pour ceux que ca peut interesser, je signale qu'est disponible une très bonne analyse concernant le "mastering des oeuvres de musique électroacoustique", c'est téléchargeable en .pdf ici :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://cec.concordia.ca/ftp/La_pratique_du_Mastering.pdf
C'est de dominique Bassal et je trouve ca très bien fait (très..pédago).
il y a queqlues exemples audio aussi ici :
http://nav.440network.com/out.php?mmsc=forums&url=http://cec.concordia.ca/pep/mastering_fr.html
tres tres interressant,ce document.T'as bien fait de le signaler
nico
Tout pareil, super intéressant.
Passionnant. Quelle cuisine !!!!!!!
Je n'ai pas pu comparer les exemples. Je ne sais pas comment les charger sur PT pour faire une comparaison immédiate. Mais j'ai 2 ou 3 choses à dire, on va sûrement me traiter de vieux réac, mais je crois plutôt que je fais de la résistance.
Dans ma jeunesse, je me suis intéressé à la soi-disant "haute fidélité", j'ai construit des amplis à tubes, même une grosse enceinte close avec des HP anglais (tweeter à ruban kelly, le seul nom que je me rappelle). C'était avant les microsillons stéréo ......Puis j'ai laissé tomber.
Quand j'ai eu l'inconscience de vouloir faire et vivre de la musique à 36 ans, j'ai acheté 2 grosses enceintes closes 3 voies Goodmans pas du tout pro, mais bien lourdes ( boomer de 30 cm). Je me suis amusé à mesurer avec un générateur BF à variation continue et mon U 67 les niveaux de diverses fréquences en déplaçant le micro. Et ben, c'était une véritable catastrophe, des ondes stationnaires partout En bougeant la fréquence ou le micro d'un poil, le Vu-mètre passait de +3 à - 20 dB facile. Mais l'écoute me semblait satisfaisante.La cb de Ray Brown sonnait comme si elle était dans la piéce. J'avais tout de même traité cette pièce, rideaux aux 2 fenêtres, bibliothèque, tableaux inclinés, guit. et objets accrochés aux mur pour casser le flutter effect des murs parallèles. A l'époque la mode était aux Tannoy concentriques et aux (le nom m'échappe) trop cher pour moi. Ben j'ai continué comme ça et au bout d'un moment je savais parfaitement comment ça allait sonner ailleurs.
Comme la musique, c'est essentiellement des signaux transitoires avec des spectres à variation rapide, la mesure avec des sinus n'a aucun intérêt.Il faudrait que toute la chaîne soit parfaitement linéaire (pour que la théorie de Fourier puisse s'appliquer) Et c'est faux. D'ailleurs pour des mesures pros, on envoie maintenant je crois une impulsion ou du bruit rose ou blanc pour mesurer la fonction de transfert HP + salle.
Ma conclusion, c'est que les écoutes, c'est tjrs une interprétation, comme la photo couleur par ex.
Mais il y a des trucs qui me dépassent:
En allant chez des gens, pas (tous) des crétins, je crois que j'ai passé mon temps à mettre le "loudness" à zéro, à leur dire de ne pas mettre une enceinte par terre dans un coin et l'autre en haut de la bibliothèque, et à vaguement régler les graves ou les aigûs, toujours à fond dans n'importe quels sens, et la balance jamais au milieu.
Maintenant avec les mini chaînes, c'est encore pire, y-a même plus de Baxandall (graves-aigüs), y-a: Rock, classique, etc.... avec un joli analyseur de spectre, des enceintes grosses comme un petit Larousse. Et y-a aussi le "Home Theatre" vraissemblablement uniquement destiné aux navets extragalactiques américains. Et les ingés doivent mixer pour ces trucs....help !
Il faut dire que chez le pékin moyen, la dynamique utile entre la "paisible rumeur qui vient de la ville" et le niveau où les voisins râlent, ça doit pas faire beaucoup plus que 40 dB.(C'est ce que faisait un microsillon, d'ailleurs) Et je suis à peu près sûr que dans les premiers enregistrements de musique classique, c'était le chef et l'ingé qui faisait le "mastering"en transformant les ppp en p et les fff en ff, et en plaçant les musicos par rapport au couple de micros. (je retarde, maintenant, y-a des micros partout.....) Mais au casque, c'était super.
Et puis il y a les "audiophiles" au langage ésotérique qui me font mourir de rire.....
En ce qui concerne l'échantillonnage numérique, le "théorème" de Shannon dit ( il faut que je retrouve le vrai texte) me semble-t-il, qu'en opérant cette transformation, on ne change pas la "véracité" du signal.( c'est p't'être pas le bon mot - il ne s'occupait pas de musique -) mais je pense que ce n'est pas la même chose que "identité" ou plutôt "égalité parfaite".
Pour terminer, j'aimerais bien qu'on me dise comment on peut apprécier la qualité de convertisseurs A/D et D/A. Sûrement pas avec des sinus. Peut-être avec des impulsions à différents niveaux ? Sinon, pour retarder le signal autant que le convertisseur, disons 0,1 ms, et comparer, il faut environ 20 km de coax .....
Chais pas c'que j'ai en ce moment, faut que je crache mon venin.....
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