déjà tous vos arguments, ne vous fatiguez pas à essayer de me convaincre que la dérégulation (ou plutôt la non-régulation) d'une profession est bénéfique pour celle-ci ! De plus le taulier qui embauche des musiciens et refuse de les déclarer, ne les respecte pas et profite d'un "mieux-disant" culturel sans en payer le prix réel... le beurre, l'argent du beurre et le c.. de la crémière
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jeu. 10 avril 2008, 09:22
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Tikophobe forever…
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Merci Éric, j'avais pas le courage de rappeler tout ça. J'ajouterais que la phrase dans la pétition bretonne concernant la DRAC est scandaleuse. Quelque soit les (gros) soucis de la DRAC, elle agit pour que TOUTES les expressions culturelles soient (un peu) représentées sur le territoire, pas uniquement ce que voudrait entendre le breton, le corse, l'auvergnat ou l'alsacien. Toute cette pétition va dans le sens du CG 35 (de gauche) qui essaye depuis l'année dernière de ne plus subventionner les pratiques musicales et les écoles d'État. Des suppressions de postes ont déjà eu lieu et tout est remis en question par les 3 démagos-cultureux-bobos qui s'occupent de ces dossiers. C'est _ juste_ démagogique.
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jeu. 10 avril 2008, 09:28
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Moderator (et à travers !)
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Citation (toonsy @ mer 9 avr 2008, 09:35) je sais toujours pas si ce numéro d'objet ne concerne que les entreprises du spectacle, ou aussi les particuliers occasionnels et le guichet unique ... Il semble que le numéro d'objet sera applicable aux entreprises qui passent par le GUSO en 2009 Pour les particuliers, ce serait un non-sense, ils ne peuvent organiser que 6 spectacles par an. Pour compléter ce que j'ai dit précédemment, la licence est applicable à toute entreprise qui fait plus de 6 représentations par an même si elle n'est pas entreprise de spectacle et qu'elle passe par le GUSOc'est un aspect peu connu, de même qu'un entrepreneur de spectacle ayant un code NAF d'entrepreneur du spectacle doit avoir une licence même en dessous de 6 spectacles (donc tous les festivals ponctuels) Je suis d'accord que la licence est une forêt vierge, mais à partir du moment où c'est la loi, pourquoi les musiciens seraient les seuls à devoir s'y conformer ? Je vous rappelle que c'est la FESAC qui a imposé le numéro d'objet (donc nos employeurs, du moins les plus gros !)
Ce message a été modifié par ericlc - jeu. 10 avril 2008, 09:31.
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